There are certain decisions you can't make alone (feldt + elios)

Tu commençais doucement a te détendre face a cette situation, et également a te calmer. Tu n'avais pas vraiment réussi a être calme jusqu'a la, même si tu ne le montrais pas spécialement. Tu ne montrais jamais ce que tu ressentais, tes préférants te cacher derrière un mur robuste, impossible a abattre. Et pourtant, la, tu le laissais doucement se dissiper ce mur, t'ouvrant un peu a Elios. C'etait peut-être ridicule de se dire que parce qu'il était un Eliot, il était un connard. C'est vrai qu'on était souvent tendance a tous les mettre dans une catégorie, mais ne faisait-il pas la meme? Apres tout, tu aurais très bien pu y appartenir par ton nom et ta famille, autant biologique qu'adoptive. Seulement, tu faisais partie des Mathers, alors est-ce que c'était une raison valable pour te traiter de tout les noms? C'etait la meme chose pour Elios. Est-ce que tu avais vraiment le droit de présumer que c'était un connard comme tous ces autres? Apres tout, c'est lui qui voulait avoir son mot a dire. Bien sûr je te comprends ! Mais dis toi que cette histoire de maisons on s'en fout pour l'instant. Là, c'est toi et moi, hors d'Harvard. Et je pense que finalement tu peux me faire confiance, je te l'ai dis, je suis pas un connard. Je serais là pour toi, jours et nuits. Même si tu seras lourde ou quoi que ce soit, je serais à ton écoute, là pour toi. J'te lâcherais pas. Promis.. Tu hochais la tete, affichant un petit sourire. Cela te rassurait un peu ce qu'il te disait. Peut-etre qu'il n'était vraiment pas comme les autres. Tu pris ta fourchette et commençait a piquer dans tes pancakes nerveusement. "Est-ce que je peux te demander quelque chose?" Ce n'était pas vraiment une question puisque tu allais tout de meme lui poser tes questions. "Enfin plusieurs choses en fait. Pourquoi est-ce que t'as voulu que je…qu'on garde l'enfant? On aurait tout simplement faire comme si cette histoire n'était jamais arrivée. Et aussi, tu ne fais pas parti d'une famille mafieuse ou quoique ce soit? Je sais jamais ce qui traine derrière les Eliots et leur argent sans fin." C'etait peut-être un peu débile comme question, mais tu préférais être sure que c'était quand meme quelqu'un de respectable.

"Est-ce que je peux te demander quelque chose? Enfin plusieurs choses en fait. Pourquoi est-ce que t'as voulu que je…qu'on garde l'enfant? On aurait tout simplement faire comme si cette histoire n'était jamais arrivée. Et aussi, tu ne fais pas parti d'une famille mafieuse ou quoique ce soit? Je sais jamais ce qui traine derrière les Eliots et leur argent sans fin." Evidement, je devais passer par là. Me présenter dans les normes et lui expliquer pourquoi je voulais garder cet enfant avec elle. J'étais bête, c'était le plus important. Je mettais quelques secondes avant de bien réfléchir par où commencer. Alors, je vais d'abord me..présenter dans les normes. Je suis Elios Di Fabio, j'ai 22 ans et je suis natif d'Italie. D'où mon léger accent. Et non, je ne fais pas partis de la mafia loin de là, ne t'en fais pas ! Je suis en fait.. le prince héritier d'Italie. Ouais ouais prince ça fait un peu genre big boss, conte de fée machin mais pas du tout. J'essaye de me construire une vie normale même si c'est compliqué parce que la maison royale est pas très chaleureuse étant donné que par le passé, j'ai fais beaucoup de conneries. Ce monde.. je l'aime pas, ça me plait pas ! J'analysais un peu sa réaction et je riais moi-même. Et pour l'enfant, c'est simple. Déjà ôter la vie à quelqu'un c'est horrible et je suis sûre que tu t'en serais voulu toute ta vie. J'assume ce que je fait, mes décisions, mes erreurs, tout. Je suis loyal et j'aime pas lâcher les choses comme ça tu vois ? Ce serait juste puéril de te demander, juste par fierté ou à cause d'un statut social, de ne pas garder cet enfant.. Enfin bref, et toi alors ? Dis moi tout..

Elios commençait alors a te parler de lui, et plus ils en parlaient, plus tu te demandais dans quoi tu t'étais lance. Un prince héritier de la famille royale, cela allait dire plein de protocoles et de trucs formels que tu n'aimais pas spécialement. Mais peut-être que cela ne sera pas le cas et que tu seras juste garder dans l'ombre. Enfin, tu verrais bien par la suite, mais aux moins, tu pouvais être sure que c'était quelqu'un de bien, quelqu'un qui ne pétait pas plein d'argent et qui le sortait devant le nez de quelqu'un. Il t'expliqua alors pour l'enfant. Il avait raison, que tu aurais surement fini par avoir des remords, t'étais pas une tueuse d'enfant. Il te dit également qu'il ne pouvait pas te demander de ne pas garder l'enfant juste par fierté. Il avait raison, d'un cote, meme si c'était toi qui avait d'abord voulu de ne pas garder l'enfant. Mais ça c'était parce que tu avais découvert qu'il était un eliot. C'etait alors a ton tour. Tu pris une grande inspiration. Toi qui n'aimait pas parler de toi, tu étais un peu oblige sur le coup. "Alors, je m'appelle Tennesse Crossroad, j'ai 22 ans, je suis américaine de nationalité, mais je suis née au Japon et j'y ai vécu pendant mon enfance, donc il m'arrive parfois de parler japonais comme sans que je me rende compte. Euhm, mes parents travaillaient pour la NASA, ils étaient assez connu également, notamment dans le développement de satellites, du moins jusqu'a leur mort. J'ai en suite été rapatrier dans un orphelinat a Nashville, et fin, c'était pas très facile quand tu viens d'une famille très riche que tu te retrouves la-bas entoure des filles qui te cherchent la merde. Mais bon, ça a réussit a m'ouvrir un peu sur le monde et la réalité. J'ai été adopte par un homme qui a pas mal d'influence dans la NASA et fin, si je te disais que j'suis sensée être chez les Eliots, ça te surprendrait? J'ai juste refuser de me plier a des ordres, et du coup, pour me rebeller et voir jusqu'a ou allait mes libertés, j'ai decide de commencer le strip et voila…T'as pas besoin d'avoir pitié de moi, parce que j'en veux pas. J'ai fini par me faire a l'idee qu'il y avait une raison derrière tout ce que j'avais vécu." Tu ne savais pas trop quoi d'autre ajouter, surtout que c'était bien la première fois que tu en disais autant sur toi.