friendship never ends. — louve

Mer 7 Sep 2022 - 11:56

Nuit blanche. La énième depuis quelques jours car le sommeil peinait à venir aux heures prévues. La présence de ton frère aux soins intensifs n'arrangeait rien sur la routine qui devenait parfois compliqué depuis ton retour de vacances. Ton corps était fatigué au possible, il semblait même parfois qu'il t'échappait. Une sensation qui amène d'autres réflexions que tu n'abordes pas avec tes proches. Tu avais besoin de prendre le large, de recouvrer la quiétude qui t'est innée depuis toujours. Pour cela, rien de mieux que la musique et la composition. Du bout des doigts, un frôlement sur ton clavier suffit pour faire naître l'inspiration. Des accords qui s'entremêlent pour vibrer sur une rive au lointain du quotidien et qui s'exécute en une énième partition de ta composition. Tu aurais pu composer à la colocation mais le monde et le silence s'oppose ces derniers jours, surtout depuis la rentrée. C'est pourquoi tu étais venue au studio de la faculté publique où tu étais inscrit depuis ta première année. Elle se situait à quelques quartiers de Harvard et dispensait un enseignement de grande qualité à un coup plus raisonnable. Les minutes défilent et avec elles, la sérénité de la création artistique jusqu'à ce que la porte du studio de répétition s'ouvre sur la bouille de ta meilleure amie. Tes doigts s'éloignent de l'instrument à cordes frappées alors que tu observes Louve qui sourit de son rire malicieux. « Tu as vraiment eu recourt à la localisation pour me trouver, allez avoue ? ». Lui demandes-tu tout en rigolant, après tout la Audemars en était parfaitement capable, ce n'est pas la première fois qu'elle le faisait.
@Louve Audemars

(Invité)

26/07/2019

friendship never ends

kobe & louve

besoin de le retrouver, de te vider la tête, de passer du temps avec lui ; certainement aussi de lui changer les idées au passage. quelques clics sur ton téléphone et s’ouvre l’application de localisation que tu partages avec quelques-uns de tes proches – parce qu’on sait jamais ce qui peut arriver. le doigt appuie sur le prénom de ton meilleur ami pour découvrir sa position : à trois kilomètres de là où tu te trouves, capable d’y être en un rien de temps pour le surprendre. la porte de la pièce qui s’ouvre quelques minutes plus tard, un large sourire malicieux sur tes pulpeuses et déjà il comprend ce que t’as fait pour le retrouver. « ça t’étonne encore ? » que tu lances en ricanant avant de relâcher ton sac et ta veste au sol pour tendre tes bras vers lui. ridicule gamine d’un mètre cinquante-quatre qui attend son éternel câlin de retrouvailles, une habitude, un rituel.

(Anthea Oppenheimer)

— you'll be the ruin of me, won't you ?
— yes. does that scare you ?

Jeu 6 Oct 2022 - 17:05

Assis sur le siège derrière le clavier de ton instrument de prédilection, tu souris en découvrant la silhouette de la jeune brunette. Louve savait parfaitement comment s'y prendre pour surprendre sur son entourage mais tu sais aussi comment elle parvient à te trouver. Et tu ne manques aucunement de lui faire remarquer alors qu'elle t'interroge sur le fait que cela ne devrait plus réellement t'étonner. Tu hausses les épaules d'un air nonchalant avant de te lever, allant à sa rencontre pour la prendre dans tes bras. Une étreinte amicale, forte de solidité autant que de complicité. Tu es heureux de pouvoir enfin passer un peu de temps avec Louve et cette dernière sait comment s'y prendre. « Dis plutôt que ce que tu veux entendre, c'est que je suis content de te revoir pas vrai ? ». Tu la gratifies d'un clin d’œil amusé avant de la prendre par la main pour l'inviter à s’asseoir à ton coté sur l'un des fauteuils du studio. « Alors comment tu vas et qu'est-ce que j'ai loupé ? ».
@Louve Audemars

(Invité)

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