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Rhum, clope, rancune, j'ai tout combiné × orphéa

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rhum, clope, rancune, j'ai tout combiné  ★ ─
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Où es-tu ? Excellente question. Il n’y a pas plus désagréable sensation qu’une montée de lucidité au cœur d’une fête. Éclair fragile te ramenant brusquement à la réalité. Tu sens un liquide épais s’écoulé de ton arcade sourcilière, embrumant ta vision. Où est-ce simplement l’alcool qui dédouble toutes ces personnes ? Qui sont-ils ? Ta chemise est poisseuse et tu titubes difficilement vers ce qui ressemble à la porte de sortie. Tu as atteint le point de non-retour pour cette nuit. Difficilement, tu sors une cigarette du paquet écrasé au fond de ta poche une fois sur le trottoir. Pas d’absolution pour cette nuit qui n’en finit plus. Rien, le néant. La musique abrutie encore tes pensées qui s’entrechoquent jusqu’à la surface. Des flashs, encore et toujours : les lueurs, la chaleur, la sueur… Dans ta bouche pâteuse, la fumée se fraye un chemin brûlant. Un arrière-goût de gin. Tu expires une longue bouffée cherchant du regard le chemin a emprunté pour rentrer chez les Adams. Peu importe, tu retrouves toujours ton chemin Théodore, espèce de don inné pour ne pas s’endormir dans le caniveau. Peut-être devrais-tu envoyer un message à quelqu’un ? Non… Non, non, non.  L’air frais te réveille quelque peu et ton téléphone affiche trois heures du matin. Il serait inconvenant de réveiller quelqu’un. Morsure soudaine de lucidité, tu balances tes coudes au milieu de la foule, entraîné par un rythme infernal. Extatique, tu t’enivres encore et toujours le gin tonic coulant à flot dans ta gorge. Des corps se collant et s’éloignant de toi comme une vague étourdissante. Une véritable orgie de personnes s’unissant sous la même musique. Il n’existe pas de meilleurs moyens d’effacer l’avenir, pour piétiner les souvenirs. Plus de réflexions, de pensées, juste ce magnifique spectacle de son et d’image. Les fêtes sont l’endroit idéal pour se noyer dans la vague. La cendre tombe sur tes doigts te ramenant brutalement à la réalité. Ce n’est pas la seule douleur qui t’élance, non. Ta tête bat brutalement le rythme et tes mains se teintent d’une jolie violine. Tu te redresses difficilement, le paysage tourne et se retourne. D’un œil extérieur, tu es particulièrement pathétique. Heureusement que tu n'offres pas au bitume un renvoi liquide. Théodore, tu observes la rue, tu attends que quelque chose vienne. Tu ne sais qui, tu ne sais quoi. Que le soleil se lève ? Qu’une âme charitable te ramasse ? Une âme charitable. Orphéa. Tu essaies de lui écrire un message, en vain. Apparemment tu n’as plus de batterie. Félicitation champion. Depuis combien de temps es-tu assis là ? Tu voudrais dormir et ne plus penser, néanmoins tu sais pertinemment que le retour de la lucidité signifie l’incapacité de dormir sans tes idées moroses. Les cauchemars seront là, doux accompagnateurs ne te laissant aucun repos. Heureusement que l’alcool existe. Respirant profondément, tu commences l’ascension de cette rue. Est-ce que tu venu à cette soirée seul ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu avances pendant une éternité, peut-être même deux avant de voir au loin une habitation familière. Tu ne veux pas dormir seul Théodore, non. Tu pourrais très bien continuer ta route, rejoindre ton propre lit mais en égoïste fini tu veux dormir accompagner. Tu appuies de toute tes forces contre la sonnette pendant plusieurs minutes, presque ravi d’emmerder ton monde. La porte finie s’ouvrir, tu as gagné. Encore. « Bonso.. Bonjour ? ». Ton haleine chargée d’effluves cachera-t-elle l’odeur sournoise du sang et de la sueur tachant ta chemise ? Peu importe.



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with @Théodore Hawthorne La nuit couchée depuis longtemps, silhouette féminine évadée dans ses draps, Morphée qui l'emprisonne de ses bras. Peut-être que cette étreinte arrive un peu tôt, pour un samedi soir. Parce que l'obscurité a été mise de côté, pour revenir à des journées ensoleillés, où les oiseaux chantent et le monde se réveille. Monde de la nuit mis de côté, parce qu'elle en a abusée, elle en a découvert ses travers et ses frayeurs. Monde qui l'a aussi bien trop aidée à s'évader, s'enfuir de ce quotidien dont il était devenu vitale de s'échapper. Les fêtes, la débauche, les relations d'un soir.. Tant de choses qu'elle a expertisée sans que ça puisse réellement lui ressembler. Des actes qui lui ont causés beaucoup de questions lorsqu'elle se regardait face au miroir, était-elle vraiment cette personne ? C'est réellement cette personne qu'elle voulait devenir ? En réalité, elle en savait rien. Excédée d'être utilisée comme une poupée sous ses journées et désespérée d'être si différente la nuit. Peut-être qu'il n'y avait pas de juste milieu, elle aimait autant se perdre que se retrouver. Sauf qu'après un an de laisser allers et de mauvaises décisions accumulés, il était temps de mettre un frein à tout ça. Pour retrouver ce quotidien dans lequel elle s'enivrait depuis le début de ses études. Résultats parfaits, une participations aux clubs et aux association ainsi qu'une réputation sans bavure, redevenir ce petit ange que tout le monde adore. Cette fille simple, sans drama qui l'entoure ou de mauvaises rumeurs. Mais ce qui était le plus important était aussi qu'elle retrouve cette santé de fer qu'elle avait, l'alcool de côté, les joints aussi, elle voulait retrouver cette vie saine, celle qui l'a toujours représentée. Peut-être qu'elle regrettera ce choix, lorsqu'elle se retrouvera seule, comme ce soir. Avec seulement un chocolat chaud et des biscuits comme repas, les yeux devenant trop lourd face à une série à l'eau de rose. Peut-être qu'au fond d'elle, ton arrivée, elle l'attendait. Peut-être même qu'elle en avait besoin. Pour se donner une raison de s'éloigner de cette nuit trop monotone, cette nuit qui devient trop répétitive face au quotidien. Les pensées embrumés qui se réveillent, les yeux encore gonflés qui tentent de décrypter l'heure sur son téléphone trop éclairé. La porte qui se retrouve rapidement, avec l'espoir que ses colocataires ne soient pas réveillés. Elle aimerait afficher cette surprise, vous savez quand votre ami débarque à cette heure dans un mauvaise état. Sauf qu'elle était pas surprise. C'est comme un scénario qui se répète, peut-être trop souvent, mais sûrement pas assez pour que ça s'arrêt. Mais qu'est c'que t'as fais encore.. Léger soupire qui s'échappe, la main qui attrape la sienne pour qu'il retrouve l'intérieur. Fais pas de bruit, tous mes colocs dorment. Dit-elle en plaçant son index devant sa bouche, alors qu'elle gardait sa main dans la sienne, pour le tirer avec elle au dernier étage de l'appartement, où se trouvait sa chambre, une fois à l'intérieur et la porte fermée, elle se tournait vers lui, le regard mi désespéré, mi inquiet. Sur une échelle de dix, t'es à combien de verre ? Le coin de sa lèvre qu'elle mord, le corps qui s'approche pour commender à défaire les boutons de sa chemise crasseuse. Faut que tu prennes un bain, tu peux pas rester comme ça. Dit-elle alors qu'elle laissait tomber la chemise du brun par terre une fois les boutons défaits. Syndrome de l'infirmière qui accourt aussi rapidement qu'il le peut, Theodore étant son meilleur déclencheur.
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Qui est-tu ? Pas un être exceptionnel contrairement à la propagande marketing qu’offre ce misérable monde. Ni dans la moindre mesure, ni dans le moindre sens. Théodore, tu es simplement un miasme toxique se répandant, fait de la même substance putride qui gangrène les autres. Tu avales goulûment leur vitalité pour combler le néant de ton exsanguination. Tu vampirises ton entourage sans cesse. Produit défectueux. Aucune autre utilité, aucun autre but. Les ciselures sur le visage ne cachent plus tes plaies à vifs. Perdu, désœuvré, désabusé. La solitude t’accompagne, amie amère qui t’emprisonne entre ses griffes. Tu progresses lentement, petite masse cellulaire infecte, décomposant leurs capillaires. Une irritation dont il est impossible de se défaire. Le monde tangue, démarche maladroite. En contre-courant, tu luttes pour garder une certaine contenance quand ton doigt s’enfonce contre la sonnette. Le bruit résonne dans la demeure silencieuse. Le glas est là pour empoisonner Orphéa. Poison. Tu en as conscience n’est-ce pas ? Culpabilité, sentiment difficile à éprouver, difficile à exprimer. Son existence serait bien facilitée par ton absence. Tu attends sagement et la porte s’ouvre. Morphée n'aura jamais de pouvoir sur sa beauté, et le pavot soporifique ne peut conquérir ni le vermeil de ses lèvres ni l’éclat de son regard. « Mais qu’est c’que t’as fais encore… » Un soupire lui échappe et un voile d’inquiétude parait sur son visage. Voici Théodore que tu déploies le pâle drapeau de tes maux sur sa nuit. La main d’Orphéa saisit rapidement la tienne t’attirant à l’intérieur. Tu t’apprêtes à lui répondre, formant péniblement une phrase cohérente dans ton esprit lorsqu’elle pose son index sur sa bouche en murmurant. « Fais pas de bruit, tous mes colocs dorment » Les colocataires, tu avais oublié leur présence entre ses murs. De ses pieds légers elle gravit les étages te guidant les doigts fermement serrés contre ma main. À moins qu’elle ne te soutienne simplement pour que tu parviennes au dernier étage sans t’effondrer dans les escaliers. Toi, tu as le cœur lourd. « J’ai été très désolé pour tes colocs, promis. Et désolé pour avoir été sage » Les mots se bousculent dans ta bouche et rien de cohérent ne semble parvenir à sortir. Le filtre de l’ivresse rend la communication difficile. Tu prends une profonde inspiration, t’ancrant dans l’espace pour éviter de sombre plus bas. « Sur une échelle de dix, t’es à combien de verre ? » Un rire t’échappe face sa légitime inquiétude. Combien de verre ? L’alcool appartient aux éléments que nous imaginons posséder et qui s’avère finalement nous posséder. Petite écorchure qui n’attend que de cicatriser et que nous léchons allègrement empêchant le moindre espoir de guérison. « vingt-trois sur dix » De tes doigts sales tu tâtes ton front, appuyant maladroitement sur la plaie. Mélange de sang frais et séché. Une décharge électrique de douleur traverse ton corps te ramenant bien plus rapidement que toutes les inspirations possibles. Tu sens tes muscles brûler, tes veines palpitantes de l’étrange acide sulfurique parcourant ton corps. Le plaisir de la boisson est une violence t’entraînant dans des états déplorables Théodore. Ta déchéance est plus misérable que tu ne peux l’imaginer… Le doux nectar écœurant ton foie pourtant si habitué. Néanmoins, il est impossible que tu puisses le consommer avec modération. Ses doigts chauds heurtent ta peau alors qu’elle commence à défaire ta chemise poisseuse mais ton regard ne quitte pas ses lèvres meurtries par la morsure de ses dents. « Faut que tu prennes un bain, tu peux pas rester comme ça » Tu es consumé, incapable de discerner si tu es véritablement en sa présence dans cet état lamentable. C’est souvent l’effet que l’insomnie impose. Jamais vraiment certain d’être endormi ou réveillé. « Est-ce que je rêve ? » Ta chemise tombe au sol et une vilaine ecchymose sur ton côté droit apparaît. Le coup de pied. La lucidité te frappe à nouveau. « C’est moins vilain que ça en a l’air »



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with @Théodore Hawthorne Quotidien où les actions s'enchainent aussi rapidement que les évènements, le calme ne dure jamais bien longtemps. La tempête est toujours dans un coin, prête à vriller et tout détruire sur son passage. Parce que chaque jours, elle tente de faire de sa vie une normalité, mais peut-être qu'elle devait se faire à l'idée, ça n'arrivera pas. Elle est pas née dans la plus normale des familles, son enfance ne ressemble en rien à celle des autres et ce quotidien, malgré ses apparences aux allures un peu trop parfaite, y'a tout qui déraille la plupart du temps. Y'a toujours ce putain de destin qui s'acharne, parce qu'il y prends plaisir et y'a certainement rien qui peut l'arrêter. Alors les bons évènements comme les mauvais s'enchaînent, y'a des moments qui restent gravés dans les pensées, y'a surtout des mauvaises décisions qui sont prise et y'a toutes ces conséquences qui reviennent en place face. Nuit paisible transformée en inquiétude, elle avait pourtant cette satisfaction de pouvoir mettre son quotidien de côté, cette nuit trop calme qu'elle aurait certainement préféré passer ailleurs que dans les rêves de ses nouvelles résolutions. Le regard de noisette observe le brun, les sourcils froncés, mais un regard excédé qu'elle a du mal à cacher. Il suffisait de le regarder pour comprendre la trame de sa soirée, mauvaise odeur d'alcool qui prône dans l'entrée, tâche de sang séchés qui perlent contre son visage. Les étapes d'une soirée envahis de des verres avalés et de bagarres déchainés.  Le corps du brun qui utilise certainement ses conditions de survie en arrivant jusque la Wertheimer, parce qu'inconsciemment, il sait qu'elle peut compter sur elle, à toute heure et tout moment. Poupée qui ne prend pas le temps de réfléchir plus longtemps, les escaliers de la colocation rapidement gravés pour rejoindre sa tour de princesse. Sourire amusé dans le coin des lèvres à l'écoute de ses mots, paroles qui n'ont pas réellement de sens et prouve une nouvelle fois son état. Chut j'ai dis, tu racontes n'importe quoi. La tête qui se secoue, la porte de sa chambre qu'elle referme derrière eux. Le regard qui l'observe, le visage qui a du mal à cacher son inquiétude en observant ses blessures plus à la lumière. Pourquoi Theodore ? Pourquoi toujours se retrouver dans des situations qui te font du mal ? Et que tu regrettes ensuite ? Et toi Orphéa, pourquoi t'es toujours là ? Pourquoi tu serais prête à déplacer monts et merveilles pour son simple plaisir ? Et je suppose que tu t'es battu ? Encore pour une raison qui en vaut pas la peine ? Peut-être un peu trop pacifiste et contre la violence, il y avait toujours une solution pour ne pas passer par là. Les boutons de sa chemise qu'elle défait uns à uns pour la laisser tomber sur le sol, nouvelle grimace qui s'affiche à la vue de cette cicatrice béante. Theo.. Bien-sur que c'est vilain, faut que tu fasses attention à toi.. Tu peux pas finir blessé à chaque fois que tu sors. Mots qui s'échappent alors qu'elle touchait du bout de ses doigts l'ecchymose, elle essayait de prendre sur elle, ne pas lui faire la morale et juste s'occuper de lui. Elle était bien consciente qu'il ne pourrait pas comprendre ses mots, pas dans son état en tout cas. Les doigts féminin qui descendent doucement jusque son pantalon, les yeux qui tentent de restés plongés vers les siens lorsqu'elle le déboutonnait et le faisait tomber. Un bain ça va te faire du bien.. Après tu mangeras un petit truc et tu dormiras, ça ira mieux demain, ok ? Dit-elle d'un léger sourire rassurant, peut-être qu'elle aussi, elle essaye de se persuader. La salle de bain qu'elle retrouve, l'eau chaud qu'elle fait couler accompagné d'un peu de savon qu'elle rajoutait. Petite inspiration qui se prends, son visage entre ses mains un instant, elle savait pas si elle réagissait de la meilleure des façons, mais c'était presque trop naturelle de vouloir l'aider. Parce qu'elle a besoin de savoir que tout va bien, elle a besoin de le voir aller mieux.
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C’est la vie qui t’effraie Théodore, la triste platitude du quotidien et son irréversible continuité. Tu as vu des morceaux d’existence à la dérive, s’obstiner dans les mêmes attentes ou simplement se détraquer jusqu’à l’implosion. Tu as lu des noms sur des tombes, son nom. Grand-Père. Tu refuses désormais de nourrir des espoirs trompeurs, préférant retenir au cachot de ton âme tes plus violents ouragans. Rien n’est supportable ici et le monde s’avère être une ordure. À chaque instant, des outils de torture trifouillent à l’intérieur de toi jusqu’à ce que… Son sourire amusé au coin des lèvres sur le palier. Elle pacifie les flots tourbillonnants par sa simple présence et égoïstement tu aimerais la posséder, que jamais elle ne puisse s’éloigner de toi. Tortionnaire de ton être, tu aimerais être également son géôlier. Que les vents tempétueux ne puissent plus jamais être lâchés, que tu ne sois plus à la merci de tes démons. Tu sais pourtant qu’il ne s’agit que de vaines paroles, idiotie balbutiante d’un taux d’alcool bien trop important. « Chut j’ai dis, tu racontes n’importe quoi. » Tu poses un doigt maladroit sur tes lèvres en hochant la tête alors que la porte se referme derrière vous. La lumière agresse tes pauvres pupilles dilatées par tu ne sais quelles substances ingérées. Du sang s’écoule encore timidement de ta plaie à l’arcade sourcilière. Peu importe. « Et je suppose que tu t’es battu ? Encore pour une raison qui en vaut pas la peine ? » Elle commence à défaire les boutons de ta chemise alors que tu essaies de répondre à ses questions, rassemblant un peu de contenance dans le brouillard de tes pensées. Brûlant de cette situation, de ses mains sur ton corps. « Bonne déduction, mais c’était pour une excellente raison… Je me suis simplement défendu face à un pauvre type. » Insensé, pourquoi fuir ainsi la réalité ? Théodore, tu sais très bien que tu cherchais les coups bien avant de rejoindre une quelconque soirée. Tu as voulu supporter les souvenirs et cette perte, tu as voulu vaincre la douleur. Néanmoins, Souffrance a triomphé de tes maigres forces. De ses dents livides de tartre, Souffrance se rit de ton cœur verdâtre de fiel Théodore, fruit putride fleurissant dans ta poitrine. Ses pétales corrompent les méandres de ton être. Luttant en ces lieux pleins d’effroi, dans un immense chaos et accueilli par de vastes silences, seule la perdition a su répondre à tes maux. Tu sens encore l’écho abyssale de sa peau ridée sur la tienne et ses mensonges murmurés comme des promesses. Rien ne peut effacer tes tourments. La pâleur de ta figure et ton corps décharné ainsi offert à son regard. Ta chemise s’écrase au sol et une grimace lui échappe, déformant ses traits. « Théo… Bien-sûr que c’est vilain, faut que tu fasses attention à toi… Tu peux pas finir blessé à chaque fois que tu sors. » Ses doigts frôlent l’ecchymose et un frisson parcourt ta peau, partage entre la sirupeuse langue imbue de venin de Souffrance et l’appel déraisonnable du désir. Orphéa. Tracassée de vigilance à ton égard, elle contemple avec dépit tes blessures avant de plonger ses yeux dans les tiens. Comprend-t-elle la faim sommeillant en toi ? La luxure qu’elle fait naître si innocemment dans tes entrailles ? L’envie déchire ton être alors que ne quittant pas ta peau, ses mains continue leur descente jusque ton pantalon. Tu n’oses supporter son regard, et dans un geste faible, tu viens poser ton front contre son épaule, humant les moindres effluves de son parfum, chatouillant son visage de tes cheveux et son cou de ton nez. Tu réponds d’une voix étouffée par un chuchot « J’aimerais pouvoir faire autrement. » Ton pantalon rejoint ta chemise et sous la lumière de sa chambre tu parais bien lamentable. Tu quittes péniblement ton refuge pour retrouver son regard, Théodore, il est évident qu’elle est une partie de toi qui jamais ne sera tienne. « Un bain ça va te faire du bien… Après tu mangeras un petit truc et tu dormiras, ça ira mieux demain, ok ? » Orphéa te quitte pour rejoindre la salle de bain et déjà l’ombre de tes cauchemars s’agrippent à toi dans un torrent de peur. Tu ne veux pas dormir, non. Impossible. Pourquoi ? Son sourire semble quelque peu rassurant mais elle ignore tout de tes terreurs nocturnes, si bien dissimulées derrière ta grande gueule habituelle. L’eau s’écoule dans la salle de bain et après plusieurs minutes tu finis par la rejoindre dans la pièce. « Je suis désolé pour.. Enfin je devrais peut-être partir. »



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with @Théodore Hawthorne C'est pas de cette façon que tu devrai agir Orphéa, c'est pas comme ça que tu vas pouvoir l'aider. Parce que t'as déjà essayé de lui faire comprendre que sa vie était bien trop précieuse pour continuer de la mettre en danger, pourtant c'est une soirée morbide qui prouve que les conseils n'ont pas été suivis. Alors ça recommence, comme un film qui passe en boucle. Elle l'accueil et chaque secondes de sa nuit lui appartient. Cajolant ses plaies et blessures, apaisant cet esprit trop sombre dont elle voulait raviver les couleurs. Mais elle arrive pas à faire autrement, quand elle observe le bleu meurtri de son regard et ce corps désabusé par les mauvais choix, faut qu'elle plonge dans cet instinct de survie qui l'a possède lorsqu'il est en danger. Parce que maintenant que tu fais partie de ma vie Theo, j'veux plus que t'en sortes. T'es devenu trop important pour que tu t'échappes. L'instabilité que tu représentes lui fait peur, parce qu'elle sait qu'un jour ça peut dérailler, tu pourrai claquer la porte et oublier qui elle est. Cette poupée trop gentille qui a tentée d'être là jusqu'au dernier moment. Sa chambre retrouvée à ses côtés, les solutions qui tentent d'être retrouvées, simplement envieuse de dégager ce visage meurtri qu'il affiche. Les sourcils qui se froncent face à son argumentation vaseuse, seulement de la défense ? Peut-être qu'elle le connaissait assez bien pour comprendre que cette histoire était trop facile et que ce n'est pas toujours une question de défense. Pourquoi tu me mens ? J'ai le droit à la vérité. J'ai besoin de cette vérité, j'ai besoin de comprendre tes maux pour réussir à les guérir. A cette instant elle regrettait les nuits de débauche, celles où elle s'était bien trop envolée pour s'inquiéter du passé, celles où les rires et la passion fusent, celles où il était bien trop occupé à s'emparer de ses lèvres et son corps pour déchainer sa colère contre quelqu'un d'autre. La chemise qui retrouve le sol ainsi que la pantalon du brun, les yeux de poupée qui se ferment un instant lorsqu'il s'empare de son étreinte, sa peau caressant la sienne d'une douceur déconcertante. Comme cet enfant qui a besoin d'être rassuré, comme cet a enfant qui a besoin d'entendre qu'on est là pour lui. Les bras féminin s'enferment autour de lui, procurant cette tendresse qu'elle avait besoin de partager et lui de retrouver. Le visage qui se redresse pour doucement passer sa main contre sa joue afin de retrouver son regard dans le sien. La prochaine fois que ça tourne mal, tu m'appelles ok ? Je serais toujours là pour toi. Sincérité débordante, elle espérait être assez persuasive, qu'il comprenne à quel point il était important pour elle qu'il reste en sécurité. La silhouette qui se recule doucement pour retrouver la salle de bain et faire couler le bain, eau purificatrice de ses pêchés et maladresses. Le regard qui se relève vers le sien lorsqu'il l'a retrouve, le coin de sa lèvre qu'elle mord, la tête qui se secoue au désespoir de ses paroles. Non.. Bien-sur que non. Tu vas prendre ce bain et passer la nuit ici. Dit-elle alors qu'elle lui tendait sa main, sourire rassurant accroché aux lippes. Parce que maintenant que t'es là, t'as plus le droit de t'enfuir, je pourrai pas le permettre.
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L’enfer est vide, tous ses démons sont ici. Boiteux, ridés, leurs deux yeux louchant d’envie face aux dernières onces de vitalité de ton âme. Flamme vacillante que tu maintiens allumée de tes mains, la peau boursouflée par l’espoir, dont les cloques ne gémissent que d’éclater. Ne vois-tu pas leurs ombres t’encercler de tous les côtés ? Approcher, approcher… Mordant hargneusement tes membres nus. Ils s’empressent dans ta direction, robuste bataillon plongeant au plus profond du gouffre, flagellant ta chair du vent de leur course. Ils s’amusent du petit Théodore, caches-toi pour escompter quelques instants de grâce. Effroyable spectacle de leurs parfums affreux pénétrant ton corps, désordonnant ton âme. Pourquoi tant d’emprise sur ta misérable existence ? Pourquoi une chasse si cruelle ? Pauvre garçonnet, toute fuite est une vaine promesse et bien que l’alcool semble être une échappatoire certaine, il ne semble exister qu’un refuge aux commandements redoutable de son fantôme. Il est mort Théodore, pourtant tu poursuis ces desseins, gardant son contact comme une persistance malheureuse. La nausée coincée dans la gorgée depuis des années, le chagrin de son absence comme dégoût. C’est son souvenir et ton attachement, regrettable lucidité, qui t’ôtent le goût de la vie. Tu es l’auteur de la traque, n’est-ce pas limpide ? Seule la violence et la souffrance parviennent encore à effacer son touché. Et elle. Encore et toujours elle, depuis le premier instant jusqu’à son froncement de sourcils inquiet. « Pourquoi tu me mens ? » Inavouable vérité. Comment pourrais-tu envisager la moindre confidence ? Les doutes sont des traitres, ils privent toutes opportunités de victoire car la peur les accompagne inlassablement. Admettre ne signifierait-il pas rendre réel ton calvaire ? Bien sûr que son souvenir deviendrait plus terrible encore. Le bonheur n’est qu’un terrible mensonge, son existence seule est une torture pour chacun. Et l’amour… Oh, terrible querelle. L’amour n’est qu’un artifice impossible. Égoïste. Alors pourquoi Théodore ce trouble lorsque tes lèvres effleurent sa peau ? Pourquoi ce frisson lorsque ses bras se referment sur toi, te pressant contre sa chaleur ? Tu plaques tes mains contre son dos, réclamant évidemment un contact plus sauvage… Elle mérite mieux. Tu murmures, caché dans son cou, ces aveux arrachés. « J..Je.. Je ne sais pas. J’ai… honte et je veux t’épargner la vérité. Enfin… j’ai peur de ton regard après, que tu ne puisses pas comprendre. » Un silence flotte un instant, ici dans ton précieux refuge tu aimerais tout nier. Ta vulnérabilité est difficile à admettre, piètre bégaiement que tu réussis à formuler. « J’avais… besoin de ressentir quelque chose, alors.. J’ai emmerdé ce type jusqu’à ce qu’il me frappe. Je me souviens plus du reste. » Jolie aveu pour éviter d’affronter la vérité profonde. L’étreinte est finalement brisée et ton souffle s’arrête lorsque vos regards se croisent, que sa main caresse doucement ta joue. Si ce n’est qu’un artifice Théodore, pourquoi sens-tu ta bouche âprement désirer la sienne ? Tu serres légèrement la mâchoire, avalant cette envie. Il est nécessaire de réfréner cette attirance pour son bien. Pareille loque humaine ne peut envisager de souiller, encore, ce tendre visage. « La prochaine fois que ça tourne mal, tu m'appelles ok ? Je serais toujours là pour toi. » Tu hoches la tête mécaniquement alors qu’elle s’éloigne déjà en direction de la salle de bain. Il est évident qu’il serait judicieux que tu ne l’appelles pas, il serait même préférable que tu partes dès à présent avant que tes pulsions sauvages ne prennent le dessus sur ta raison. Alors tu suggères ton départ en la rejoignant dans la salle de bain où l’eau rempli déjà la baignoire. « Non.. Bien-sûr que non. Tu vas prendre ce bain et passer la nuit ici. » Évidemment que sa réponse est d’une bienveillance déconcertante. Le mordillement de ses lèvres, encore. Et cette main tendue… Tu ne peux refuser pareille invitation. Tu saisis cette paume ainsi offerte l’attirant à toi pour poser chastement un baiser sur sa joue. Luttes Théodore, luttes pour demeurer décent. « D’accord… Mais je ne veux pas abuser de ton hospitalisé et je me sens déjà bien mieux... Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ? » Un léger tremblement dans ta main semble mettre bien à mal tes propos, toi qui luttes vaillamment contre le vertige, chaque pas t'approchant de la chute.


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