[ sullena ] undesirable effects

with @Elena Rosier
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24.09.2022 badgirlz
pas là depuis longtemps ça fait quelques semaines mais c'est comme si c'était le cas. je m'sens bien. l'équipe est top, l'ambiance aussi. je suis intégré. je regrette pas d'avoir mis les pieds ici bien que ça me fatigue davantage d'avoir ce job là en plus de celui de l'hôtel. j'ai eu écho d'une nouvelle arrivée. en ce moment, ils essayent d'équilibrer le staff. j'avais l'intention de tout faire pour mettre à l'aise la recrue. jusqu'à que je découvre de qui il s'agisse : elena rosier. il a fallu que ça soit elle. t'as pas dû leur préciser ta capacité de disparaître du jour au lendemain pour être embauchée. fais-je la remarque, sèchement. c'est le premier pique et sûrement pas le dernier. j'ai encore trop en travers qu'elle m'ait lâché sans explications. qui fait ça, sérieusement ? j'allais pas l'accueillir tout gentiment, les bras ouverts, clairement. j'suis pas content de retrouver une ex. celle-ci en particulier. j'avais pas besoin de la revoir. j'étais dans une bonne vibe... j'étais.

with @Sullivan 'Sully' Callahan
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00.00.2022 badgirlz
premier shift. les mêmes sentiments d’excitation et lassitude s’actionnaient dans son estomac durant ces premiers jours, tiraillée entre l’ennui de repasser, encore et encore, par l’apprentissage de l’art du service et l’euphorie d’être dans un nouveau lieu. l’euphorie d’être à boston dans ce cas-là. enfin. mais contrairement aux jobs précédents, à la fin de ce shift, son entraînement au studio de ballet l’attendait - et ça, rien que ça, évinçait légèrement la lassitude de ce métier qu’elle connaissait un tantinet trop bien. elle voulait bien faire elena, déterminée à envisager une relation à long terme aux côtés de boston, déterminée à monter les échelons, réussir. ainsi, lorsque son collègue vint à la rejoindre, elle tassa au fin fond de son être son habituel attitude de ‘mme-je-sais-tout’ et se jura d’être conciliante, à l’écoute, une bonne novice. jusqu’à ce que la voix retentisse. sa voix. elle se tourne vivement, interloquée. sully. qui l’attaqua sans préambule, sans une once de douceur. « c’est comme ça que vous accueillez les nouveaux ici ? pas étonnant que les postes libres coulent à flot » sa pique envers elle était méritée, totalement méritée. pour autant, la fierté de la brune l’avait poussée à surenchérir dans sa provocation. idée qu’elle regrettera sans doute dans le futur  mais à l’instant t, ses sourcils froncés et l’air de défi sur ses traits l’emmèneront en enfer. « quel plaisir de te retrouver, sullivan ! » ironique, le ton aussi sec que le sien alors qu’elle était la cible à blâmer - avec raison. adieu la résolution d'être conciliante, à l'écoute.