(mingyu) visite pour coloc

25 septembre midi. sa montre sonne. son probable nouveau colocataire ne va pas tarder à arriver, maël à hâte de le rencontrer. même s’il n’a pas réellement besoin de colocataire, pouvant aisément payer son loyer, il en a fait la demande pour ne pas être seul chez lui et pouvoir élargir son cercle social. deux personnes se sont proposés, et c’est mingyu qui arrive en premier pour visiter le bien immobilier. le pire dans tout ça ? c’est que les deux auraient pu se rencontrer bien avant aujourd’hui puisqu’ils sont au même niveau d’études et dans la même matière : la médecine. d’ailleurs, le français a hâte d’en apprendre un peu plus sur cet homme. il semble des plus discret, espérant pouvoir s’entendre avec lui.

Il en a besoin, de cette coloc. Il a besoin de lâcher son appartement trop cher pour pouvoir mettre plus de sous de côté, en envoyer à son père pour le traitement de sa mère. Il en a besoin de ce foutu logement partagé. Le gosse passe une main sur son visage, écrase sa clope sous le talon de sa chaussure et vérifie que son chien le suit toujours. Fidèle compagnon qu'il n'abandonnera jamais. Lui qui a toujours été là dans les pires moments de sa vie. Comme dans les meilleurs aussi. Il vérifie à nouveau l'adresse, observe ensuite l'immeuble. Bel endroit, différent de là où il vit actuellement. Il n'attend pas plus longtemps pour enfiler la laisse à son chien et se rend devant l'appartement. Il sonne, un peu nerveux. Étrange d'être anxieux pour si peu. Enfin, la porte s'ouvre sur l'hôte et Mingyu sourit légèrement. « Salut, je viens pour la visite ! J'espère ne pas être en retard. » Alors qu'il est ponctuel. Il tend la main pour serrer celle du jeune homme qui lui fait face et entre. Première chose qu'il fait, c'est de retirer ses chaussures. L'éducation coréenne qui reste ancrée dans ses habitudes. Et ça ne changera jamais. Le chien profite pour renifler un peu l'inconnu puis essayer de renifler autre chose dans l'appartement sans pour autant quitter les jambes de Mingyu. « Le question est sympa je trouve ! »

l'appartement est cool, maël y a tous ses souvenirs avec loïs. il aurait probablement dû s'en débrasser, mais c'est assez compliqué de retrouver quelque chose d'aussi bien placé dans boston. les appartements ne sont pas légions. mais, avec de probables nouveaux colocataires, maël part avec l'esprit de créer de tout nouveaux souvenirs dans ce logement. la sonnerie retentit dans l'appartement, le français se dépêche d'ouvrir la porte et découvrir son interlocuteur. il l'a déjà aperçu, mais jamais parlé, effectivement. salut, mingyu! lui dit-il alors. non, pas du tout, pile à l'heure. sourit-il. ils se serrent la main, le laissant pénétrer dans l'appartement, il y retire ses chaussures. le chien est magnifique, remarque-t-il, mais il n'ose pas le caresser. je peux le caresser? il s'appelle comment? remarquant rapidement rapidement qu'il s'agit d'un mâle. j'espère que l'appartement te conviendra, surtout. là tu as le séjour, avec la cuisine ouverte, juste ici. lui présente-t-il en premier lieu.

Quartier sympa, logement sympa. Ça le changerait du taudis dans lequel il vit. Il observe Maël puis baisse les yeux vers Soju qui ne le quitter pas. Il hausse les épaules. « Bah... Tu peux essayer, mais pas sûr qu'il accepte. Mais rassure toi, il ne mord pas. » Il ne peut s'empêcher, lui, de caresser la tête de son chien. On ne peut pas dire qu'il soit vraiment sociable celui là. « Il s'appelle Soju... » Les vrais savent. Il s'avance alors dans l'appartement, observant les pièces. La cuisine est jolie et spacieuse, de quoi lui donner l'occasion de cuisiner. « Il n'y a pas de travaux à faire ? Je sais bricoler. Enfin, je me débrouille quoi. J'ai bien dû apprendre de moi-même, vu l'appartement que j'ai actuellement et vu que le propriétaire ne se bougeait que rarement... » Les fuites et autres petites réparations ça le connaît. Il ne se gêne pas pour ouvrir la fenêtre et observe le cadre du quartier. « Vraiment, c'est chouette par ici. C'est plus calme que là où je vivais. » C'est sans doute pour ça qu'il a pris un chien en vérité. Pour éviter que des petits malins décident de venir visiter son appartement. Quoi qu'il n'y avait pas grand chose de précieux. Il se tourne vers Maël. « Je ne suis pas quelqu'un de chiant, je suis rarement là. Tu sais bien, étudiant en médecine on a besoin de calme pour étudier. J'ai une préférence pour la bibliothèque. Hum, je crois que ma seule exigence, c'est qu'on ne marche pas partout dans l'appartement avec nos chaussures. Je ne sais pas si tu connais l'éducation asiatique, mais on retire toujours nos chaussures dans l'entrée. Je nettoie même les pattes de mon chien pour éviter que les bactéries extérieures n'entrent dans l'appartement... » Ça peut être chiant aux yeux des autres mais c'est une habitude dont Mingyu ne peut se passer. Et ça risque de le faire beaucoup souffler si les garçons ne font pas au moins ça. Pour le reste, il s'en fiche. Il pose un regard sur la cuisine. « Et aussi, une place pour mon cuiseur à riz. » Deux choses non négociables.

alors que l'asiatique pénètre dans l'appartement, maël s'intéresse rapidement au chien qui l'accompagne, en lui demandant alors comment il s'appelle et s'il peut se permettre de le caresser. son invité lui indique qu'il peut essayer sans toutefois être certain que l'animal accepte, précisant par la suite son nom. soju, ok. il note dans un côté de sa tête, pour ne pas oublier. s'accroupissant vers le chien, maël tente d'approcher sa main pour le caresser. après cela, le français décide de faire visiter l'appartement à son probable futur colocataire. en premier lieu, il lui montre le séjour donnant sur une cuisine ouverte, entièrement américaine. aucun travaux à prévoir, pour le moment. l'appartement a une dizaine d'année, tout est ok de ce côté-là. assure-t-il à mingyu. il se tourne vers lui, hochant la tête. le quartier est calme, je n'ai jamais eu de problèmes à signaler depuis que j'y suis. lui annonce-t-il. il lui parle de son quotidien, mais également de ses exigences. ne t'inquiète pas, je comprends totalement ça. chez nous aussi, on enlève nos chaussures, c'est plus propre, oui. il passe sa main au niveau de son menton. les seules fois où j'autorise les chaussures, c'est lorsque je fais une soirée. et généralement, je nettoie tout de suite à la fin de soirée. lui avoue-t-il. il se met à sourire à sa seconde remarque. comme tu vois, il y a de la place dans la cuisine... puis, maël décide de lui présenter la salle de bain commune, ainsi que les deux chambre, à choisir entre lui et novel. et les chambres, vu que tu es le premier, tu as le droit de choisir, du coup.