(tw) elena rosier: superstar

la plage de sable fin, la musique qui bat son plein, des cocktails remplis sur la table du bar, une équipe de volleyball féminine qui joue, le soleil qui tape sur la peau... c'est incroyable. mais attendez stop. c'est quoi ça ? ce bruit dérangeant, qui vient jusqu'aux oreilles de stan et qui le perturbe dans ce merveilleux moment. un sursaut. les yeux qui s'ouvrent péniblement. attendez.. quoi ? putain de rêve. il est juste à boston, avachi dans son lit, la pâteuse à cause de la vodka de la veille. et le responsable de ce vacarme : son téléphone qui n'arrête pas de s'allumer, assailli de messages et d'appels. difficilement, stan se lève pour rejoindre le salon où était encore endormis agathe et gusto. un petit rire s'échappe des lèvres de stan quand il voit la bave couler de la bouche de la dudley. s'avachissant sur le canapé, l'australien se décide finalement à regarder d'où venait toute cette agitation de bon matin. ses yeux s’écarquillent à la vue de la première chose qui s'affiche lorsqu'il déverrouille son téléphone. les souvenirs de la veille qui remontent. par réflexe, il jette son téléphone à côté comme pour se dédouaner de ce qu'il venait de voir. manque de bol, il atterrit sur la tête d'agathe. – C'EST LA MERDE LES GARS ! DEBOUT ! et là c'était un euphémisme. pourquoi il avait parlé de cette putain de vidéo ?? et surtout, pourquoi est-ce qu'ils avaient eu l'idée de la publier ?

@Augusto Calabrese & @Agathe de Belgique-S & @Elena Rosier

Je courrais dans tous les sens, en essayant de fuir toutes ces personnes qui étaient devenues littéralement des géants. Je fuyais même Nora-Blue qui me poursuivait et je l'entendais me dire: Agathe attends-moi! Pourquoi tu me fuis? J'ai pu de vomi dans les cheveux, je te JURE. Agathe de Belgique-Schueller, J'AI MAL AUX PIEDS À CAUSE DE TOI. Et boum, un objet non identifié atterrissait sur ma tête et je sursautais vivement en criant de douleur -et de frustration, oh que j'suis pas d'humeur là.- Je massais ma tête en priant pour pas voir de sang sur ma main, en apercevant vite fait un téléphone qui m'appartenait pas. J'entendais ce que Stan disait mais moi, j'avais pas encore digéré de me faire sortir de mon sommeil oklm, sans avertissement. « TU PEUX AUSSI ALLER TE FAIRE FOUTRE, ÇA ME PARAÎT ÊTRE UNE BONNE OPTION. » j'assimilais rien, j'savais même pas où j'étais. J'suis qui? Où suis-je? J'suis dans une autre dimension, c'est sûr. Ah bah non, en me retournant j'apercevais Gusto qui était juste à côté de moi. Okay donc j'suis Agathe et c'est pas chez moi. Mmh, j'adore ce genre de réveil. Bon ok, c'est la merde les gars, debout. Mon premier réflexe était de baisser mes yeux pour m'examiner et voir si j'étais encore habillée.. ouais ok, rien à signaler. 1) J'ai pas trompé mon mec, 2) mais j'me souviens d'un action ou vérité de la veille. Qu'est-ce qu'on a fait? Au moment où j'étais en train de réfléchir aux différentes hypothèses, le téléphone s'allumait et j'regardais les messages sur l'écran de verrouillage. Mon regard se posait ensuite sur Stan. « Oh shit. »     

des cris de fonds le tira de ses rêveries fantasmatiques dont belly était le protagoniste principal. flou complet sur le scénario de ses songes, vu son sommeil profond et son incapacité à se rappeler des événements qui l’ont conduit à ce sommeil, mais gusto avait pris conscience du caractère imaginaire de la scène lorsque belly s’envola dans les airs en forme de ballon en croassant brutalement au point de lui en percer les tympans. belly ne savait pas voler. lui non plus d’ailleurs, non ? personne ne savait voler. par contre, le croassement entendu ressemblait drôlement à la voix d’une de ses amies de longue date. agathe. « agaaaaaathe, va imiter le corbeau ailleurs s’il te plaît ! » une supplication, les yeux fermés, gusto encore coincé dans l’entre monde des rêves et de la réalité. puis une voix autre s’ajoute. plus grave, plus imposante, plus urgente, beaucoup plus.. urgente ? stan ? déboussolé, l’italien s’extirpa net de son état somnolant, son corps suivant automatiquement le choc du réveil et en moins de deux, il était sur ses deux pieds, en position défensive. « quoi quoi quoi ? qu’est-ce qui s’passe ? on nous attaque ? j’ai fait six mois de karaté, je peux les prendre, ils sont où ?! » l’incompréhension totale du réveil, les neurones qui refusaient de se connecter, les souvenirs de la veille visiblement encore endormis au fin fond de son cerveau. ses yeux firent un tour circulaire de la pièce - chez stan, ok, cool - avant de tomber sur ses deux acolytes, tous deux manifestement alarmés devant leur téléphone respectif. « ok personne ne nous attaque..  » bingo gusto. il laisse tomber ses bras, sa position, se laisse retomber sur le lit, sourcils froncés avant de prendre à son tour son mobile. le lien se fait assez vite dès l’instant où ses yeux rencontrent une notification. « stan ? dis moi que la vidéo que t’as publié n’est pas ce à quoi j’pense » des flashs qui lui reviennent en esprit, l’alcool coulant à flot, un défi lancé par l’ébriété… « ohhhhhh »

réveil brutal, irréel, seulement deux petites heures après la fin de son long shift de nuit. le téléphone en main, figée, elle avait tiré de ses son peu de sommeil de repos par une succession de messages de sa cousine, visiblement en détresse. qu’elle le pensait. le téléphone actuellement en main, elle a très vite découvert, elena, qu’elle devait être celle en état de détresse. des messages écrits et vocaux, la voix fébrile, troublée. elena, une vidéo circule sur le compte d’un certain stan et je sais pas trop ce qui se passe ni si c’est possible mais la nana a l’air d’avoir le même tatouage que toi (…) l’amorce qui déclencha la bombe. tatouage, en bas des reins, sans doute commun mais le propriétaire du compte n’était pas, lui, commun. elle se trouvait à l’instant même devant cette vidéo entre les mains, une vidéo postée sur son meesta, une vidéo en ligne. pas besoin de regarder l’intégralité, quelques secondes lui suffisent à reconnaître le décor, l’ambiance, l’angle, la position, son propre corps. en ligne. sur internet. ses mains tremblèrent, tous les muscles de ce même corps se contractèrent qu’une colère noir l’envahissait petit à petit. le sentiment humiliation avait décidé de s’inviter également dans la course après quelques minutes de paralysie, et des larmes coulèrent sans permission sur ses joues rosies par une furie intérieure. c’était un putain de cauchemar. dites lui que c’est juste un putain de cauchemar s’il vous plaît.

elle ignorait à quel moment elle avait réussi à ordonner ses membres de se mouvoir mais après de longues minutes à signaler le post et appeler sa cousine avec panique et indignation, elena se trouvait dorénavant devant la porte de celui qui venait de signer son arrêt de mort. elle ne prit même pas une seule respiration avant de marteler la porte de ses poings destructeurs, elena. « STAN ! J’AI VU TA PUTAIN DE BAGNOLE A LA CON DEVANT, JE SAIS QUE T’ES LA, OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE ! » les pupilles dilatées, aussi noires que l’encre de chine, elle réveillait sans aucun doute tout le bâtiment avec ses cris stridents mais c’était actuellement le cadet de ses soucis. stan était sa préoccupation courante, sa très importante préoccupation qu’elle s’empresserait de gérer, au plus vite. « JE TE JURE QUE SI TU N’OUVRES PAS D’ICI 5 SECONDES, JE REDESCENDS ET JE VAIS FAIRE MUMUSE AVEC TA PRÉCIEUSE VOITURE STAN ! » et ce n’était que la menace et l’action la plus douce qu’elle gardait en réserve.  

c'est la merde. la merde, la merde, la vraie bonne merde. – calme toi le pompon agathe, c'est grave ce qui se passe ! et elle n’arrangeait rien en lui hurlant dessus à cause d'un coup de téléphone, franchement. gusto sort à son tour de sa torpeur, prêt à casser la gueule de quiconque voulait les attaquer avant de très vite réaliser que le danger n'était pas dans ces murs, mais bien dans le téléphone que stan venait lâchement de jeter sur la tête d'agathe. les deux en viennent rapidement à faire le même constat que stan. constat moche, imbécile, qui annonçait de grosses emmerdes à venir s'ils n’agissaient pas vite. l'australien reprit son téléphone, laissant défiler les messages et appels d'alerte, constatant avec soulagement qu'elena n'en faisait pas parti. elle n'avait probablement rien vu pour l'instant et tant mieux, il avait donc le temps de supprimer cette vidéo de malheur. – si gusto, c'est exactement ce à quoi tu penses ! il faut la supprimer, maintenant. les mains qui s'agitent sur son téléphone, pour essayer de supprimer la publication mais évidemment, un message d'erreur apparût sur l'écran. – ça marche pas. CA MARCHE PAS. pourquoi ça marche pas ? et merde, le son qui s'active en même temps, laissant se mélanger aux cris de nervosité de stan des gémissements beaucoup trop expressifs. téléphone mis en veille pour calmer cette cacophonie, stan tente de se détendre. pour mieux agir. – ok. on se calme. elle n'a pas réagi, no stress, elle l'a sûrement pas vu pour le moment, on va.. son sang se glace. un tambourinement se fait entendre dans le couloir, des hurlements qui vont avec et autant dire, qu'il ne fallait pas être un génie pour comprendre qui était derrière cette porte. le regard perdu de l'australien se posa sur ses deux amis. hors de question, ils allaient sagement attendre qu'elle reparte et qu'il puisse régler ça par téléphone avec elena. – personne ne va ouvrir cette porte, chuchote-t-il, avant que d'autres menaces viennent à ses oreilles. quoi ? non ? pas sa voiture ! les poings serrés, il réfléchit un moment avant de pointer du doigt agathe et gusto. – allez lui ouvrir. dites lui de pas toucher ma voiture ! vaut mieux que ce soit parce que si c'est moi... putain ma voiture ! qu'il pesta, beaucoup trop fort finalement parce qu'elena pouvait clairement l'entendre depuis le couloir.

@Augusto Calabrese & @Agathe de Belgique-S & @Elena Rosier

Own il a un problème contre les corbeaux Gusto? Il savait que les corbeaux pouvaient arracher les yeux de l'homme? J'dis ça parce que c'était la prochaine étape d'ici quelques minutes, ou secondes, des volontaires? - pour m'venger de ce téléphone reçu en plein sur la tête.- Je laissais ma main sur mon crâne, en plissant les yeux. Ça faisait mal putain. – calme toi le pompon agathe, c'est grave ce qui se passe ! Me calmer, moi? C'était exactement le truc à pas m'dire. Nop, ils n'ont vraiment pas choisi leur journée pour commencer à m'faire chier. J'avais la gueule de bois, j'me faisais dire de fermer ma gueule et en plus, j'étais assommée par un fucking portable de merde. Alors non, j'me calmerais que quand j'en aurais envie et il était sept heures du matin. Calmos. M'enfin, là je comprenais rien. C'est en lisant les notifications que je commençais à réaliser le tout. « stan ? dis moi que la vidéo que t’as publié n’est pas ce à quoi j’pense » Ah ouais ok, omg what the fuck. Stan reprenait le portable, ses doigts appuyaient partout sur l'écran. – ça marche pas. CA MARCHE PAS. pourquoi ça marche pas ? Je tournais ma tête vers Stan, qui était littéralement en panique. « Attends, j'vais regarder. » J'attrapais mon téléphone pour le déverrouiller et j'allais directement sur l'application de meets. Effectivement, le premier truc qui s'affichait c'était la sextape. Je la signalais, ptêtre qu'elle disparaîtrait rapidement grâce à mon intervention. « STAN ! J’AI VU TA PUTAIN DE BAGNOLE A LA CON DEVANT, JE SAIS QUE T’ES LA, OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE ! » J'avais pas encore toutes mes capacités cognitives là maintenant mais, j'crois que c'était la meuf sur la vidéo qui était derrière la porte, prête à la défoncer. Et elle poursuivait en lâchant des menaces. Stan qui venait de nous interdire de lui ouvrir la porte, changeait rapidement d'avis en nous conseillant vivement de le faire. Connaissant Gusto, c'était pas lui qui ferait preuve de courage pour se lever. Quant à Stan, bah c'est Stan. Il aurait préféré se jeter en bas de la fenêtre pour s'enfuir, donc il restait moi. J'avais la réputation de celle qui cassait les gueules autrefois, donc j'imagine qu'ils se fiaient à moi pour la démonter? Les choses avaient changé, j'étais pu cette fille. Je me dirigeais vers l'entrée tout en me demandant si j'devais crier moi aussi ou alors, lui laisser l'éventualité d'avoir une extinction de voix. Faut choisir ses combats mes amis. J'ouvrais la porte. « HEY ON S'CALME. T'as fini? » demandais-je sur un ton fucking insolent. Je la regardais de haut en bas pour jauger un peu le personnage que j'avais devant moi.