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(mikkhan) those words we can't say

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mikkhan
those words we can't say

La soirée d'anniversaire de Hope était cool, comme la plupart des soirées qu'on passe tous ensemble. Quand vient l'heure de partir, on prétend que Mikke va me raccompagner, sous l'oeil probablement amusé de Marla qui doit se délecter du spectacle. Sur la route, on fume un joint et avec l'alcool déjà consommé pendant la soirée, ça fait un petit cocktail explosif chez la Meg. Arrivés chez lui, on passe sous la douche (ensemble) et une fois au lit, encore un peu sur le petit nuage de la weed, je murmure avant de m'endormir, de manière totalement inconsciente, que j'ai envie d'être avec lui. Quand je me réveille le lendemain matin avec les rayons du soleil, j'ai complètement oublié les derniers mots de ma soirée. Je m'étire et je tourne vers Mikke, couché dos à moi. Je m'approche, petit sourire sur les lèvres, posant un baiser dans sa nuque avant de murmurer, "miiiiiikke.. j'ai faim..." Et j'suis censée avoir mon petit dej, même s'il dit que ça sera pas bon, j'le veux.


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ces mots prononcés par meg la veille, ils étaient pas censés t'empêcher de t'endormir. ouais, t'as du tourner virer pendant au moins une heure avant de trouver le sommeil. pourtant, après avoir passé une soirée à fumer, t'es toujours le premier à partir pour aller pioncer. l'alcool et la drogue, ça fait clairement pas bon ménage chez elle et pour le coup, t'arrives pas trop à savoir de qui elle parlait. de toi ? d'un autre ? ce serait plus simple si elle parlait d'un autre pour le coup. c'est fouillis dans ta tête et ce serait mal te connaitre de penser que cette phrase n'a pas pu porter d'confusions chez toi. t'as du t'endormir quelques petites heures avant qu'elle ne vienne te réveiller en se collant contre ton dos, parsemant ta peau de baisers. et pour le coup, t'as pas à attendre dix ans avant de te souvenir de ses mots prononcés hier. ceux qui t'ont quand même fait gamberger pendant presque une heure. fronces les sourcils sans bouger. puis soupires longuement ― tu connais le chemin de la cuisine. tu te racles la gorge, puis viens te mettre sur le dos en te décalant un peu d'elle. visage qui se tourne vers elle, hausses les sourcils ― j'ai pas trop dormi, je suis mort. et c'était à elle de t'apporter le petit dej de base non ? ouais bon, t'es pas opé pour la plaisanterie ce matin. lorsqu'on vient semer le trouble dans ton esprit, t'es pas super aimable pour le coup.
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mikkhan
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C'est toujours quand tu penses le mieux gérer les choses que ça finit par déraper. J'me dis que je gère la fumette et que si je bois un peu, ça changera pas grand chose. C'est peut-être aussi le problème, quand on garde toujours tout pour soit. Ca reste là-dedans et ça sort au moment où on s'y attend le moins, au moment où on est le plus vulnérable. Pourtant, quand les rayons du soleil qui traversent les fenêtres de sa chambre me réveille, je ne me rappelle plus de rien. Je me souviens surtout m'être écroulée une fois au lit et endormie au probablement moins de dix minutes. C'est le problème avec le vin, ça me rend très fatiguée. L'estomac commence à grogner et je me rappelle juste de cette tentative de petit dej que devait réaliser Mikke, que je ne me gêne pas de réveiller. Quand il grogne que je connais le chemin de la cuisine, je réalise qu'il n'est pas dans le meilleur des mood mais c'est pas grave. Mikke le grognon, je le connais, j'ai l'habitude de devoir faire avec. Il se tourne sur le dos et je me recule un peu, haussant les sourcils quand il dit qu'il a super mal dormi. "pas trop dormi ?", que je demande, surprise. Je m'assoie et tourne la tête vers le réveil, vérifiant qu'il ne soit pas six heures du mat ou une connerie du genre sauf que.. non. "comment ça se fait ? J'pense que j'me suis endormie en deux minutes quand on s'est couchés" Je fronce le nez et je roule jusqu'au bord du lit pour m'y assoir, "bouge pas, j'vais faire du café", que je dis. Je repense à hier soir et d'un coup, j'ai la sensation de me souvenir d'un truc.. je bug deux secondes dans mon élan, mais je secoue la tête, parce que je suis sûre que c'était dans ma tête, j'ai pas dit ça.


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ta tronche fait peur mikke. tu tires une gueule de trois kilomètres, parce que t'es pas bien. clairement, tu sais pas comment réagir à tout ça. toujours le doute qu'elle ait parlé de toi. et tu saurais pas comment gérer ça. comme à chaque fois ― non j'ai eu du mal à m'endormir. et t'hausses les épaules quand elle te dit qu'elle, elle s'était endormie direct. ouais, normal, t'as pas prononcé ce genre de phrases toi. tu l'aurais peut-être qu'elle aurait gambergé pendant des heures elle aussi. et tu voudrais pas la mettre mal à l'aise en lui expliquant pourquoi. elle se lève pour aller faire du café et toi pendant ce temps, tu vas réfléchir à tout ça. essayer d'oublier. passer à autre chose. mais tu la vois, restant bloquée dans la chambre ― qu'est c'tu fous ? que tu lâches en relevant ton buste, l'interrogation se lisant sur ton visage.

@Meaghan Flores
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Peut-être que fumer n'est pas la meilleure des choses en fait. Ou c'est peut-être aussi le mélange avec l'alcool qui n'a pas fait bon ménage. J'ai dormi comme un bébé  mais quand je m'assoie sur le bord du lit et que j'ai soudainement un espèce de flash, j'ai une sensation désagréable qui vient me pincer l'estomac. Non pas parce que je ne pensais pas ce que j'ai dit, mais bien parce que je le pensais et que je ne voulais pas que ce secret quitte mes lèvres. Je ne suis pas sûre d'être prête à ça, pas sûre d'être prête à lui dire, à l'assumer. Marla m'a conseillé de juste me laisser porter et que les choses se feraient naturellement mais tout semble tellement plus compliqué avec Mikke, parce qu'on est incapable de se dire les choses. Sauf qu'à un moment, ça pèse et je ne sais pas si ça me le fait qu'à moi ou si c'est pareil avec lui, mais ça pèse. A sa question, je me tourne vers lui, sourcils froncés : "j'ai dit un truc chelou hier soir ?", que je demande avant de le regarder. "Genre juste avant de m'endormir ?" Plusieurs scénarios possibles : il dit non et c'est vrai, il dit non et il ment ou alors il me dit oui et là, je vais me liquéfier sur place.


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quand elle se tourne, te demandes si la vieille elle avait dit quelque chose de bizarre, tu te dis qu'elle doit évidemment se dire que toi tu sais des trucs. ouais compliqué comme ça. de toute manière, tout est compliqué. tu te laisses retomber, dos contre le matelas, regard porté vers le plafond, tu te demandes si tu dois lui dire. ça vous mettrez clairement dans une gène indescriptible. tu la connais limite plus qu'elle ne se connait elle-même. t'as pas envie d'un malaise, de moment gênant.. t'en a même pas parlé que t'es gêné toi même parce que tu sais même pas ce que tu pourrais lui dire. t'es nul dans ce domaine et tu sais qu'elle est aussi nulle que toi. vous faites la paire ― oui t'as dis un truc... tu prends un air grave, la regarde puis dis hausses les épaules en grimaçant légèrement ― mais j'ai rien compris, c'était du mexicain j'crois. tu parles mexicain quand t'es méga défoncée ? oui bon, t'as choisis de pas en parler.

@Meaghan Flores
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Il y a cette sensation désagréable de ne pas être sûre de ce que j'ai bien pu dire. Est-ce que j'ai dit ça dans mon rêve ou est-ce que les mots sont réellement sortis de ma bouche ? Je n'arrive pas à cacher mon inquiétude face à une potentielle boulette et je me retrouve dans une situation compliquée. Compliquée parce que Mikke me connait et il sait. Il sait que si il me dit "oui, tu l'as dit à voix haute", ça va me mettre dans une honte totale et je ne saurais pas où me cacher. Alors est-ce que je peux vraiment lui faire confiance, quand il me dit que j'ai parlé en espagnol et qu'il na pas compris un mot de mes paroles ? Aucune idée. C'est ça le problème, quand on commence à trop connaître une personne. "Je -" J'suis confuse et ça fait chier. Je décide donc de faire ce que je fais de mieux. Ce qu'on fait de mieux. Faire semblant. Je me mets à rire et je prends un oreiller pour lui écraser sur le visage, "On dit espagnol, pas mexicain !" Je lui lance un petit sourire joueur et je me lève, faisant le tour du lit, sortant de la chambre pour aller dans la cuisine. Je prépare de quoi faire du café et pendant que celui-ci coule, je m'accoude sur le plan de travail de la cuisine, tapotant mes doigts nerveusement en repensant à la nuit dernière. Parce que je n'arrive pas à me l'enlever de l'esprit et ça me fait flipper.


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