(tw) (merlow) watch you disappear

tw : violence physique

Tout s'enchaîne trop rapidement et j'ai l'impression d'être plongée dans un épais brouillard. Un inconnu s'invite dans notre danse, t'éjecte quelques mètres plus loin avant de revenir à la charge vers moi. Ma bague l'intéresse mais je ne suis pas décidée à la lui offrir. Quand il s'élance dans ma direction, tu reviens à la charge en lui offrant un coup en pleine figure. Il s'éloigne et pendant ce temps, ton regard trouve le mien comme une confirmation que tout va bien. Mon doigt me fait horriblement mal, mais mon bien est toujours en ma possession. Je suis en fureur à cause de ce qu'il vient de se passer. Je déteste le monde entier d'être aussi moche. Et quand tu reportes ton attention sur le sol pour cherche le couteau, j'en fais de même. Je loupe le moment où le type revient à la charge, lame tranchante dans sa main tremblante. S'en suit une bagarre qui fait naître toutes mes craintes. Dans un élan de panique, je pousse l'inconnu de toutes mes forces pour qu'il s'éloigne, celui-ci chancelle jusqu'à perdre l'équilibre, se cognant durement la tête contre le mur et retombant sur son propre couteau.
Je reste à l'observer une bonne dizaine de secondes sans bouger d'un pouce. Je suis trop choquée pour réagir et c'est seulement quand j'entends mon prénom que je relève la tête, mon corps se mettant à se secouer de spasms, terrifiée.

tw: violence physique, sang

Je préférais de loin l'histoire qu'on était en train d'écrire toi et moi, pas ce remake low budget d'un téléfilm américain. Seulement, on avait pas le choix. Et le mec en question, il était armé, il était dangereux et imprévisible. Si j'avais imaginé que mon coup de poing suffirait à le mettre KO, c'était de la naïveté. Le mec, bien que désarmé, était pas vraiment du genre à prendre les jambes à son cou. Sûrement qu'il n'en était pas à son coup d'essai. Quand je pensais qu'on aurait droit à un peu de répit, je me rendais assez vite compte que non. Et toi aussi. L'arme, il l'avait récupérée. Ce foutu couteau qui laissait le sang s'écouler de ta main. Première blessure et j'espère bien que ce serait la dernière. Tu prenais les devants pour t'en prendre à lui, sans que j'ai le temps de faire vraiment quoi que ce soit. Au moment où j'allais intervenir, prêt à te défendre contre l'oppresseur, tu le poussais avec force. Tellement fort qu'il se cognait la tête contre le mur, et tombait assez rapidement. Ce que je n'avais pas tilté de suite, c'était la lame du couteau qui avait transpercé sa peau. Le sang commençait alors à se répandre autour de lui, inconscient par le coup à la tête qu'il venait de recevoir. Il ne me fallut pas plus de temps pour réagir. « eddie ! faut y aller, viens » Je ne te laissais pas tellement le choix. Ma main attrapait ton poignet et je t'attirais avec moi pour retourner au cœur de la civilisation, loin de ce cauchemar qui venait de se produire.

tw : violence physique, sang

Force surhumaine qui sort d'on ne sait où. Mes deux mains sur l'inconnu pour l'envoyer plus loin. J'étais tellement énervée que la rage avait fait ressortir ce monstre qui sommeille 90% du temps. L'homme s'effondre, tête qui claque contre le mur et le rend inconscient. Je respire fort, horrifiée par mes actes. Un instant plus tard, du sang commence à se répandre, m'obligeant à avoir un mouvement de recule. Enfin, je ne sais pas trop si c'est moi qui parvient à bouger ou si c'est toi qui me tire en arrière. Je suis choquée par la scène sous mes yeux, choquée de savoir ce dont je suis capable. J'entends tes mots, mais t'as pas d'autre choix que de m'entrainer vers la lumière pour que je réagisse et revienne à moi. Pendant un bref instant, je jette un regard en arrière avant de venir envelopper ton torse de mes bras pendant qu'on continue à marcher l'un à côté de l'autre. Ma tête glisse sur ta poitrine et j'essaie de retenir toutes mes émotions à l'intérieur pour ne pas alerter le regard des passants. " Qu'est-ce que j'ai fais ? " que je chuchote, la panique dans la voix.

tw: violence physique, sang

Le mal était fait, et c'était lui qui l'avait provoqué. Après tout, ce n'était que de la légitime défense, n'est-ce pas ? Enfin, c'était pas toi qui allait pouvoir répondre à la moindre de mes questions, puisque tu étais en état de choc. Le coup porté, il s'était fait propulser contre le mur derrière lui, et l'inconscience l'avait ainsi embarqué. Et toi, tu ne savais pas quoi faire, quoi dire. Tu étais incapable de faire quoi que ce soit. Alors mon esprit de débrouillardise, il me poussait à fuir les lieux. Possiblement pas la chose à faire, quand on a rien à se reprocher. Mais il était hors de question que je me retrouve face à des flics. Alors ouais, je prenais ta main et t'attirais avec moi vers la vie, vers la lumière de la ville, pour qu'on soit présent et vivant aux yeux de tous. Marchant pour nous éloigner de cet endroit de malheur, ton corps contre le mien, tandis que tu devais revivre la scène en boucle dans ta tête. « tu t'es protégée, tu n'as rien fait de mal » Tu l'as juste poussé, c'est lui tout seul qui s'est cogné la tête, lui tout seul qui s'est planté la lame dans son corps. Tu n'as rien à te reprocher. « on va chez moi » J'ai changé de lieu entre temps, alors cette fois je pouvais me permettre de t'inviter. Tu n'as jamais vu l'ancien appart alors je me permets de te laisser entrevoir le nouveau.

Après une dizaine de minutes, on y était et je refermais la porte derrière moi. Je n'avais aucune idée si Milo ou Hope étaient là, mais peu importait pour le coup. « tu veux un whisky ? » Ou peut-être nettoyer ta plaie. Possible que ça soit ça qui t'intéresse le plus en cet instant.

Enveloppé par ton bras, il est davantage là pour me soutenir dans notre marche plutôt que pour me rassurer. J'étais en état de choc de ce qu'il venait de se produire et j'avais bien du mal à retrouver mes esprits. Que venait-il de se passer ? Qu'est-ce qui allait lui arriver maintenant qu'on l'avait laissé seul et inconscient dans la rue ? Qu'allait-il m'arriver à moi, maintenant que j'avais grièvement blessé une personne et que je m'étais enfuis ? Tout avait l'air si simple de ton côté que s'en était d'autant plus glaçant. De la légitime défense de ton humble avis.

Une bonne dizaine de minutes plus tard, nous pénétrions dans ton appartement. Une grande première. Si j'avais su qu'il fallait que je tue un homme pour en savoir plus sur ta personne... L'avais-je tué ? Mon corps tremblait si fort que j'allais m'asseoir sur la première chaise en grimaçant. Je secouais la tête en réponse à ta question. L'idée d'ingurgiter un truc me donnait envie de vomir. " J'ai.. J'ai mal au doigt " Peut-être était-il foulé ou cassé, j'en savais trop rien. Si bien qu'avec le enflement, je ne pouvais même plus enlever ma bague. " J'dois partir " Une autre douleur se faisait ressentir à mon ventre, mais j'étais obnubilé à l'idée de rentrer chez moi désormais. Je devais m'assurer qu'elle aille bien. Retrouver un semblant de normalité en espérant que tout cela n'était qu'un cauchemar, que ce n'était pas réellement arrivé.

tw: sang

Forcément que t'étais dans tous tes états. Jamais de la vie tu n'avais du te retrouver dans une telle situation. Je me demande même si le mec me suivait pas et qu'il cherchait à se venger d'une façon ou d'une autre au gang. Peut-être que je me fais des idées aussi, c'était possible. Mais là, c'était compliqué, parce que t'étais impliquée et tu lui avais porté le coup "fatal". Enfin, qu'en sais-je finalement ? Il n'était possiblement pas mort. « je vais te chercher de la glace » que je finis par dire, ne sachant pas quoi faire d'autre finalement que m'occuper de toi. Je revenais avec quelques glaçons dans un torchon, que t'allais pouvoir poser sur ton doigt. Mais assez rapidement, mon regard se posait sur ce vêtement devenant un peu plus rouge à chaque instant. « t'as l'air blessée là » M'approchant un peu plus, je tirais sur ton vêtement pour y voir une entaille, et c'était bel et bien du sang qu'on voyait. « allonge toi sur le canapé et relève ton haut, je m'en occupe » L'avantage d'être dans un gang, c'est qu'on apprend assez vite les premiers secours à prodiguer en cas de blessure. J'pourrais presque devenir infirmier.

tw : blessure, sang

J'ai l'impression d'avoir l'esprit qui part dans tous les sens. Des petits voix qui hurlent leur désaccord dans la panique. Parce que, oui, malgré le calme qui régnait dans mes gestes, à l'intérieur c'était l'anxiété qui avait pris le contrôle. J'étais incapable de faire preuve de cohérence tant j'étais en état de choc suite aux évènements de la soirée. J'avais mal à mon doigt. Ce dernier contenant la dite bague tant désirée. Celle-ci me ramenant à Neptune se trouvant chez moi. Quand bien même elle était en sécurité, j'avais besoin de m'en assurer de mes propres yeux. Retrouver mon cocon aussi, pour avoir la sensation que rien d'autre n'allait m'arriver. Je suis tellement obtus dans l'idée de rentrer que j'en oublie ta présence, ton appartement pourtant inédit et la blessure sur mon ventre. Une grimace tire mon visage quand tu reviens avec de la glace, j'dois avoir l'air ahuri. Quand tu tires sur mon vêtement, je chouine et c'est à cet instant que les émotions que je confinais à l'intérieur s'échappent. Ca fait assez mal pour que je me montre docile en rejoignant le canapé et remontant ma chemise haute couture complètement foutue. Je ne sais même plus pour quelle raison exactement les larmes s'écoulent. " T'es sûr que tu sais faire ? " que je demande en essayant de contrôler le prochain sanglot. " J'dois vraiment partir. " J'dois avoir l'air maligne comme ça, avec mon doigt informe sur son baluchon de glace, la chemise tachée de sang. " Comment je vais faire pour rentrer ? Tout le monde va voir mon état ! " Et ce n'était pas tellement quelque chose dont j'avais envie. J'fronce les sourcils quand je me concentre sur ce que tu es en train de faire. T'as l'air de vraiment bien gérer la blessure. " T'as fait ça souvent ? " que je demande d'une petite voix. Ferme les yeux Mérope. Oublies. C'est juste un cauchemar. Tout ça, ça ne te ressemble pas.

tw: sang

Alors que tu t'installes sur le canapé, je regardais avec précaution la blessure qui apparaissait devant moi, au fur et à mesure que tu relevais ton chemisier déjà rouge de sang. Visiblement, tu ne savais pas trop garder ton sang-froid, étant donné que tu étais en larmes et en panique totale. « fais moi confiance » Oui je savais faire, et tu allais bien vite le découvrir. Me relevant, j'allais à grandes enjambées dans la salle de bains afin d'en récupérer la trousse de premiers secours. Revenant, je m'armais d'une compresse ainsi que de désinfectant. « attention, ça va piquer » Ça avait le mérite d'être assez clair, et tu ne pourrais pas dire que je ne t'ai pas prévenue. Tout en m'occupant de nettoyer cette blessure loin d'être jolie, je te rassurais sur ton retour chez toi. « je te filerai un vêtement de ma soeur, et tu n'auras qu'à jeter ton chemisier plein de sang » Une fois la blessure nettoyée, je regardais pour mettre de quoi protéger la plaie. « t'as pas besoin de points de suture, mais fais attention à bien nettoyer tous les jours pour éviter l'infection. on sait pas où son couteau a trainé » que j'disais en posant un pansement recouvrant ta peau. « souvent je dirais pas ça, mais je connais un peu oui » Je récupérais tout ce qui était à jeter, notamment ce qui était imbibé de ton sang, et j'allais vers la cuisine ouverte pour mettre le tout dans la poubelle. « tu peux rester dormir ici aussi, si tu veux éviter de te taper le chemin jusque chez toi »

tw : blessure / sang

Comment je pouvais garder mon sang-froid alors que je venais de peut-être tuer une personne ? Comment ? Entre l'agression, les blessures, mon acte, la peur... Qu'est-ce que j'allais faire si une enquête s'ouvrait ? On allait retrouver de mon adn avec mon sang sur le poignard resté là-bas. Qu'est-ce qui allait arrive à ma fille si on remontait jusqu'à moi et qu'on m'enfermait dans une prison ? Notre fille. Dont le père n'était pas au courant. Celui-ci même qui me demandait de lui faire confiance alors que je ne parvenais même pas à lui annoncer la nouvelle la plus importante. Par chance, on avait une préoccupation plus inquiétant à ce stade : ma blessure. Tu revenais avec le kit nécessaire et je serrais les dents dans une grimace quand tu te mis à désinfecter le plaie.
Et, comment j'allais faire pour rentrer avec des vêtements tachés de sang ? Tout le monde allait se retourner sur mon passage, à coup sûr ! Tu trouvais encore la réponse à mes petits tracas. Comme ci tout allait bien de ton côté. " Pourquoi t'es autant détendu ? " que je finis par demander avec un pointe d'agacement. " Il y a mon sang sur le couteau et... et il est resté là-bas ! " C'était quoi cette histoire de merde dans laquelle je m'étais fourrée encore. Je finissais par fermer les yeux et souffler un bon coup. En temps normal, je serais restée auprès de toi. Mais, " Je ne peux pas. " Rien d'agressif, juste un plainte mélancolique que je soufflais à ton encontre. " Je peux rester encore un peu, mais je ne peux pas rester toute la nuit. " Parce que j'avais une nourrice à libérer et à bébé dont je devais m'occuper.

tw: blessure, sang, possible meurtre

Je garde mon sang-froid, parce que je n'avais tout bonnement pas le choix. Tu étais en état de choc, pas en état de réfléchir correctement. C'était à moi de le faire pour toi. Heureusement, j'avais pas mal d'entrainement dans le domaine. « parce que, je sais pas » Jouer l'innocence. Je n'étais pas des plus saints, pour le coup. Mais j'avais au moins le mérite de pouvoir te calmer comme je pouvais grâce à mon expérience. « je vais y retourner, m'en occuper. t'en fais pas » Si y'avait bien une chose que je pouvais faire et bien la gérer, c'était ça. Mais il m'était impossible d'en dire trop, puisque ça pouvait te mettre dans la merde plus que de raison. Va savoir pourquoi, je te proposais de rester ici, pour la nuit. Sûrement parce que tu n'étais pas en état de rentrer seule. Surtout avec la blessure que tu avais. « ok alors je te dépose » Je me relevais, me rendant dans ma chambre dans le but de récupérer des vêtements propres et surtout sans la moindre trace de sang, avant de revenir vers toi. « tiens, tu peux aller te changer dans la salle de bains. elle est au bout du couloir à droite » En attendant, j'allais me faire un verre de whisky. C'était bien nécessaire après ce qui venait de se passer.