(borowski) reunion of sisters

reunion of sisters

TW : aucun
Ma soeur m'avait proposé de vivre avec elle, le temps que je rebondisse. Que je sache quoi faire. Où habiter. Je n'arrivais pas à me défaire de l'appartement, mais en même temps, je n'arrivais pas non plus à y aller. Y vivre, seule, avec Benjamin. Alors que c'est là que tout a commencé avec Gresham. La cuisine, notre chambre. La nurserie que l'on avait commencé ensembles. Tout me rappelait mon ex. Je ne savais pas quoi faire : surmonter mes souvenirs, ou tenter de tout oublier, vendre l'appartement et aller autre part. Commencer une nouvelle vie avec mon fils. J'étais perdue. Je ne voulais pas non plus trop m'imposer chez ma soeur. Je ne comptais pas rester trop longtemps. C'est pourquoi j'avais amené le strict minimum. Je prenais cet emménagement comme des petites vacances auprès de ma sœur, que je n'avais pas vu depuis pas mal de temps. Coucou Ema. Dis-je alors que je posais Benjamin au sol pour venir faire un léger câlin à ma soeur. Nous étions proches, mais pas tant que ça. Nous nous étions perdu de vue avec ce qui m'était arrivé. On s'était retrouvé, puis j'avais connu Gresham et je m'étais totalement donnée à lui. Ne donnant pas trop de temps à ma chère soeur. Il était peut-être temps que l'on se retrouve, non ? Je repris Benjamin dans les bras pour le montrer à Ema. Ce bébé sourire. Il lui offrit même un sourire, et cela me fit sourire à mon tour. Son bonheur est contagieux.

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Reunion of sisters.

with @Lilly-Ann Borowski and Emanuella J. Borowski
warning : évocation de maladie - décès
the 09.21.2022 chez Emanuella, Harbor Area
Nerveuse. C’est ainsi qu’Emanuella se trouve tandis qu’elle les attend tous deux : Lilly-Ann et Benjamin. Ils ne font pas partis de sa vie comme elle le souhaiterait et s’en veut. Car elle a sans nul doute été envahissante et trop exigeante avec sa jeune sœur, bien que ses raisons restent pour elle compréhensives. Le fait est qu’elle a fini de comprendre ce qui motivait sa Lilly. L’étouffer pour mieux la protéger n’était qu’un rappel douloureux de ce qu’elle avait vécu et même si elle est sujette aux drames dans son existence, sa jolie sœur est parvenue - elle pense - à mieux rebondir après cette énième tragédie. En même temps, elle n’était pas kidnappée, mais sincèrement amoureuse et heureuse avec Gresham, son ancien fiancé. Bien sûr, Em’ lui en a énormément voulu lorsqu’elle a su qu’il s’établissait à Londres pour encourager leur Lilly à entrer à Harvard. Elle a même cru qu’il la trompait et avait une double vie ! Mais cela, c’était avant de faire ses propres recherches qui n’ont débouché sur rien, lorsqu’il lui a passé un coup de fil. Il savait ce qu’elle s’essayait de faire et lui à expliquer ses motivations. Il avait lu un jour le témoignage d’une épouse qui avait perdu son mari. Ce dernier lui avait laissé un mot qui disait ceci : « profite de cette semaine sans moi ». Et au verso, il était inscrit quelque chose du genre : « car tu te rendras compte que tu peux vivre sans que je sois présent à tes côtés et tu devras continuer, promets-le-moi ». Cela l’avait ému, Emanuella, parce qu’elle avait immédiatement compris la teneur de ce message. Il était mourant et ne désirait qu’une unique chose : que sa Lilly-Ann vive ses rêves en étudiant à Harvard. Puis en vivant ainsi, l’un sans l’autre, elle apprendrait à exister sans sa présence à ses côtés, ce qui l’inciterait à continuer lorsqu’il ne serait plus. À la fin de leur conversation téléphonique où elle lui avait fait la promesse de ne rien souffler à sa sœur, la blonde s’était effondrée, car elle craignait le pire.
- « Bonjour Lilly. » Elle répond, dans un sourire, ses prunelles emplies de scintillements dû à l’émotion de ses souvenirs. « Entrez. » Elle continue, laissant sa sœur se débrouiller seule malgré son envie de lui prêter main forte. Répondant à son accolade, la détective privée sourit dès lors que Benjamin se trouve à sa hauteur. « Bonjour mon cœur. Je suis tata Emanuella. Ou tata Ema. » Elle sourit de plus belle et écrase rapidement une larme avant que sa sœur ne s’en aperçoive. « Comme tu es beau. » Elle s’apprête à continuer, mais s’arrête, préférant éviter le fait que ses yeux sont exactement ceux de son père en commentaire à sa petite sœur. Alors, déposant un baiser sur l’une de ses joues de son neveu, elle reprend : « Je t’ai fait un double jeu des clés. Il y a deux autres chambres, donc, tu n’as cas choisir celle qui te convient le mieux. » Se frottant légèrement le front, elle ajoute : « Au cas où, il y a un berceau pour Benjamin. » Sa nervosité monte crescendo parce qu’elle marche sur des œufs. Elle s’interdit de l’étouffer, de la brimer ou même de lui remémorer des souvenirs, alors elle fait comme elle peut, Em’, ne sachant d’ailleurs où positionner ses mains, tant elle se trouve à la fois fébrile et agité.

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@Emanuella J. Borowski

TW : aucun
Il semblerait que nous soyons toutes les deux nerveuses face à cet emménagement. Par le passé nous avions été plus ou moins proches. Jusqu'à ce que je m'éloigne de ma famille à cause de mon ex. Et maintenant, elle était telle une inconnue à mes yeux, sans vraiment que je ne le veuille. Je ne me sentais proche de personne. Seul Gresham avait réussi à me faire sentir de l'attachement envers lui. Et maintenant je devais faire sans lui. Je devais être forte pour Benjamin, pour ne pas le traumatiser. J'avais peur qu'il sente que quelque chose n'allait pas en moi. J'essayais de ne pas pleurer en sa présence, mais à chaque fois qu'il me regardait, je pensais à Gresham. A chaque fois qu'il me souriait, j'en souriais les larmes aux yeux. C'était plus fort que moi. J'avais alors accepté de venir vivre chez ma soeur, le temps de me reposer un peu, mais surtout de voir ce que je pourrais faire de ma vie. Continuer Harvard ? Rester ou quitter Boston ? Tu veux le prendre ? Lui demandais-je alors qu'elle se présentait à Benjamin. Puis je le lui donnais, pour qu'ils fassent plus amples connaissances. Je restais au niveau de mon fils afin qu'il continue de me voir et qu'il ne se mette pas à pleurer. Ayant une relation assez fusionnelle avec lui. C'est gentil merci. Puis lorsqu'elle me dit qu'elle avait un berceau, j'en fus gênée. Oh mais fallait pas... J'aurais dormi avec lui. Pensant alors qu'elle avait acheté le berceau exprès pour lui.

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@Lilly-Ann Borowski

TW : évocation de disparition - décès - orphelin d'un père
Anxieuse, mais heureuse. C’est ainsi qu’Emmanuelle se trouve tandis qu’elle accueille sa Lilly-Ann, ainsi que son fils. Car malgré le fait qu’elle l’ait retrouvé et qu’elle soit libérée de son bourreau, Em’ a la sensation qu’elle n’a pas récupéré sa sœur. Ce n’a jamais été le cas puisque Gresham est apparu jusqu’après ce drame et une nouvelle fois, Lilly s’est jeté corps et âme dans une relation interdite pour devenir sérieuse jusqu’à avoir un enfant. Seulement, Benjamin est déjà orphelin de son père. Alors, est-ce un avenir radieux qui l’attend tandis qu'il a déjà essuyé un premier abandon ? À la vérité, la détective privée ne sait pas quoi penser. Elle voudrait que sa jeune sœur réalise qu’elle n’est pas obligée de vivre au travers d’une relation, mais aussi qu’elle se doit d’être forte et responsable pour son garçon. De plus, la blonde souhaiterait qu’elle la remarque enfin, elle. Sa sœur. Celle qui a tout abandonné lorsqu’elle a appris pour ce monstre prénommé Clint. Car c’est sa vie toute entière qu’elle a laissée à Londres pour elle et uniquement pour elle. Mais Lilly ne semble ni voir, ni comprendre ce qu’elle a vécu. Alors, fixant cette dernière, elle acquiesce finalement à ses mots pour prendre Benjamin dans ses bras.
- « Coucou toi. » Elle murmure contre le visage du bambin, le bout de son nez frôlant sa joue ronde. « Je suis ta tata. Je serais toujours là pour toi. » Elle continue, occultant tout autour d’elle pour poser de nouveau son regard sur sa sœur. « Ce n’est rien. » Elle se contente de répondre en ce qui concerne les clés pour reprendre : « Tu fais évidemment comme tu le souhaites. Le berceau peut rester pour faire joli dans la chambre. » Elle ne veut pas la contrarier, ni qu’elle se sente mal à l’aise. « C’est comme vous préférez tous les deux. » Puis, elle embrasse la joue de son neveu, heureuse d’enfin faire sa connaissance.

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@Emanuella J. Borowski

TW : aucun
Anxieuse j'étais, de venir habiter chez ma soeur. Nous n'étions plus aussi proche qu'il y a des années. De ma faute ? Surement. D'avoir aimé la mauvaise personne. De ne pas avoir été assez forte pour m'en aller. Et c'était comme si Ema était une étrangère. Mais elle devait surement ressentir la même chose. Je tentais tout de même de faire un pas vers elle en venant emménager chez elle. Pour moi, évidemment, le temps de savoir ce que j'allais faire de cet appartement. Mais aussi pour nous, pour notre relation fraternelle. Que l'on puisse un peu se retrouver. Car il est difficile de se retrouver en ne se voyant que trois fois par mois. Non c'est adorable... vraiment. Je ne voulais pas déranger alors je n'avais pas emmené son berceau. Pensant pouvoir dormir avec lui. Il a du mal à dormir avec moi... je crois qu'il est déjà pas mal indépendant. J'étais donc réellement heureuse d'avoir un berceau dans notre chambre. Ema était une supe grande sœur. Est ce que tu as besoin que je fasse quelque chose ? Le temps qu'elle fasse plus ample connaissance avec son neveu. Tout en attendant sa réponse, j'allais en direction de notre chambre afin de déposer les affaires et être libre de mes deux bras.

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@Lilly-Ann Borowski

TW : évocation de disparition - décès - orphelin d'un père
Avoir Benjamin dans le creux de ses bras est semblable à un instant précieux pour Emanuella. Elle aimerait ne plus le laisser, l’apercevoir toujours du coin de l’œil, bien qu’elle sache qu’elle ne le peut pas. Car si Lilly est sa jeune sœur, elles ne se voient pas énormément, pour ne pas dire trop peu. Seulement, la blonde ne souhaite pas refaire les mêmes erreurs. Elle apprend de celles qu’elle a pu commettre et à présent, c’est comme à tâtons qu’elle avance avec cette dernière, pour profiter de l’instant présent, notamment avec son neveu. Répondant par un sourire à ses mots, elle continue de parler au creux de l’oreille du bambin, pour le rassurer et lui faire également des promesses. Après un énième baiser sur l’une de ses adorables joues, elle répond, dans un large sourire :
— « Il aura toujours besoin de toi. Il aime certainement gigoter. Peut-être beaucoup trop, n’est-ce pas, petit amour ? » Elle s’adresse à Benjamin pour sourire plus encore, comme elle ne l’a plus fait depuis longtemps. « N’hésite pas à te servir du berceau, du coup… » La détective ajoute avant de se pincer les lèvres, ayant peur de marcher sur des œufs lorsque Lilly disparaît dans la chambre qui leur est dédiée. Patientant avec son neveu, Em’ s’installe sur le canapé pour le garder tout contre elle et répondre, une fois sa petite sœur ayant réapparu : « Tu pourrais regarder dans les placards de la cuisine, ainsi que dans le frigo, s’il vous manque quelque chose ? J’ai fait de grosses courses, mais on ne sait jamais. » La trentenaire s’est d'ailleurs démenée pour dénicher la meilleure nourriture pour enfant en bas âge. « Que désires-tu dîner ce soir ? » Elle ajoute, puisque la cuisine est ouverte et donne sur le salon et la salle à manger, décorer et meubler dans le style scandinave.

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@Emanuella J. Borowski

TW : aucun
Avoir ma soeur de nouveau dans ma vie me fait bizarre. Je ne pouvais compter que sur moi depuis bien longtemps. Je me croyais seule. Et il s'avère qu'elle ne m'a pas oublié. Qu'elle veut me retrouver, et au fond, ça me fait chaud au coeur. De savoir que je ne suis plus totalement seule. Que j'ai du soutien et une de mes soeurs à mes côtés. C'est surement ça ouais ... Bien que je passe énormément de temps avec mon fils, il m'arrive de ne pas forcément bien le comprendre et être totalement à la plaque de temps en temps. Ca sera fait. Même si j'aurais aimé dormir avec lui, sentir que je ne suis pas seule dans un lit inconnu. D'accord... et où est ce que je peux mettre ce que j'ai ramené moi ? Demandais-je tout en commençant à regarder ce qu'elle avait acheté. Surprise, en voyant tout ce qu'elle avait acheté, ça me faisait plaisir. Elle avait vraiment acheté tout, et n'importe quoi. T'as vraiment pensé à tout. Dis-je tout en riant. En rangeant, je lui répondis. Pizza ? Parce que flemme de faire la cuisine ce soir. J'avais tout simplement envie de terminer de m'installer, de profiter de mon fils et de ma soeur, pour ensuite me reposer. Sans avoir à penser à cuisiner ou même la lessive par la suite.

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@Lilly-Ann Borowski

TW : évocation de disparition - décès - orphelin d'un père

Emanuella se sent combler, en tant que tante, ce qui est déjà en soi quelque chose. Elle ne s’est jamais imaginée mère, bien qu’avec Grayson, elle s’avait songé à un avenir et pourquoi pas un mariage, mais à cause de son enfance, elle n’a jamais souhaité faire naître un bambin innocent dans ce monde qu’elle sait plus sombre que n’importe qui. Ces années au MI 5 lui ont appris ce qui se passe à l’insu des concitoyens et elle s’imagine sans mal ce qui arrive actuellement tandis qu’elles se tiennent dans son appartement. Benjamin calé dans ses bras, elle se voit presque au cœur de l’action lorsque la voix de Lilly résonne de nouveau dans la pièce. Ne sachant que dire de plus au propos de Benjamin qui préfère dormir seul, la blonde se mordille sa lippe inférieure et prononce, hésitante :
— « La chambre que je t’ai préparée était la tienne. » Elle fait une pause, essaie de tout mettre au clair dans son esprit. « Je veux dire qu’il s’agit du lit dans lequel tu as dormi lorsque l’on a vécu ensemble avant que tu n’emménages avec Gresham. » Elles n’ont pas vécu bien longtemps ensemble, mais la détective privée à garder la chambre de sa Lilly à l’identique en déménageant. « D’ailleurs, ce sont également les mêmes meubles. » Elle termine de prononcer pour évoquer les placards de la cuisine. « Je suis certaine que tu trouveras de la place. Il y en a toujours. » En changeant de lieu de vie, la trentenaire a choisi de s’offrir une cuisine multifonction avec énormément de rangement afin de ne jamais en manquer. « J’ai essayé, en tout cas. » Elle répond à sa jeune sœur au sujet des grosses courses qu’elle a faites, alors que Benjamin se trouve contre sa poitrine. Installer sur le canapé de style scandinave de son immense pièce ouverte, Em’ sourit lorsque sa petite sœur propose qu’elles mangent des pizzas pour le dîner. « Excellente idée, ça fait longtemps que je n’en ai pas mangé. » Car seule, c’est un brin déprimant. « Dis-moi, à quoi veux-tu la tienne ? » Un pizzaiolo se trouve non loin de son logement et ses pizzas sont absolument succulentes ! Désireuse que sa Lilly-Ann les goûte, elle cherche son smartphone du regard, sans délaisser son neveu qui semble s’endormir tout contre elle. « Je crois qu’il s’est trouvé un nouveau doudou. » Elle annonce à sa sœur, dans un large sourire. « Est-ce que tu vois mon téléphone ? Je connais une pizzeria dont tu me donneras des nouvelles ! » Les choses sont plus fluides qu’elle ne l’imaginait et Emanuella en est absolument ravie.

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@Emanuella J. Borowski

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Emanuella semblait être une super tata. A peine avec son neveu, que celui-ci semblait totalement à l'aise contre elle. Et j'en étais presque jalouse, parce qu'avec moi, il s'endort jamais dans mes bras. Il me fait des câlins, il pose sa tête sur moi, il joue, mais jamais il ne veut s'endormir contre moi. Ah je me disais bien que la chambre me disait quelque chose... Et cela me touchait. Je constatais que ma soeur s'était pliée en quatre pour me mettre le plus à l'aise possible ici et cela me touchait. Je la regardais avec Benjamin dans les bras et je ne pus m'empêcher de prendre une photo afin d'immortaliser ce moment si doux, si calme, si apaisant. Je crois que le lit ne servira à rien en fin de compte. Dis-je en riant. Si elle veut dormir avec, qu'elle le fasse. Et tout en continuant à les regarder, je proposais que l'on mange une pizza. Mhh, je veux des patates, du fromage et des lardons dessus. Avec un fond de crème. J'ai mon idée de pizza, mais elle n'a jamais le même nom donc je préférais citer les ingrédients, afin qu'elle puisse voir si son pizzaiolo du coin avait ce que je voulais. Mhh... Je regardais autour de nous, avant de le voir sur un meuble à l'entrée. J'allais le chercher pour le lui donner.

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