Maya-Rose Leavester ►Nina Adgal

Ce matin je me suis réveillée avec une drôle d’impression, comme si toute ma vie recommençait à zéro, comme si j’étais capable de faire surgir les premiers jours de ma vie. On dit qu’on est incapable de se souvenir des moindres détails mais tout mes revenu en pleine face. Pendant 23ans, j’ai enfuis tout au plus profond de moi, je ne voulais rien y voir. Je ne voulais plus souffrir comme ça.

je venais de rentrer de l’école, je jouais tranquillement à la salle de jeu. Mes parents, eux discutaient comme d’habitude, sauf que ce jour là, les choses prirent une tournure totalement différente. En effet, je me souviens avoir entendu d’abord des cris, puis des bruits de meubles sourd et puis d’énormes coups. J’avais peur, très peur … C'est quelque minutes plus tard que j'entendis mon père crier un "NON !" ferme et dure. Inquiète et complètement terrifier je me suis dirigée vers la cuisine, là, la découverte fut surprenante. J'avais 7ans, et je me retrouvais témoins d'un crime. Ma mère à tué mon père ...

Depuis ce jour les évènements de ma vie ont été que rébellion et passage de famille d’accueil en centre pour enfants difficile.
La première fois que je suis arrivée au centre, j'ai fais la connaissance d'un jeune garçon, il était éducateur. lui aussi avait vécu des choses horribles. Il était plus âgé que moi, il m'a tout de suite prit comme une petite soeur. Je l'adore. Chacun de mes départs pour une famille d’accueil était comme un déchirement, je faisais tout pour retourner au centre. Plus les années passaient plus je l'aimait et peut-être même de trop. Je crois que j'en suis tombée amoureuse malgré les huit années qui nous séparaient, et ça je ne l'ai jamais dit à personne. C'est peu de jour après mes 18 ans que je fuguais du centre, j'étais majeur donc personne n'a jamais essayer de me retrouver, enfin tous sauf lui. Il m'a retrouvé un soir morte saoule et sans doute droguée jusqu'à la moelle. Je ne me souviens de rien, je me suis juste réveillée le lendemain dans un lit d'hôpital. David, lui, était là assit à mes cotés. Il m'a aidé à m'en sortir et a bien senti qu'il y'avait un truc en moi qui ne demandait qu'une chose. L'avoir pour moi, comme petit ami. Ce con a profiter de mes faiblesses et quelques jours après ma sortie d’hôpital il m'a violé. Salie et humiliée, j'ai gardé ce viol pour moi, j'en ai jamais parlé à personne et lui, il coule de jours heureux sans culpabilité. Je me suis éloignée de cet homme et essayer tant bien que mal d'oublier et de me reconstruire petit à petit.
Pile poil à ce moment là, on m'annonce le suicide de ma mère toujours en prison pour le meurtre de mon père. Elle m'a laissé une lettre et pour couronner le tout elle m'annonce qu'elle avait un compte en banque où une énorme somme d'argent m'était destinée. Sous le choc et complètement orpheline je décidais de me battre et de remonter ainsi la pente en reprenant des études et pas n'importe lesquelles, celle d'assistante sociale, je veux aider les gens qui n'ont pas de chance. Je veux me rendre utile. C'est comme ça que depuis deux ans j’exerce ce métier passionnant.