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Pas de porte dépassée, deux âmes qui pénètrent les murs, l’appartement aux divines effluves féminines. Billes qui se perdent rapidement dans l’espace, décrypté son jardin secret. L’espace de quelques secondes, le temps de retirer tes chaussures à l’entrée, baskets déposées sur le côté. Regard qui retombe sur ce miroir dans l’entrée, une paume de main qui s’accroche dans les cheveux, arranger les frasques de l’air engouffré dans l’habitable de la voiture, fraction de temps en arrière. L’arôme vanille de ton cocktail se découvre encore sur tes lèvres, à t’en demander quel goût pourrait bien avoir les siennes. Place à la patience, maitre mot de cette connexion. Vous deux, à vous laisser vous découvrir. Tu suis sa silhouette à travers l’appartement, s’engouffré dans sa chambre, pouvoir reconnaitre l’odeur de son parfum qui se laisse percevoir, encore intact dans l’atmosphère. Veste retirée, déposée sur le dos de cette chaise. Je pensais qu’on aurait croisé ta coloc comme tu m’avais dit qu’il fallait qu’elle se repose. Les phalanges qui remettent en place, machinalement, cette bague portée à un de tes doigts. L’un d’eux qui touche ce parfum du bout des doigts, celui reposé sur l’étagère devant toi. Un bon choix. C’est marrant comme sur toi il prend bien plus de force qu’il n’en a de base. L’expérience de la parfumerie de luxe, qui parle, peut être aussi le dragueur qui se loge dans le creux de tes entrailles. Regard calculateur qui découvre au peigne fin les coins de sa chambre. Découvrir de sa personnalité, sans même lui parler. Traquer ses défauts les plus grossiers. Savoir reconnaitre que son organisation est peut-être une nouvelle sorte de rangement bordélique. Tu seras faire abstraction de ce détail en trouvant refuge dans ses yeux foncés.
@Aya Wolford
bonus visuel, sa tenue.
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