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Good morning sunshine ft. Taylor

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Des médecins amis, c'est comme deux courants d'air qui essaient de se croiser. Des plannings chargés, difficiles à calés l'un avec l'autre. Un coup d’œil sur la montre pour s'assurer qu'il est en avance, sachant que Taylor finit bientôt sa garde nocturne. Il baille, s'est levé tôt pour avoir la change de retrouver sa meilleure amie. Café chaud et croissants au programme, bien mieux qu'un bouquet de fleurs pour la brune voluptueuse qui l'accompagne depuis des années. Ils se sont vus grandir l'un comme l'autre, on avancé ensemble bien qu'il soit toujours plus jeune qu'elle. Elle reste un pilier pour lui dans sa vie, toujours présente quand il s'agit de l'enquiquiner mais surtout quand il s'agit de le réconforter. Taylor, il ne pourra jamais s'en séparer tant elle est devenue important pour lui. Il sourit à l'idée de la voir baver dans les croissants, se demandant s'il ne doit pas les séparer pour s'en garder au sec. Il finit par quitter sa voiture et regagne le halle de l'hôpital, se rendant au service où Taylor se trouve. C'est bientôt la fin de son service. Ici, ils ont l’habitude de le voir débarquer. L'odeur du café encore chaud envahit le couloir. Il aperçoit Taylor au bout du couloir et s'en approche, venant à sa rencontre. « Tu as enfin terminé ton service hein ? » Il agite le sachet de croissants et les cafés. « J'espère que tu as faim ! Le café est tout frais ! » Il sourit et vient déposer un bisou contre sa joue avant de lui tendre son gobelet. « Ne bave pas dans les croissants, ils sont chauds et j'ai faim ! » Et lui aussi il adore trop la taquiner.

@Taylor V. Foster :heaart:
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Boston - MGM
11 09 2022

Good morning,
sunshine


C’est ce que je préfère, à dire vrai, travailler les nuits, je trouve à la vie nocturne de l’hôpital un quelque chose qui ne possède pas d’égal. Un calme avant la tempête, une appréhension des possibles urgences, cette adrénaline qu’on ne remplace pas. Oui, c’est ce qui me plaît à moi. Alors certes, j’accumule la fatigue, et je dors en journée, j’ai une vie sociale mise sur pause, cependant ce n’est pas pour me déranger. Tant que je sais que les gens que j’aime sont en sécurité, j’imagine que ce n’est pas grave de moins les croiser. Puis… J’ai cette excuse toute faite pour boire des litres et des litres de café. Ma place, c’est contre aucune autre que je la changerai. Ici, je sais simplement qui je suis.

Cependant, malgré tout ce que je viens de citer, je ne peux pas retenir un sourire lorsque mon regard se pose sur la silhouette de l’un de mes plus précieux amis, adorant cette habitude qu’à la longue, il a pris. « Tu as enfin terminé ton service hein ? » Et lui réponds de prime abord en un hochement de tête serein. « J'espère que tu as faim ! Le café est tout frais ! » Mon sourire se renforce, si bien que je vais même jusqu’à lui souffler. « Toi, tu sais comment me parler. » De la nourriture et du café. « Ne bave pas dans les croissants, ils sont chauds et j'ai faim ! » J’en esquisse une fausse grimace de circonstance, comprenant l’illusion parce qu’elle n’est pas bien subtile de toutes les façons, je reprends même comme si nous n’avions jamais eu, par sms, cette conversation. « Si tu me dis que je ressemble à Mad, je mets un terme à notre amitié, » taquine lorsque je tends la main afin de récupérer le café qui m’est destiné, accueillant sur ma joue, son baiser. « Faut que je me change, et je suis toute à toi. » Une Taylor un peu crevée, mais par avance, une Taylor heureuse de passer un moment à ses côtés. « Tu t’es levé aux aurores rien que pour moi ? » Taquine, touchée, comme si c’était la première fois, en marchant en direction des vestiaires afin d’y laisser ma blouse et récupérer mes affaires.

MADE BY @ICE AND FIRE.
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Une amitié pareille, ça ne se refuse pas. Avoir un rayon de soleil comme Taylor dans sa vie, c'est comme avoir le biome idéal pour s'épanouir. Une autosuffisance sans égal. Et chaque fois qu'il la voit, passe du temps avec elle, il ne peut s'empêcher de sourire, d'être plus heureux que d'habitude. « J'ai toujours su te parler... » Bon, pas toujours mais la plupart du temps bien sur. Il l'observe puis ne peut s'empêcher de pouffer un léger rire, levant les mains en signe de reddition, pas près à perdre son rayon de soleil pour une simple petite blague. Il la suit jusqu'aux vestiaires, se cale contre l'encadrement de la porte et sourit. « Bien sûr. Rien que pour toi et pas du tout parce que je crevais d'envie de manger des croissants... » Mais c'est un léger soupir qui émane des lèvres du coréen, la tête qui vient reposer contre le mur. « Louis m'a levé aux aurores. Il était étrangement impatient d'aller retrouver ses copains aujourd'hui. Je ne m'en plains pas, il est plein de joie en ce moment... Mais je t'avoue que j'aurai bien dormi deux ou trois heures de plus... » Parce que sa vie est comme ça, animée par son grand frère à qui il se donne corps et âme. « Du coup, une fois que je l'ai déposé, je suis venu te voir parce que ça fait longtemps que je ne suis pas venue cueillir une jolie fleur à la fin de son service. » Qu'il lance en agitant croissants et cafés. Et puis, ça lui fait du bien de la voir de temps en temps. Un peu comme une drogue, il en a besoin.
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Boston - MGM
11 09 2022

Good morning,
sunshine


Sa présence dans ma vie, c’est contre rien au monde que je l’échangerai, Daniel est précieux, j’en ai conscience, et le compter parmi mes proches, je sais que c’est une chance. En lui, elle est totale, ma confiance. « J'ai toujours su te parler... » Malgré les quelques différends que nous pouvons avoir parfois, je ne peux contredire ce qu’il me dit, car il a toujours su oui.

A mes mots il étouffe un rire lorsqu’on se met en route pour les vestiaires cités, quand il vient répondre à ce que je viens de lui demander, « Bien sûr. Rien que pour toi et pas du tout parce que je crevais d'envie de manger des croissants... » la taquinerie, ce n’est pas qu’un peu que je l’entends. Bien au contraire, elle est assumée, et j’en esquisse une grimace, pour la forme, au moment d’à nouveau le regarder.

Face à mon casier, je l’écoute tandis qu’il me raconte sa presque matinée, « Louis m'a levé aux aurores. » j’hoche le visage, ouvre la porte où se trouve mes affaire, « Il était étrangement impatient d'aller retrouver ses copains aujourd'hui. » Tant mieux, je suis convaincue que ça lui fait du bien, et avec délicatesse, je défais les boutons de ma blouse, un à un, « Je ne m'en plains pas, il est plein de joie en ce moment... » il faut voir le positif, même si la suite ne tarde pas ; « Mais je t'avoue que j'aurai bien dormi deux ou trois heures de plus... » suite qui me fait rire, malgré moi.

La première partie de mon uniforme retirée, je reste en débardeur quelques secondes, le temps de l’écouter, « Du coup, une fois que je l'ai déposé, je suis venu te voir parce que ça fait longtemps que je ne suis pas venue cueillir une jolie fleur à la fin de son service. » En un soupir, je craque un carnassier sourire, retire mes chaussures, impudique parce qu’on se connait par cœur, je fais de même avec mon bas et sa blancheur… « Baratineur. » que je lui souffle tout en enfilant mon jean et mon pull rapidement, je me perche sur des escarpins, « Je suis contente qu’il ait eu envie de voir ses amis, » et de t'avoir, du coup, ici, attrape mon sac à main, à la finalité, et détache mes cheveux, à l’aide d’un mouvement théâtral à souhait tout en prononçant un « Tadaaaam, transformation réussie. » et reviens vers lui pour attraper le sac de croissants qu’il secouait, m’approche de son visage pour embrasser sa joue, « Je n’étais plus sûre de t’avoir dit merci. » faute de la fatigue, de mon esprit embué, « Allez, on file d’ici. »  Allons boire ces cafés et manger ces viennoiseries en regardant Boston s’éveiller après la nuit.  

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