JULIET BLAKESLEY ► Céleste Desjardins

naissance
Bas fonds d’new york. début d’vie entre les murs défoncés à force de les avoir trop usés. au milieu des crackers qui s’foutent en l’air pour oublier la vie et les insomnies. gosse foutue d’avance, écorchée vive dès la naissance.

nom(s) & prénom(s)
Blakesley au goût d’féraille, passé qui colle à la peau, qui creuse les entrailles. patronyme qu’elle voudrait effacer, qui l’a trop souvent assassinée. Juliet, parce que maman rêvait un peu d’amour quelque part mais s’est toujours trompé dans les choix.

nationalité(s)
Américaine.

origine(s)
Rien de transcendant, banale américaine mélangée à du sang canadien.

orientation sexuelle
Carapace insignifiante, elle s’abreuve de ces âmes aussi égarées qu’la sienne. En quête d’tenir un jour quelque chose, n’importe quoi sauf rien. Un bout de vie pour réanimer le coeur tombeau.

statut amoureux
Les corps qui s’enchaînent dans son lit, inconnus macabres qu’elle s’force à inviter. des lambeaux de peau différentes à chaque nouvelle nuit, nouvelle odeur qui accompagne mais aucune de leurs mains n’a su la posséder réellement. frivole pour quelques billets froissés.

études
Étudiante en médecine.

bourse
Boursière.

statut social
Pas un rond.

job étudiant
Danseuse au badz et escorte cachée.

maison
pforzheimer house. Parce que Juliet elle a soif de pouvoir, ce besoin qui l’a bouffe de s’en sortir, de ne jamais retomber dans les recoins de son enfance. Elle ne veut plus jamais manquer de rien alors elle s’est toujours donnée les moyens d’y arriver. La détermination qui bouillonne dans l’esprit, elle a toujours été assidue dans ses études. Réelles ambitions qui l’alimente, elle rêve d’un avenir doré.

Juliet elle vient pas d’un milieu aisé, pas d’un endroit où tout tombe entre les mains dans une facilité déconcertante. Elle a pas le bon nom de famille, ni les meilleures école. Et pourtant Juliet elle a toujours eu cette folie des grandeurs, réussir là où on lui disait que ce serait impossible. Pour elle, pour ce qu’elle est. Elle a été déclarée HPI il y a 4 ans, véritable surdouée, elle a sautée une classe au lycée. Elle travaille plus que les autres pour réussir et Harvard, c’était son objectif. Côtoyer la faculté des plus grands de c’monde, elle voulait à tout prix en faire partie. Alors elle a passée des heures à réviser pour les tests qu’elle a eu avec excellence. Elle a travaillée son oral, donner tout ce qu’elle pouvait pour toucher ses rêves du bout des doigts.

Juliet c’est glaciale, à demie inerte. C’est les émotions qui échappent, qui sont à deux doigts d’exploser mais qui restent enfouis. C’est le regard vide, l’âme arrogante qui se pense supérieur quand elle ne vaut pas un clou. Princesse en toc qui veut voler de ses propres ailes. Solitaire, quand le monde lui a déjà fait trop d’crasses, incapable de redonner sa confiance. L’attachement qu’elle fuit coûte que coûte, juste pour ne pas périr d’une énième blessures. Le charisme qui pue à plein nez, c’est la meuf qu’on voudrait toucher du bout des doigts sans jamais vraiment y arriver. Carcasse de plomb, impénétrable, langue acérée, elle envoie valser son petit monde. Elle veut pas qu’on l’aime Juliet, elle veut pas aimer. Elle veut juste briller un peu dans l’fond.

anecdote une l’inconsciente. ça pue la mort ici, l’éthanol et les seringues. ça pue l’angoisse et le désespoir, juliet elle l’a toujours regardé se tuer à petit feu. sa figure maternelle en déficit, défaut de production quand la gosse devient le tuteur et que le tuteur se perd toujours. Juliet elle a grandit trop vite, elle a vieillit d’un coup parce qu’elle a jamais eu le choix. marche ou crève, juliet elle a trop souvent côtoyée ce proverbe. de ses grands yeux ébènes, la mioche elle se mettait à quatre pattes pour admirer un bout de destruction derrière la porte. elle portait une obsession particulière, indescriptible à observer l’aiguille planter la veine. le fil métallique s’immiscer dans la peau lentement, voit l’hématome se former et les yeux se dilater. Juliet, elle avait une obsession malsaine, ou p’têtre juste sa manière à elle de s’enfoncer dans le crâne que jamais, jamais, elle ne finirait comme ça. anecdote deux Corps coloré, épiderme lacéré de coups de ceinture. la peau qui brûle, mégots de clopes qu’on enfonce lentement comme une satisfaction sadique. Beau papa n’est pas si beau finalement. Il est là pour payer les factures et fracturés des os, parce qu’il a les nerfs qui débordent. Parce qu’il est à fleur de peau. Parce qu’il a cette rage incontrôlable qui dégouline de ses phalanges vives. Juliet elle encaisse, se laisse souvent crever sur l’carreau en espérant qu’il s’arrête. Qu’il s’épuise contre ses cotes et que ça l’achève. anecdote trois 14 ans. Maman crève, p’têtre que c’est ce qu’elle voulait dans le fond. Se faire exploser les veines pour mieux quitter ce monde. Parce que ça pue ici, parce que c’est glauque ici. Et tant pis si Juliet reste, elle savait plus comment vivre ici. Adieu maman, égoïste invétérée. Cercueil sec parce que les larmes n’ont pas su couler. anecdote quatre Les services sociaux qui tapent à la porte, parait que les bleus étaient trop flagrants. Que les cris devenaient trop angoissants. Alors ils sont venus sauver Juliet de son bourreau beaucoup trop présent. Fallait lui retrouver un nouveau cocon, une nouvelle vie pour oublier l’ancienne. Mais la vérité, c’est qu’elle est gravée dans la peau. Là, ces cicatrices qui veulent pas s’estomper avec le temps. Ces traces qui restent là pour lui rappeler qui elle est. anecdote cinq Alors Juliet elle a commencée à ce jeu de mort. Lame tranchante qu’elle enfonce dans l’écorce déjà amochée, regarde le pourpre dégouliner comme si ses maux finiraient par s’déverser. Impossible d’arrêter, carnage désespéré qui creuse comme un putain d’abcès. La douleur comme émancipation d’un traumatisme qui s’accroche encore. anecdote six et puis y’a eu toi. Cette alchimie foudroyante, ce lien qui tombe sur le coin de la gueule et qui rend le coeur con. Aveuglé d’ta chaire, de cette présence qui devient trop vite addictive. Antoine. Elle croit bien que c’est toi le remède, que c’est éclats de rire dans des ruelles merdiques ça pouvait pas être rien. Mais ce soir là c’est pas les rires qui font échos, c’est ces voix misérables. Ces voix qui lui rappelle qui elle est, que c’est pas la meuf que tu pouvais imaginer. Pas celle à qui tu fous la bague au doigts. Non, Juliet c’est le péché des nuits sombres, de ces gueules fracassées qui aiment en profiter. Mais tout va trop vite, les coups qui volent, tétanisée sur le bitume, elle voit juste un éclat de sang quand le crâne cogne. et le silence morbide, juste le bruit des sirènes qui tambourinent au loin. anecdote sept Elle se drogue Juliet, nombre incalculables de vices profonds. Elle a trouvée refuge dans la coke, besoin incessant de s’extirper de ses mensonges en dentelles. Ceux qu’elle s’est créée pour se cacher de ce passé tourmentée. Vie inventée, elle cache ses secrets derrière une apparence presque irréprochable.

pseudo GIGI
âge 27 ans toujours.
nationalité française.
forum connu par... moi-même
ILH, j'en pense quoi ? Le forum culte ahah
autres comptes ? @Lena Castiglia
avatar utilisé Céleste Desjardins
crédits images endlesslove
nombre de mots par rp tout dépend du rp
type personnage inventé et pré-lien par @Antoine St-Laurent
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<span class="pris">CÉLESTE DESJARDINS</span> <g1>-pris-</g1> @"Juliet Blakesley"