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— with @Ilan Vanderbilt

12.09.2022
la tasse dans les mains, je retiens une grimace quand je trempe mes lèvres dans le liquide noir. rien n'a changé ici. James s'énerve toujours autant sur la photocopieuse, le boss passe sa vie dans son bureau, les tableaux blancs sont rempli de photos et de noms de suspects et le café est infâme. j'ai refusé la petite fête de retour mais je n'ai pas échappé à la banderole de bienvenue à l'entrée de l'unité et le café servit à mon bureau. à peine de retour, nous voilà déjà assigné à nos nouvelles enquêtes. alors que le reste de l'équipe va bosser sur un meurtre au sein d'une guerre de gang, Oscar et moi sommes placés sur une enquête un peu spéciale qui demande qu'on collabore avec ... ton équipe. quand je vois ton nom sur la feuille de rapport je me décompose. à deux doigts de recracher mon café, je me dépêche de retourner dans les vestiaires, juste histoire de reprendre mes esprits. nos dernières conversations m'ont complètement perdu. entre flirt et haine. comme si certains de tes mots avaient réussi à ré insuffler un peu de sentiment dans les braises de notre relation. partagée entre l'envie de me laisser aller à cette complicité et cette affection encore palpable entre nous et la peur de refaire les mêmes erreurs encore et encore. je respire un bon coup avant de récupérer mon arme de service et de la placer dans le holster accroché à ma ceinture. mon badge en main, je prends le chemin du troisième étage, en passant par les escaliers. une fois en haut, je cherche la salle de réunion dans laquelle Oscar et moi on entre alors que vous êtes en train de commencer le débrief. pendant toute la présentation de l'enquête, j'essaie de ne pas te jeter un seul coup d'oeil. je refuse que ton regard croise le mien. d'ailleurs si je pouvais passer toute l'enquête sans te voir ce serait parfait. perdue, je ne sais pas du tout ce que je veux en ce moment. et toi tu as tendance à me perdre encore un peu plus. c'est une fois dans la salle de pause que je pense avoir trouvé une planque. sauf qu'au moment de gouter votre café je sens l'odeur de ton parfum mélangé à une odeur que je connais malheureusement beaucoup trop. soupire qui s'échappe de ma bouche, sans me retourner, restant face à l'évier. « t'auras pas tenu si longtemps que ça » que je lâche presque sèchement.


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@Sierra Brekker
lundi 12 septembre 2022

Pas d’humeur ce matin. J’débarque au poste avec une gueule de six pieds de long. Un léger signe de tête adressé aux collègues à l’accueil pour dire bonjour, c’est le minimum, j’voudrais pas passer pour un connard fini. Je passe mon badge devant la grille qui sépare les escaliers de la salle d’attente encore vide. La porte déverrouillée, je grimpe les escaliers deux par deux. Il me faut un café, rapidement. Un arrêt par mon bureau pour poser ma veste et mon sac et je repars en direction de la salle de pause où se trouve le fameux café dégueulasse, sûrement déjà froid et trop fort. Une chose est sûre, je préfère travailler jusque tard, être de nuit ou au moins de soirée. Dans ces cas-là, je suis sûr qu’une des patrouilles à moins de choses à faire que la journée, et qu’ils peuvent facilement passer prendre une commande dans un café du coin. Le sang afflue dans mes tempes et exerce une pression désagréable. Un mal de tête qui me fait rappeler que j’ai trop bu hier soir. La journée risque d’être longue si elle commence comme ça. Dans une main une tasse, dans l’autre la verseuse de la cafetière, j’me suis trompé, le café est brûlant, une épaisse fumée s’évapore de ma tasse. Un sursaut qui fait vaciller quelques gouttes de café au sol quand j’entend la voix du boss. Et merde. J’espère qu’il n’y a pas écrit sur ma gueule que j’ai la gueule de bois. Je repose la verseuse à café à sa place et je me retourne vers lui, un sourire tout ce qu’il y a de plus faux mais c’est important de paraître aimable quand même. Il m’annonce la nouvelle: une nouvelle enquête couplée à l’unité des renseignements. Mon visage se décompose légèrement, je le vois au sien qui change aussi par effet miroir. Cache ta joie Vanderbilt. Un signe de tête et un sourire, je me retourne pour attraper ma tasse de café. Réunion maintenant, ramène toi. J’obéis et je file dans la pièce où sont déjà installés mes collègues.
Je passe la main sur mon visage. C’est pas un rêve, merde. Elle est bien là, Sierra. Je savais qu’elle revenait aujourd’hui mais cette information s’était noyée dans l’alcool hier et ce matin dans un recoin de ma tête envahi par le mal de tête. Elle me connait Sierra, elle va savoir que j’ai bu hier. Fait chier. Elle a raison, comme toujours, à ce propos. Faut que j’arrête de boire. Mais elle est où la motivation pour faire ça? Quelle raison me pousserait à le faire? J’en pas été capable quand on était ensemble, qu’est-ce qui, aujourd’hui, me pousserait à le faire? Oh putain quelle situation de merde. On pensait s’éviter, ne pas se voir mais c’est tout le contraire, on va devoir collaborer, se supporter, réapprendre à être ensemble, sans être ensemble. C’est arrivé qu’on doive se parler, on est professionnel, on a toujours pris sur nous. C’était froid, c’était distant, c’était uniquement professionnel et le cadre était clair d’autant plus qu’elle s’est mariée entre-temps. Sauf que là, la situation est bien différente. Les années sont passées, les rancœurs à moitié. Elle est en instance de divorce, je suis célibataire. L’éternel célibataire. Le cœur meurtri, pas vraiment reconstruit, mais c’est pour ne jamais changé depuis un moment. Alors qu’est-ce qui nous empêche de se plaire, à nouveau, de se séduire, flirter, s’apprivoiser. Se redécouvrir et apprécier. La peur, le danger, voilà ce qu’on est, ce qu’on évite. Et pourtant on va devoir s’y faire et prendre sur nous. Travailler ensemble, l’occasion rêvée, à moitié. Ou va me mener cette histoire encore. J’me laisse porter, j’laisse mon côté impulsif et je mets la tête dans le guidon, tant pis pour ce qui se passera. J’évite son regard pendant une bonne partie de la réunion dont j’en ai d’ailleurs pas écouté l’entièreté. Je fini par poser les yeux sur elle, espérant presque croiser son regard parce qu’il faudra bien qu’on en soit capable à un moment. Des gamins. Voilà ce qu’on est. La fin de la réunion, j’ai besoin d’un café, encore. Sierra s’est échappée instantanément, j’espère ne pas la croiser de si tôt. A peine cette pensée traverse mon esprit que je l’aperçois dans la salle de pause. Merde. Qu’est ce qu’elle me raconte. J’ai pas les idées en place aussi rapidement qu’elle visiblement. Hein ? La seule chose qui sort de ma bouche. J’ai pas envie qu’on se fasse la guerre, je suis pas d’humeur mais elle n’a pas l’air non plus de baisser les armes avec moi.
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— with @Ilan Vanderbilt

12.09.2022
si certaines personnes sont presque contentes d'être en arrêt un petit moment, c'est ma hantise, mon pire cauchemar. j'ai toujours été active mais rejoindre les forces de l'ordre, c'est ce qui m'a donné une raison de me battre. accepter l'aide d'Henry, le laisser devenir mon tuteur et entrer dans la police, c'est ce qui m'a sauvé la vie. alors à présent, quand je dois me tenir éloignée de mon boulot, comme ça a été le cas les quelques fois où j'ai été mise à pied à cause de mon comportement, plus jeune, ce fut la pire sanction. ceux qui me connaisse et toi d'ailleurs, vous le savez mieux que quiconque, ce job c'est toute ma vie. je suis dévouée à servir ma ville, corps et âme. alors même si le médecin n'était pas très chaud à ce que je reprenne du service, moi oui. les papiers signés, promettant à Hamilton que je serais sage et que je ne prendrais pas de risque, j'ai été assigné à ton unité pour travailler sur cette nouvelle enquête.

dans les locaux, je me sens assez à mon aise. on a déjà travaillé assez souvent avec vous. à l'époque où nous étions ensemble, c'était plutôt facile. puis quand on s'est séparé j'ai longtemps refusé de monter au troisième. Hamilton a été plus que généreux en écoutant ma demande mais il n'empêche qu'on se trouve dans le même district alors forcément, on se croisait. à présent, c'et différent. ce matin j'ai eu comme hâte et à la fois peur de te voir. et maintenant que tu te trouves derrière moi, je ne sais même pas vraiment comment je dois réagir. c'est comme si tu me tétanisais et je déteste cette sensation. comment tu pourrais encore avoir une emprise sur moi après ces deux ans loin l'un de l'autre. ta voix qui me fais secouer la tête, de désespoir surtout. « tu pues l'alcool Ilan » que je dis doucement en me tournant face à toi. première fois depuis si longtemps que mon regard croise le tien. « t'es donc même pas capable de te retenir une veille de boulot » je ne sais pas si je dois te piquer, te provoquer ou être désolée pour toi.

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@Sierra Brekker
lundi 12 septembre 2022

J’ai la bouche un peu pâteuse et ma tasse de café ne me livrent que les dernières gouttes qu’elle contient. Se concentrer. Impossible. Elle est là, en face de moi. Son parfum m’enivre, plus que l’alcool. J’ai beau tout faire pour me recentrer sur les paroles des chefs, rien n’y fait, je suis déstabilisé par la présence de Sierra. La torture prend fin lorsque les boss nous congédient et nous tannent pour qu’on aille plancher sur les dossiers. Au boulot, ok, mais avant tout un nouveau café. Et peut-être même un verre d’eau. C’est là que je me retrouve coincé avec elle, difficile de faire demi-tour maintenant. Je balbutie, j’ai bien compris de quoi elle parlait. Elle sait que j’ai bu la veille et moi c’que je sais, c’est qu’elle ne va pas s’abstenir de me le faire savoir. Bingo, elle ne s’est pas retenue deux secondes. Je m’approche d’elle, une distance peu raisonnable, histoire de la provoquer et surtout parce que je sais qu’elle risque d’être déstabilisée. Je sens presque son souffle taper contre mon torse. Je la regarde, non, je la fixe. Yeux dans les yeux.  belle déduction. Qu’est-ce que je cherche? J’en sais rien. Être près d’elle c’est plaisant. La provoquer l’est tout autant. Je sais qu’elle va fulminer, m’incendier ou peut-être me piquer. C’est la tournure qu’à pris notre “nouvelle” relation. Chercher à se détester. Ça serait peut-être plus simple et moins dangereux. Et en même temps… ce jeu dangereux là, il a un côté excitant. J’ai envie d'outrepasser les limites avec elle, j’hésite quelques secondes, restant toujours assez proche d’elle. Je ressens comme une tension entre nous deux. Celle qu’il y a toujours eu, qui n’a pas disparu. Je romps la limite, tant pis, elle pourra me gifler, me repousser, de toute façon, on est plus à ça près. Mes doigts se posent sur son menton pour l’attraper comme si je m’apprêtais à aller plus loin encore. L’embrasser; ouais ça m’est passé par la tête, mais je ne suis pas assez fou pour ça. j’sais pas si je dois te prouver que je pourrais le faire n’importe où.. Référence à notre discussion passée sur le fait que j’avais envie de l’embrasser. J’en serais tout à fait capable, si je savais qu’elle était complètement d’accord. J’ai pas choisi d’être flic à la brigade des crimes sexuels pour ne pas être moi même un exemple à ce sujet. J’ai beau avoir la main lourde sur la boisson, j’ai mes limites sur bien d’autres sujets et notamment sur le consentement. Je fini par la lâcher et me décaler d’elle histoire d’aller me servir un nouveau café. La main à plat sur le plan de travail pour m’y appuyer, je me tourne vers elle. ah, j’en oublierais presque d’être poli ! bon retour Sierra. Je plisse les yeux pour la regarder de haut en bas. T’as déjà retrouvée ta panoplie à ce que je vois. Je fais un signe de la tête pour désigner son arme de service, bien rangée dans le hostler attaché à sa ceinture. Son travail c’est toute sa vie, autant que moi. C’est l’un des points qui nous a sûrement lié rapidement. Je sais à quel point c’est une bonne flic et que si je n’étais pas dans cette brigade, j’aurais aimé être son collègue rien que pour la qualité de son travail.
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— with @Ilan Vanderbilt

12.09.2022
la son de ta voix, il est capable de me faire vivre un virage à 360 degré. d'abord il m'arrache un frisson, il me balance des souvenirs pleins la tête. il me rappelle des beaux moments. et puis viennent les bribes de conversations difficiles et les adieux. il me rappelle que tu peux être mon salut comme mon pire cauchemar. il me rappelle qu'aimer ne suffit pas et qu'aimer plus de raison brise le coeur. il me réchauffe et me glace le sang. si moi je suis contradictoire, tout ton être en est une des raison. « pas la peine d'être flic pour s'en rendre compte » il suffit de ne pas avoir le nez bouché ou alors de te connaitre assez pour savoir que la dose de parfum de trop n'est pas une coquetterie de ta part mais une tentative vaine de camoufler quelque chose. ce quelque chose qui a en partie, détruit notre relation.

sans trop avoir le temps de renchérir sur le sujet, à savoir que j'aurais des heures de conversations à tenir sur ton besoin d'arrêter de noyer ton chagrin dans l'alcool et mon envie encore surement trop héroïque de te sauver. je me retrouve coincée entre l'évier de la salle de pause et ton corps. non pas que cette situation soit détestable. elle est bien trop plaisante. ton corps appelle le mien, et me rappelle que bien trop de fois, je n'ai pas su lui résister. les effluve de ton haleine caféiné fait naitre des frissons dans le bas de mon ventre, au même titre que ta main qui vient effleurer mon visage. une envie presque incontrôlable de plaquer ma bouche sur la tienne vient titiller mon corps tout entier. envie que je réprime si fort que ma main autour de la tasse commence à me faire mal. « retire immédiatement ta main de moi, c'est très compliqué d'être flic avec des doigts en moins » que je lâche sèchement. mon instinct de protection, de survie qui prend le dessus. je peux enfin respirer quand tu prends tes distances, quand je suis en mesure de réfléchir et de regarder autre chose que tes lèvres, tes magnifiques yeux, ton visage. « ouais merci » j'attrape le lait, le sucre et je prépare mon breuvage. « j'suis partie qu'un mois » j'enfile rapidement la moitié de la tasse. « on ne perd pas les bonnes vieilles habitudes. » mon corps va instinctivement s'éloigner de toi pour m'assoir sur une des chaises de la salle de pause. « je voulais pas venir bosser ici mais j'ai pas eu le choix » que je justifie. parce que crois moi que depuis qu'on se reparle, je fais tout pour t'éviter.

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@Sierra Brekker
lundi 12 septembre 2022

Elle est pas bête Sierra. Et en plus, elle me connait assez bien pour savoir. Savoir que j'ai bu la veille. Savoir que je suis pas forcément l'homme le plus frais au poste ce matin. Pourtant, elle a jamais rien dit. Ca a toujours été notre secret. Je sais garder la face, être sérieux. Je ne suis jamais venu ivre au travail et je ne le ferais jamais. Je met bien trop d'importance et de conviction dans ce que je fais pour tout gâcher. Même si je suis pas le meilleur gestionnaire quant à ma consommation d'alcool, je sais pour autant quelles sont les limites. Paradoxal, oui. y'a que toi qui remarque ce genre de choses Parce qu'il y a peut être qu'elle qui y prête attention ? Parce que les autres ont l'habitude? Ou simplement parce qu'ils ne se posent même pas la question parce que ça ne les intéresse pas. A vrai dire j'en ai aucune idée et je crois que je me fou un peu de ce que mes collègues peuvent penser de ce que je fais de ma vie personnelle. Qui sont-ils pour juger? Entre celui qui trompe sa femme et elle qui vend des photos de ses pieds sur les réseaux sociaux.. et tout ça pensant que personne n'est au courant, je crois que dans mon unité, y'en a pas un pour rattraper l'autre. Pourtant, on s'entend bien, on se soutiens et on bosse bien. Je crois que c'est ça qui fait la cohésion d'équipe. Savoir se taire quand il faut, mais être là quand c'est nécessaire.
Je me suis approchée d'elle. Son corps m'attirant, son parfum aussi. Tout un ensemble d'éléments qui font qu'elle est elle, Sierra. Ses menaces me feraient presque rire. Un semblant de sourire se dessine d'ailleurs sur mon visage mais je fini par retirer mes doigts de son menton. Je la vois me scruter aussi bien que je le fais. Tension palpable entre nous deux, même si je n'ai aucune idée de ce qu'elle pense à l'instant présent. Elle me déteste très certainement mais ça ne me fait pas grand chose, j'adore la provoquer tant elle rentre bien dans mon jeu. Mon café servi, appuyé contre le plan de travail, je la regarde préparer son mélange dans sa tasse, s'éloigner de moi et s'assoir sur une des chaises autour de la table. Je l'écoute se plaindre à moitié de se retrouver ici tout en buvant un peu de ma boisson chaude. Y'a une époque je me souviens que t'étais heureuse quand on devait bosser ensemble. Quand on était ensemble, c'était agréable ouais, de partager des moments de travail. Je savais que je pouvais la retrouver, profiter de moments avec elle ailleurs que dans le cadre privé. Et ça pouvait déraper. Cette complicité, ces sentiments mais qui, envahi par d'autres problématiques, nous ont séparés finalement. Tu bois toujours ton mélange immonde à ce que je vois coup de tête léger pour désigner sa tasse et son contenu. Rien d'anormal en réalité, mais un mélange qui me dégoutait particulièrement. J'adopte une attitude plus paisible. Faut apprendre à baisser les armes car on va devoir prendre sur nous pour bosser sur cette enquête. Cache ta joie de bosser avec moi pour ton retour, Vasquez. Je m'approche d'elle, tirant la chaise en face et m'asseyant dessus, café en main. On t'appelle encore comme ça ici d'ailleurs ?
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12.09.2022

je ne sais pas si je suis pas étonnée ou si je suis désespérée. je pensais que t'avais arrêté de boire ou en tout cas que t'avais drastiquement réduit ta consommation. au lieu de ça, la première fois qu'on se revoit depuis je ne sais pas combien de moi, t'empeste l'alcool. t'as ce regard mi sombre mi désolé, celui qui me faisait culpabiliser d'être en colère contre toi, celui que je ne supportais plus d'apercevoir le soir. « on est resté ensemble quoi .. deux ans ? un peu plus ? je vivais presque chez toi. je le connais ce regard et je la reconnais beaucoup trop cette odeur » je dis ça avec froideur. rien n'a changé depuis deux ans que nous sommes séparés. tu bois toujours. et moi j'ai toujours cette envie presque viscérale de t'aider. mais c'est plus mon job à présent. t'as pas voulu de moi à tes côtés quand on était ensemble, pour t'épauler, j'suis plus là mieux placé. et putain ce que ça me fait mal.

autant mal que quand tu viens bloquer mon corps contre l'évier avec le tien. c'est pas physique non, il m'en faut plus que ça. c'est le contact de ta peau avec la mienne, c'est ton odeur, la tienne qui m'enivre, c'est les traits parfait de tes lèvres que je fixe sans trop réussir à en détourner le regard. le souvenir de ces nuits entières à les embrasser, le souvenir de ces voyages à écouter ta voix des heures durant. le souvenir de ta présence, de ton souffle, de ton regard, de toi. ces dans ces moments là que je prends conscience que oui, ta présence me manque. dans ces moments là aussi que je me dis que j'a bien fait de me sauver, parce qu'on serait peut-être pas heureux à l'heure actuelle, si j'étais restée. cependant, est-ce qu'on l'est vraiment, en ce moment ? je tente de te dissuadé, je balance la pique habituelle, je reste Sierra la sauvage, la flic indomptable et je te repousse comme je peux. je me doute que ça te fais rire, toi qui a réussi à me dompter assez longtemps pour que je tombe amoureuse de toi. alors je m'éloigne avant de réveiller le volcan endormi. je choisir la table, loin de toi. je prépare mon café au lait et comme prévu, j'ai encore le droit à une réflexion. mais cette fois, ça me fait doucement sourire. « y a une époque je me souviens que tu puais pas l'alcool dès le matin » petite balle perdue. ces matins là où j'envisageais pas de partir, de te laisser, de te quitter. mes je me souviens de ces jours là. quand on nous annonçait qu'on allait devoir bosser ensemble. j'étais contente. parce que je te voyais comme mon petit ami une fois la nuit tombée, quand je me glissais dans tes draps. et je te voyais la journée comme l'excellent flic que tu es. et j'aimais le paradoxe entre ces deux personnes. j'aimais sincèrement et profondément ces deux personnes. avant que tout ne s'étiole et se brise. « tu bois toujours de la bière à ce que je sens » ouais je trouve en boucle la dessus je le sais. je fais une vraie fixation mais putain ça me tue de savoir que tu te détruis alors que tu pourrais être tellement plus. « désolée » que je lâche doucement. je m'excuserais pas deux fois. mais j'ose quand même le faire. « je la cache déjà, ça se voit ? » cette fois je te fais un faux sourire qui se transforme malgré moi en vrai, quand je vois tes yeux rieurs. « tu me saoules » que je lâche en rigolant. allez c'est bon j'arrête. je baisse les armes. « Brekker. j'ai fais la connerie de changer mon nom au registre de la police. je pensais que c'était pour la vie, je me suis gourée » encore une fois.



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