❝ sidekicks are better – jace

sidekicks are better | @Jace Brekker

musique à fond qui en vient à presque exploser les tympans, une bière déjà ouverte sur la table parce qu'elle n'a clairement pas attendu son acolyte pour commencer, il ne manque plus que jace. l'appart est même rangé, après tout c'est la rentrée et comme on dit, un environnement organisé pour un esprit.. organisé ? bref. elle lâche sa bière un instant pour fumer sa clope à la fenêtre, avant d'apercevoir seulement quelques minutes après jace arriver. d'un grand signe de la main qu'elle lui adresse, – monte c'est ouveeert ! qu'elle crie, histoire qu'il l'entende quand même depuis en bas avec la musique qui continuait de brailler derrière elle. les vacances d'été avaient eu raison d'elle et soirées remplies de gens qu'elle ne connaissait pas, ou peu très peu. il lui avait fallu ce moment de solitude pour s'en remettre et retrouver son énergie, et maintenant qu'elle se sentait mieux, le besoin de revoir du monde et s'amuser se faisait clairement ressentir. jace brekker, tu tombes à pic !

t'as plus de chez toi pour faire des soirées. obligé de t'inviter un peu partout. pas forcement super pratique, donc les soirées se font un peu plus rares. toi qui aimait bien recevoir chez toi, va falloir que tu changes tes petites habitudes gars. t'arrives chez georgia avec pas mal de trucs à grailler, boire, fumer aussi. bref, de quoi passer la soirée tranquille. t'es à peine sorti de ta caisse qu'elle s'annonce à la fenêtre, te disant de monter, que c'était ouvert. tu lui adresses un signe rapide d'la main, smile braqué aux lèvres, puis grimpes les marches trois par trois, jusqu'à arriver chez elle et ouvrir la porte d'un coup ― JPP j'suis moooort. faut reprendre le sport brekker. le souffle ça va plus là. refermes d'un coup sec la porte derrière toi et lui montre ce que t'as apporté puis marque une pause essayant de reprendre ton souffle en même temps ― c'est moi ou ça fait une éternité qu'on s'est pas capté toi et moi ?

jace ne mit pas longtemps avant de monter et d'arriver sur le pas de la porte. pas de chichis, il entrait même dans l'appartement comme un moulin mais bon, c'était un habitué de toute façon. gia abandonna sa cigarette dans le cendrier sur le rebord de la fenêtre, rejoignant le jeune homme dans l'entrée. elle baisse légèrement le volume de la musique pour l'entendre, quand même, avant d'attraper avec enthousiasme ce qu'il tenait dans les mains. la recette d'une bonne soirée. un rire s'échappe devant son air essoufflé.  – la compétition du summer camp t'a séché ou quoi ? elle est où la forme ? d'un geste furtif elle le débarrasse avant d'aller fouiller dans un placard du salon. elle revient deux secondes plus tard, une bouteille d'un contenu des plus mystérieux à la main. – c'est pas une impression, jace, ça fait un bail ! la dernière fois que je t'ai vu tu comatais sur une plage de tunisie ! deux shooters à la main, elle revient vers jace d'un air machiavélique. – tu connais la tradition ! on ne commence pas une soirée ici sans le mystérieux shooter et j'te préviens, cette nouvelle recette elle décoiffe ! qu'elle lâche en lui tendant son verre. petit rituel de passage pour tous les invités, un shooter d'alcool inconnu avant de commencer les festivités. – à la tienne ! léger claquement contre son verre avant de le boire d'une traite et d'attendre que son camarade en fasse de même.

@Jace Brekker sorry pour le retard  

léger rire qui s'échappe d'entre tes lippes, encore un peu essoufflé ― c'est pas la compet' du summer camp qui m'a séché. ouais t'as pas été un super élève cet été. c'est parti d'un bon sentiment hein. t'as voulu t'inscrire à la compétition, dans l'espoir d'aider au mieux ton équipe à gagner. résultat, que nenni. t'as passé ton temps à picoler comme un trou, te comporter comme un vrai gosse qui n'a aucune envie qu'on lui donne la moindre responsabilité. t'as servi strictement à rien. vraiment. t'as honte de toi ? non. par contre, t'as honte de ne ressentir aucune honte par rapport à ça. et dès qu'elle te remémore tes soirées de débauches au summer camp, c'est l'sourire super fier qui se dessine sur ton visage. ah ouais, les supers soirées, elles te manquent ― putain, ça m'manque trop ces soirées là. oh et du coup, ouais.. t'as quitté le summer camp bien trop tôt. c'est là où je commençais à m'amuser le plus. vous aviez passés pas mal de soirées tous les deux là bas. c'était grave cool. georgia, c'était ton acolyte du summer camp. enfin, tu pensais jusqu'à ce qu'elle te quittes aussi, à son tour, comme simeon l'avait fait. tu sais pas si elle a fait ça pour un mec, comme lui l'avait fait pour une meuf, mais putain, tout le monde s'était barré avant l'heure; regard qui s'pose rapidement sur la bouteille qu'elle tient dans ses mains ― ouuuh toi tu sais comment m'accueillir. enfin quelqu'un qui accueille ses invités comme il se doit ! tu saisis le verre, puis l'bois d'une traite, juste à après elle. brrrr, t'aimes tellement cette sensation de liquide qui te brules la gorge ― top. bon alors, dis moi. t'as fais du reste de ton été ? il était aussi bien que si tu l'avais passé avec moi ? le regard plissé, le sourire léger au coin des lèvres.

– parce que ton équipe a perdu ? elle l'avoue volontiers, son intérêt pour la compétition du summer camp était grandement limitée. elle n'y avait pas participé et n'y comptait pas de toute façon. cela demandait un investissement et une sociabilité trop importante. elle n'en était pas capable. c'était barbant. mais son petit doigt, lui disait que jace n'avait pas non plus été le compétiteur modèle cet été, et pouvait en témoigner le nombre de soirées qu'elle avait passé avec lui, ivres morts sur les plages d'afrique du nord. – j'avoue qu'avec la grisaille qui revient sur boston, ça me manque aussi. mais bon, je t'ai mis sur le bon chemin et t'as volé de tes propres ailes après, qu'elle lâche un grand sourire aux lèvres. ils faisaient la paire. il l'avait sûrement encore plus motivé à se bouger pendant ces vacances, et sûrement que sans lui, elles n'auraient pas eu la même saveur. leurs shooters viennent claquer l'un contre l'autre avant d'être bu d'une traite, non sans provoquer une légère grimace chez gia. un peu d'honneur quand même, elle n'allait pas recracher ce cocktail devant jace. – tu rigoles ? impossible, mon retour était nul. une semaine sans sortir de chez elle pour récupérer. de l'énergie qu'on lui avait pompée pendant ce mois de vacances et des gueules de bois à répétition. – donc j'suis certaine que le reste de tes vacances est plus croustillant à raconter que le mien, sourire aux lèvres, elle préférait largement entendre les potins du summer camp que parler de sa fin d'été pourrie. – t'as ramené de quoi fumer ? qu'elle lui demande, les bras qui se lèvent énergiquement en l'air lorsque la musique s'intensifie. – J'ADORE CETTE CHANSON !

@Jace Brekker

écarquilles les yeux quand elle t'parles de la défaite de ton équipe ― hein ? on a perdu ? ça aurait pu être le cas si t'avais été le style plus dissipé. tu l'es déjà bien trop jace. mais pas à ce point. pouffes doucement alors que ton souffle reprend un rythme convenable ― alors non, pas à cause d'la défaite mais surtout parce que j'me suis pas donné à fond. j'sais j'abuse parce que c'est pour des asso', mais eh.. j'suis faible. j'me concentre toute l'année, j'ai besoin d'extérioriser un peu. trop de tentation. elle sait pas elle. quoi que le peu de temps où elle était au summer camp, t'as passé pas mal de temps à picoler avec elle. tu comprends vite que son été s'est pas super bien terminé, mais eh, le tien non plus. t'as un peu perdu ton appart et ton meilleur pote, mais t'es certain que ça passera. la positive attitude comme dirait lorie ― nan j't'assures il est pas mieux. t'sais quoi ? on parle pas de la fin de nos vacances; autre sujet ? et tu sors le sujet de weed que t'agites devant ses yeux tout content. il est content brekker. puis elle s'met à agiter ses bras au début d'une chanson. écarquilles les yeux puis la laisse dans son délire tout en te jetant sur le canapé pour commencer à rouler les deux pétards, l'sourire braqué aux lèvres la regardant s'enjailler ―  MOVE YOUR BODYYYY GUUUURL ! que tu lâches tout en passant ta langue sur la feuille pour l'humidifier. euh, tu t'emballes un peu jace là non ? jettes tes bakets, puis poses tes pieds sur la table basse. tu lui montres les deux précieux lui tendant un des deux ― et ils sont bieeeen dosés. comme tu les aimes. elle fait pas dans le léger elle.

– ça va, j'peux pas te faire de reproches, j'ai même pas participé de toute façon. elle hausse les épaules. même si elle l'avait voulu, c'était financièrement impossible pour elle de rester deux mois au summer camp. trop cher. il fallait penser qu'elle devait renflouer les caisses, pour éviter de manger ses doigts le reste de l'année. voilà ce à quoi elle avait passé le plus clair de son temps à la fin de l'été. bosser pour mettre de l'argent de côté, donc rien de bien intéressant à raconter, cela coulait de sources. jace ne semblait pas enclin non plus à partager ses potins et au fond, elle le comprenait. pour ça qu'elle n'insistait pas, le laissant s'avachir dans le canapé pour s'occuper ses affaires alors qu'elle se tortillait comme une enfant de cinq ans sur la musique. le spectacle continue lorsqu'elle se lève sur la table basse, retirant d'un doux coup de jambe maitrisé les pieds de jace en rigolant. ses yeux qui s'illuminent alors que l'adams lui montre les deux joints. – eh c'est pas le plein été là, vas-y doucement quand même. qu'elle lâche en se laissant tomber dans le canapé à côté du garçon. – j'ai pas fumé depuis le summer camp. elle lui fait des gros yeux. – pas de photos ni de vidéos de cette soirée si je fais n'importe quoi, j'te préviens ! son doigt qui le menace naïvement sous son nez.

@Jace Brekker