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Je ne pourrais pas affirmer si oui ou non la salle d’escrime à laquelle je pensais existait toujours, ni même son nom. Je ne me souvenais simplement des boutiques et du quartier environnant dans lequel je me plaisais à flâner en attendant que mon date sorte de son entraînement. Et bien qu’il m’arrivait encore aujourd’hui de m’y promener ou d’aller y faire du shopping, je n’avais malgré tout plus penser à cette salle depuis bien longtemps. Dans tous les cas, les informations que je venais de lui donner pourraient au moins permettre à Ezekiel de savoir par où commencer ses recherches s’il désirait reprendre l’escrime. Mes lèvres s’étirent dans un sourire alors qu’il me remercie, ce qui dans le fond, me semble parfaitement naturel. Je n’avais pas grand chose à faire de cette information, mais lui si, alors autant la partager.

Le silence s’installe quelques secondes entre nous tandis que je réfléchis à comment présenter les choses. Jusque là, je n’avais pas beaucoup eu à le faire, si ce n’était auprès de mes adelphes avec qui je n’avais pas à faire preuve de retenue et avec qui les dessous de l’histoire se trouvaient légèrement différents, puisque sans le savoir eux-mêmes, ce n’est pas envers Paco que nos agresseurs en avaient, mais après moi. « Je ne sais pas s’ils l’ont confondu avec quelqu’un, ou si c’est parce qu’il est proche de quelqu’un qu’ils soupçonnaient d’être dealer aussi. Leur discours était confus. » Parce qu’ils ne soupçonnaient pas la bonne personne. Non, qui soupçonnerait la petite blonde souriante et innocente qui sait parfaitement tenir son rôle de niaise. J’avais trompé tout le monde dans cette histoire, et pourtant je n’en étais pas satisfaite, en colère contre moi-même de ne pas avoir été capable de me défendre seule, comme on m’avait appris à le faire. A quoi bon toutes ces années d'entraînements et de souffrances si c’était pour me faire étaler par les premiers venus ? Quand bien même c’était le meilleur moyen pour préserver mon image d’innocente, je n’acceptais pas d’avoir pris ce coup. Encore moins de ne pas l’avoir vu venir. « Physiquement, il va bien. Mais il est tout aussi confus que moi sur cette histoire. On ne savait même pas quoi raconter à la police, on a juste été surpris et dépassé par tout ça. » Ce qui n’était pas complètement faux, même pour moi.

Un regard curieux glisse en direction d’Ezekiel quand il affirme connaître cette sensation de rage liée à l’impuissance. J’en suis la première surprise, un peu trop convaincue - à tort - que l’homme n’a pas souvent dû connaître ce genre de ressenti. Mes yeux ne le quittent pas alors qu’il commence à me parler de lui, de sa jeunesse. On est loin de ce que je m’attendais d’un professeur d’Harvard, du genre de déboires que je m’attendais à ce qu’il me raconte. Malgré tout, je l’écoute attentivement, hochant légèrement la tête. Sa tête reste basse tout le long de son anecdote, surement pour dissimuler la tristesse qu’il éprouve mais que je peux malgré tout voir perler au coin de ses yeux. « Ce que je vais dire va certainement paraître très horrible, mais vous avez fait ce qu’il fallait pour survivre dans cet enfer. Vous devriez vous pardonner. » Je viens poser la main tout doucement sur son bras, en geste de réconfort, sans pour autant essayer de ne pas paraître trop familière, ou pire, intrusive vis-à-vis de son espace vital. « Je ne dis pas que c’était la meilleure chose à faire, ni la plus sensée, mais vous étiez un garçon en détresse que personne n’a entendu. Ni vos parents, ni vos adelphes si vous en avez, ni vos amis n’ont entendu que vous appeliez à l’aide. Vous avez tenté de vous en sortir avec les moyens que vous aviez. » Je sais combien mes mots pouvaient être cruels, mais je savais aussi quel effet ça faisait d’appeler à l’aide sans être entendu, et dans quelle situation de désespoir il fallait être pour en arriver là. Je ne pouvais pas le juger, alors que j’avais commis pires horreurs dans le passé, pour simplement pouvoir survivre. « Vous devriez lâcher prise sur cet épisode de votre vie. Ce qui est fait est fait, et vous ne pourrez pas le changer. Mais vous pourrez faire mieux dans le futur, vous pourrez voir les signes, et aider celles et ceux qui en ont besoin à gérer cette colère pour qu’ils ne fassent pas la même erreur que vous. Ça marche en tout cas sur les jeunes filles blondes d’Harvard ! » Que je conclue avec un peu plus de légèreté et un sourire qui se veut réconfortant.

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Protect yourself.TW :: trouble HSD - multiples agressions physiques évoquées - propos injurieux - évocation du souhait de donner la mort dans le passé with @Elvira S. Kaine et @M. Ezekiel Emerson
S’il y a bien une discipline qu’Ezekiel souhaiterait pratiquer de nouveau : c’est l’escrime. Il excellait aussi dans l’art de ramer, à Oxford, mais il préfère ne plus avoir les pieds potentiellement dans l’eau, aujourd’hui. Alors, l’évocation de cette salle lui donne étrangement du baume au cœur, bien qu’il se rappelle qu’elle ne puisse plus exister à ce jour. Peut-être a-t-elle disparu, phénomène qui se voit être pratiqué dans bons nombres de grandes villes, puisqu’on détruit pour reconstruire en moins de temps qu’il n’en faut de nos jours. De plus, on peut garder les locaux et simplement s’adonner aux rafraichissements des murs, ainsi que du mobilier pour modifier un lieu. Le fait est qu’il s’y rendra, par curiosité, afin de pouvoir, il l’espère, signer de nouveau, ici, à Boston.
Assis aux côtés d’Elvira, son sac de sport reposant entre eux, il patiente à présent pour l’écouter ensuite conter sa mésaventure. À sa manière de narrer l’histoire, il sent bien qu’elle retient certaines informations et tandis qu’elle fait référence à un dealer de drogues, il se questionne quant au fait qu’il puisse s’agir d’une dealeuse. Cela est tout bonnement possible, envisageable, puisque de jeunes étudiantes s’y adonnent. Elles paraissent bien plus « sages » que leurs compères masculins, mais cela ne signifie pas que c’est véritablement le cas. Alors, est-ce Elvira qui deal, en réalité ? Il ne saurait le lui demander. Encore moins de but en blanc et puis, qui est-il pour juger ? Personne. Lui aussi, a été jeune et a eu son lot d’erreurs qu’il s’évertue à ne plus faire, à ce jour. Seulement, a-t-il été pardonné pour chacune d’entre elles ? Rien n’est moins sûr et cela le fait réfléchir.
-« Peut-être bien qu’il est proche d’une autre personne qui deal, oui. » L’italien d’origine se contente donc de prononcer, pour acquiescer, alors qu’elle argue que leur discours était confus, ce qui peut être réellement le cas. Après tout, il a s’agit d’une agression en bonne est due forme, au vu de la marque présente sur son visage. Se pinçant les lèvres tandis qu'elle admet ne savoir que raconter à la police, le professeur se dit qu’il se trouverait dans la même situation à sa place. Que dire ? Que faire ? Sans doute, ne rien faire, justement, et laisser couler. Seulement, ce qu’elle a vécu l’a mise dans une rage folle et incontrôlée, alors, comment passer au-dessus et continuer ? « Peut-être leur faire savoir l’essentiel : que vous avez été agressés et que vous ne savez pas précisément la raison de cette dernière. Votre visage a été blessé, vous vous sentez en insécurité et c’est compréhensible. Vous ne devriez pas rester sans le dire aux forces de l’ordre. » C’est ce qu’il pense du moins. Mais peut-être parviendra-t-elle à avancer finalement, ainsi qu’à oublier.
Puis il en vient à son anecdote et fixe le sol, plutôt que d’affronter son regard. Car s’il était jeune à cette époque, il n’en est pas moins qu’il a failli tuer un homme de ses propres mains. Et comment oublier ? C’est tout bonnement impossible. S’est-il excusé ? L’aurait-il dû ? Il ne sait pas, ne sait plus. Mais dans la finalité, s’il a agi ainsi, c’est parce que lui-même ne cessait de se faire rudoyer par cet homme qui y prenait plaisir et qui, en plus de cela, s’amusait à lui faire croire que ses parents lui avaient demandé d’agir ainsi.
- « Me pardonner. » Ses mots font échos en lui et il sait que la jeune femme a raison, seulement, en est-il néanmoins capable ? Il se remémore avoir eu ce désir funeste de mettre fin aux jours d’une personne et se dit que ce sera impossible. « Je ne pense pas en être capable. » Un rictus se dessine sur son visage anguleux tandis qu’une larme s’écrase sur le sol, il n’a eu le temps de l’essuyer. Et lorsqu’elle reprend, il aimerait la couper, prononcer qu’elle aussi doit lâcher prise, puisque c’est arrivé. Que cela ne signifie pas que ça arrivera encore, quand, surpris, il redresse la tête et la fixe, un sourire esquissé sur son visage. « Si cela fonctionne sur les jeunes filles blondes d’Harvard, mon anecdote aura au moins servi à quelque chose. » Il se saisit de sa bouteille d’eau, celle qui a fait engager la conversation entre eux pour en avaler quelques gorgées, avant d’ajouter : « Merci, pour vos mots, Elvira. Votre compréhension, malgré toutes ses années. » Car il n’a pas été compris par les siens après ce drame et qu’il ne l’a jamais plus évoqué, jusqu’à ce jour.
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Comme beaucoup, je protège mon identité quand je deal. Pas de nom, pas de contact sur mon numéro habituel, et le peu que je suis sur le terrain, j'essaye de dévoiler le moins que possible mon visage. Il est de ce fait très difficile de m'identifier au quotidien, et c’est d'ailleurs bien ce qu'il s'est passé ces derniers jours. Nos agresseurs ne m'étaient pas familiers et la réciproque était parfaitement vraie, car dans le cas contraire, ce n'est pas auprès de mon ami qu'ils auraient tenté de régler leurs comptes mais bien auprès de moi. J'avais donc réussi à suffisamment dissimuler les preuves et les évidences pour qu'on me pense immédiatement hors du coup, à tort. On est plus nombreuses qu’on ne pourrait le croire à avoir ce genre d’activités. Plus fragiles et plus innocentes d’apparences, on nous sous-estime bien trop vite, et c’est pour cette raison que le plus souvent on passait entre les mailles du filet. La dernière altercation me donne d’ailleurs raison sur ce point. Face à deux personnes pouvant potentiellement dealer, ces imbéciles avaient immédiatement soupçonné la figure masculine de notre duo. En soit, ça aurait pu m’arranger si tout cela s’était limité à une altercation verbale et que l’intégrité physique de mon ami n’avait pas été menacée. Malheureusement, je ne pouvais pas le laisser avoir des ennuis à ma place. J'étais donc prête à m'interposer, à faire en sorte qu'on fiche la paix à Paco, même si ça devait m'obliger à en révéler plus sur moi que je ne le voulais. C'était mes conneries, c'était à moi de les gérer. Seulement, j'avais à peine eu le temps de me glisser entre eux que j'étais déjà la cible d'un premier coup, qui avait initié toute la violence physique qui avait suivi. Paco avait lui aussi pris un coup avant que mes cris interpellent les passants et les personnes à proximité pour qu'ils nous viennent en aide. Malgré tout, je restais en colère contre moi-même de ne pas avoir su me défendre seule. Dans d'autres circonstances, ça aurait pu me coûter bien plus cher, et j’en avais conscience.

Jusqu'à maintenant, je ne m'étais pas beaucoup confiée sur cet incident, ou en tout cas, sur ce que j’éprouvais depuis. Cette colère, ce sentiment d’insécurité, j’avais tout minimiser, prétextant que je me remettais doucement de l’incident alors que j’étais dévorée par la rage et l’envie de rendre coup pour coup. Peu semble pouvoir le comprendre, mais Ezekiel lui y arrive. Et c’est étrangement apaisant de discuter avec quelqu’un qui est capable de comprendre. Car même Paco qui avait subi l’agression avec moi ne le vivait pas de la même façon, ce qui en soit était compréhensible, mais difficile à gérer, chacun ayant une envie différente de gérer cet après. Lui avec l’aide de la police, moi sans. « Vous avez surement raison, mais ce n’est pas toujours facile de parler à la police quand on est une femme. Un tas de choses sont souvent minimisées. » Pour ma part, j’avais appris à me rendre moi-même justice, mais pour les autres, je sais combien parfois la police pouvait se montrer insensible.

Attentivement, j’écoute Ezekiel évoquer un épisode similaire de son passé. Qu’il a traversé, je l’ai connu aussi, d’une certaine façon, et c’est aussi de façon radicale que j’y avais mis fin, ayant osé aller jusqu’au bout des choses, quand lui avait été retenu par ses proches. Je ne suis personne pour juger, ni pour jeter la pierre, encore moins quand je comprends. Et je suis peut-être la seule d’ailleurs à le comprendre, peut-être la seule à lui dire un jour ces mots, la seule à l’encourager à se pardonner. « Vous devriez essayer. Ca se voit, que vous n’êtes pas une mauvaise personne, que vous êtes patient et gentil. Vous avez fait une erreur, et vous avez grandi de façon à ce qu’elle ne se reproduise plus jamais. Vous méritez ce pardon. » Je ne sais pas si moi je méritais le mien pour ce que j’avais pu faire dans le passé, mais pour lui, il n’y avait aucun doute. « Je comprends votre prudence sur le sujet, mais vous m’avez peut-être évité de faire la même erreur, ou pire. Je ne vous encourage pas à partager votre expérience avec tous les élèves, mais ça fait aussi partie de vous, c’est aussi ce qui vous permet d’identifier les signes là où d’autres réfléchissent bêtement. » Là où les autres répondaient à la violence par la violence, non par la patience et la réflexion interne. Un sourire doux vient étirer mes lèvres. J’ai l’impression d’être redevenue un peu plus moi.  « Merci à vous de m’avoir fait suffisamment confiance pour vous confier également. Et repensez à moi à chaque fois que vous y penserez à nouveau. Rappelez vous que vous avez le droit de vous pardonner, et que quoiqu’il arrive, vous avez le mien de pardon. » Ce n’était peut-être qu’une maigre compensation, mais il était important qu’il sache qu’au moins une personne ne lui tiendrait jamais rigueur de cela. Mes doigts glissent sur son bras alors que je me relève, commence à rassembler mes affaires. « Je vais devoir vous laisser, mais sachez que je suis contente d’avoir pu faire votre connaissance, et j’espère que l’on se reverra. » Après tout, Boston avait parfois des allures de petites villes.

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@Elvira S. Kaine  
TROUBLE HSD - MULTIPLES AGRESSIONS PHYSIQUES ÉVOQUÉES - PROPOS INJURIEUX - ÉVOCATION DU SOUHAIT DE DONNER LA MORT DANS LE PASSÉ

Le professeur en politique et économie internationale comprenait à demi-mot qu’il avait affaire à une jeune femme moins frêle que d’autres ne pouvaient se l’imaginer. Après tout, les dealers ne semblaient avoir frappé au hasard et son souhait de ne rien dévoiler à la police était une sorte d’aveux, à son seul avis. Mais il ne pipe mot à ce propos et souhaite que tout s’arrange pour cette jeune femme qui lui paraît malgré tout être une bonne personne. De plus, qui est-il pour juger ? Lui-même n’a-t-il pas fait d’impardonnables erreurs ? L’homme épuisé et rongé par la maladie connait la réponse à cette interrogation. Alors, continuant à garder le silence, il acquiesce dans un hochement de tête à ses propos.
- « Il est vrai que le sexe de l’individu importe beaucoup dans notre société. Encore de nos jours, malheureusement. » Un soupir passe la barrière de ses lèvres à ses mots prononcés et il songe à cela, inlassablement. Quand est-ce que l’on considérera les femmes au même statu, niveau que les hommes ? Peut-être jamais, et cela, est navrant. Lui-même protège bien plus celles qui sont chers à son cœur plutôt que ses amis masculins, il s’en rend bien compte, à présent. Est-ce juste ou injuste ? Ne devraient-ils pas se retrouver tous au même niveau ? Sans doute que si, en définitive.
Mais après tout ceci, l’italien se confesse. Il a beaucoup à dire sur le jour où il a failli prendre la vie à cet homme qui n’avait cessé de mal le traiter, autant physiquement que psychologiquement. Et aujourd’hui, il pose enfin des mots sur cet événement qui aurait pu le conduire à l’emprisonnement. Heureusement, il était bien entouré à l’époque, mais à cette heure, ce n’est plus réellement le cas. Qui pourrait s’interposer si une telle situation venait à se reproduire, pour lui ? Irait-il jusqu’à vouloir prendre la vie à une tierce personne ? Non, il en est persuadé et pourtant, il a souhaité le faire, malgré tout, qu’il ait été plus jeune ou non.
- « Comment pouvez-vous en être si certaine ? » Il l’interroge, des regrets et de la tristesse perceptible dans son regard embrumé de larmes. « Je ne suis certain d’être celui que vous dépeignez, Elvira. » Il ajoute, peinant à ravaler sa salive tandis qu’il fixe ses mains liées. « Je ne le ferais jamais. » Au sujet du fait de partager sa funeste expérience. « Mais je suis heureux d’avoir pu vous aider, mais également d’en avoir enfin parlé à quelqu’un. » Car cela lui pesait sur son esprit, mais également sur son cœur. « Je vous en prie, merci à vous. » L’homme est sincère et c’est avec le sentiment de pouvoir mieux respirer, à présent, qu’il prononce ses propos. « J’essayerais, Elvira. Je vous le promets. » Il conclut, bien qu’il ne pense y parvenir. La laissant faire, sa main reposant sur son bras un instant, il la regarde ranger ses affaires. La jeune femme lui paraît davantage apaiser, moins en colère et quelque part, il se dit que leur conversation aura au moins été bénéfique pour elle. « C’est partagé. » Il murmure dans un mince sourire, pour ajouter : « J’espère également que nous nous reverrons. » Et il la regarde partir, quitter la salle de boxe tandis que son dos trouve le mur de la salle, ainsi que son crâne. Prunelles closes, il songe à tout ce qu’ils se sont dits et pousse un long soupir.


FIN.
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