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❝We need to talk.❞feat Zacharias 's brothers •
J'étais un peu perturbé depuis quelques jours, c'était assez compliqué. J'avais réellement besoin de me changer un peu les idées. Je détestais me sentir mal, me laisser aller, mais depuis ce fameux moment où je m'étais engueulé avec mon frère, Priape, c'était bizarre, je sentais que c'était pas...cool ce coup-ci. Pourtant, ce n'était pas inhabituel qu'on se dispute, franchement, mais là, c'était parti loin car j'avais été a deux minutes, deux secondes plutôt de lui dire ce qui avait fait qu'aujourd'hui il me reprochait mon éloignement, ce qui pouvait me dédouaner, mais je ne l'avais pas dit, je n'avais pas eu le courage, surement parce que j'avais peur d'en parler, peur de détruire sa vision de son père, peur simplement. Enfin, après les cours, j'étais rentré à la Winthrop House me changer et prendre des affaires pour aller un peu à la salle de sport dans le complexe, m'entrainer, histoire d'oublier un peu et relâcher la pression au max. Le sport faisait parti des choses qui me faisaient sortir les trucs de la tête quoi. A la Winthrop, je n'étais sur de ma tranquillité, je n'étais pas seule dans ma chambre et e plus, depuis peu, je la partageais avec mon petit frère, Denys donc pour te décompresser d'une dispute familiale, pas obligatoire de te retrouver dans la meme pièce que l'un deux même si lui n'était pour rien. Néanmoins, si il s'inquiétait, il voudrait me tirer les vers du nez puis connaissant l'histoire, me forcer à parler de ce qui m'avait fait m'éloigner ca lui, n'attendait qu'une chose ; la réconciliation. Je me trouvais donc à présent dans la salle de sport, trempé de sueur. Les gouttes de sueur étaient bien visible sur mon front et y perlait doucement. Quand je vis l'heure, je fus choqué du temps anormalement long pendant lequel j'étais resté et je m'étais dirigé vers les vestiaires ainsi que les douches pour ne pas avoir à rentrer dans cet état ; j'avais prévu que les dégâts seraient plus énorme encore que d'habitude et que ma fierté m’empêche de rentrer ainsi. Je prenais une douche. J'en profitais bien car j'aimais sentir l'eau sur mon corps, me revigorant presque en coulant doucement sur ma peau blanche. Mes muscles étaient encore tout tendus suite aux efforts fournis. Je sortais avant de pouvoir m'essuyer pour m'habiller. Toujours assez classe, pas n'importe comment. Je rangeais mes affaires salles dans un sac plastique puis dans mon grand sac de sport avec mes basket puisque j'avais prévu aussi d'autres chaussures plus appropriés dans le cas où mes potes répondent à mon sms et veuillent sortir, puis je m'étais dirigé vers la sortie où ma moto m'attendait, surtout dans le cas où je devais me grouiller de déposer mon sac presque dans le hall de la maison avant de repartir en soirée. Quand je passais la porte du complexe, je ne fus pas surpris de ne voir que peu de monde parce qu'il était pas l'heure de voir du monde sur le campus, mais par contre, je fus étonné en avançant de voir près d'un banc, mes frères. Oui, Priape & Denys se trouvaient là ... non, mais c'est un complot ou quoi ? J'hésitais presque à faire comme si je les avais pas vu mais je n'étais pas ingrat et puis, je pouvais pas éternellement faire genre que j'aimais pas les voir, j'avais juste pris l’habitude de pas être à l'aise avec eux enfin surtout avec Priape depuis que Denys savait tout. J'adorais mes frères, mais je ne savais pas comment leur montrer, j'avais peur de le montrer, j'étais plus habitué, ça me faisait trop ... trop ... flipper comme si les aimer, leur montrer à fond me faisait revenir où j'étais mielleux, jeune et où j'acceptais tout, faisant tous ce que mon père voulait et ça, je le refusais à présent. Néanmoins, j'avais prouvé par mes attentions ou inquiétudes que j'étais loin de ne pas les aimer. Enfin, Ici, j'étais surtout inquiet de ce qu'il allait se passer dans la mesure où j'étais toujours en froid avec Priape alors Denys avait-il ouvert sa bouche ? Que se passait il ? Je m'avançais vers eux, d'un air nonchalant, s’apparentant celui à un bad boy, un peu, enfin c'était moi quoi. Je lançais alors ; Salut ... Que me vaut cet honneur ? Je lançais un regard interrogateur, limite noir à mon plus jeune frère qui avait surement compris que je demandais presque si il l'avait ouvert.(Invité)
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J’avais eu le temps de ressasser ma dispute avec Emrys en long et en large. Enfermé dans ma chambre, allongé sur le dos sur mon lit, fixant le plafond, les écouteurs de mon nouveau lecteur mp3 vissés sur les oreilles, la musique résonnait dans mes oreilles mais je l’entendais pas vraiment, trop préoccupé par la façon dont s’était déroulée la confrontation avec Emrys. Je ne cessais de me repasser la scène dans ma tête, de me remémorer les paroles de mon frère. La mélodie cessa soudain, me ramenant à la réalité et m’arrachant à ma réflexion. Je me relevai et regardai un instant l’ipod que je tenais dans ma main droite. Je l’avais récupéré après que mon frère l’ait balancé par la fenêtre lorsque je lui avais rendu, lui expliquant que je n’étais pas à vendre. Cette situation était absurde. Ne supportant pas davantage d’être enfermé ici, je me levai, rangeai le petit appareil dans un tiroir de mon bureau et j’enfilai ma veste. Je quittai la chambre et pris le chemin de la maison des Winthrops. Lorsque je toquai à la porte d’Emrys, ce fut Denys, son colocataire mais également notre petit frère qui m’ouvrit. « Salut. Il est pas là Emrys ? » demandai-je aussitôt. Passé la surprise que je réclame à voir notre aîné, c’est vrai que ce n’était pas habituel chez moi, vu notre entente désastreuse, Denys me raconta qu’il était parti faire du sport. J’aurais pu attendre son retour mais je décidai que c’était maintenant qu’il fallait agir, nous avions perdu suffisamment de temps avec ces histoires. « Prends une veste Denys et viens avec moi. On va aller le voir. » fis-je sur un ton décidé qui ne tolérait pas de refus. Je l'entrainai ensuite par le bras. « On prend ma voiture » fis-je en arrivant devant mon vieux break. Je démarrai en trombe. Durant tout le trajet, je refusais d’informer Denys sur mes intentions. « Tu verras bien… » lui répondis-je quand il me demanda le pourquoi de cette petite réunion de famille. Je garai la voiture sur le parking du complexe, et l’on s’assit sur un banc pour guetter la sortie d’Emrys . Quelques minutes plus tard, notre aîné sortit et se dirigea avec nonchalance vers nous en nous demandant ce qu’on faisait là, l’air plutôt contrarié. Je décidais de jouer le tout pour le tout et je lui répondis : « Je sais tout Emrys. Denys m’a tout raconté. » C’était un mensonge, mais mon grand frère avait laissé échapper durant notre dispute que le plus jeune de la famille avait découvert les vraies raisons à son éloignement. Peut être qu’en bluffant ainsi, j’allais réussir à en savoir plus.CODE BY .INFINITY
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feat priape, emrys & denys.
j'étais tranquillement installé à mon bureau lorsqu'on toqua à la porte de la chambre. je grommelais et me tirais malgré moi de mes révisions pour aller ouvrir à l'inconnu. ça ne pouvait pas être urgent sinon j'aurais reçu un sms depuis bien des minutes. je n'avais qu'à prétexter quelque chose pour continuer à travailler une des matières les plus importantes en psychologie. j'ouvris avec une moue gênée et... je me retrouvai face à face à priape. oui ? il voulait voir emrys. oook... je ne savais pas si je devais m'y réjouir ou en pleurer d'avance. je levais donc un sourcil en signe d'interrogation. que valait cette visite pressée de mon frère pour l'ainé ? « il est allé faire du sport, pourquoi ? » je n'eus cependant pas de réponses, car à peine arrivé, priape me demanda de la suivre, enfin demander est un grand mot, plutôt ordonner. ça aiguisait certainement encore plus ma curiosité, mais ça m'éveillait aussi un doute. qu'espérait priape recevoir d'emrys ? toutes ces questions chahutaient mon esprit et je ne pus que suivre mon grand frère. « ok, j'arrive. » ça ne servait à rien de le questionner, car priape avait l'air déterminé à ne pas cracher le morceau et surtout à voir emrys au plus vite. je montai dans sa voiture, une vieille caisse, mais qui rendait de précieux services. je continuai de le regarder et il ne voulait pas en démordre. bon, ok, là je commençais à m'inquiéter. que planifiait-il ? on descendit de la voiture et on entra dans le complexe sportif, là où s'étreignait des corps à la fatigue, d'où la sueur perlait à flot sur les fronts. j'en profitais pour mater certains abdominaux, mais mon regard fut rapidement sapé par le retour à la réalité. emrys était en face de nous « salut em'. » et... il me regardait avec méfiance du genre "t'aurais pas tout balancé petit frère". je fronçais les sourcils. attend... attend... priape ne savait rien. « Je sais tout Emrys. Denys m’a tout raconté. » j'ouvris la bouche de stupeur, mais aucun son n'y sortit. putain, il était sérieux priape ? même si je rêvais de rallier mes frères comme au bon temps, emrys m'avait donné sa confiance et moi je lui avais donné ma parole. une fois celle-ci trahi, je savais qu'il ne me le pardonnerai jamais, c'est pour ça que j'avais tenu ma langue. voire mon grand frère et moi séparer par la médisance, c'était horrible à concevoir. pourtant, le mal était fait. autant voir emrys et priape se réconcilier pour de bon et essayer par la suite de me faire pardonner. je baissais la tête. « je... j'suis désolé emrys. » en bon comédien, je signai mon arrêt de mort... trêve de plaisanterie. priape et emrys ont intérêt à se botter le cul pour mettre les choses à plat. j'en avais marre de faire partie d'une fratrie qui tombait en ruine.
@destiny.
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Je leur faisais face, étonné mais je ne voulais pas le montrer alors je me contentais de les regarder. Deux des trois personnes les plus importantes dans ma famille car oui, mon troisième frère était le morceau manquant de ma petite famille. Oh j'aimais ma mère mais c'était encore différent, parfois je m'étonnais à lui en vouloir d’être aussi faible face à mon père, c'était trop compliqué. Mon plus jeune frère me salua avec un sourire tandis que l'autre me lâcha d'un coup qu'il savait tout, que Denys avait tout dit. Je fixais le plus jeune avec des yeux noirs de reproches mais je ne répondais pas tout de suite, je voulais camer le feu qui avait directement brulé en moi. Je lui avais demandé de garder le secret, il m'avait dit qu'il le ferait, je voulais protéger mon frère, mes deux frères qui eux ne savaient rien, mais à la place, il m'avait trahi. En plus, il reprit en confirmant qu'il l'avait dit. J'avais limite envie de prendre sa tête et de lui régler son compte au gamin, mais non, je me suis contenté de serrer les poings et de baisser la tête nerveusement. J'aurais presque pu crier ma rage là. J'ai regardé de nouveau les deux garçons et j'ai pris la parole : Tu es désolé ? Écoute, mec, fallait y penser avant ... le pire c'est que tu sais pourquoi je t'ai demandé de garder le secret ! Tu viens de perdre ma confiance crois-moi ... tu voulais qu'on se réconcilie au détriment de notre relation à tous les deux ? Bravo. Néanmoins, je ne sais pas pourquoi mais j'avais peur, et j'avais l'impression que c'était trop bizarre que c'était pas normal, je ne savais pas quoi faire : parler, parler encore et encore de la situation et m'expliquer. Dans un moment de trouble, je me contentais d'une voix provocatrice de lui dire ; Écoute, Priape, puisque tu sais tous, raconte-moi, mon histoire que je savoure le fait que tu sois au courant ... Je ne savais pas trop quoi faire de ma peau à présent encore moins que d'habitude, je me sentais comme nu face à Priape et je tentais de garder mon bouclier d'une certaine manière parce que j'avais l'espoir que peut-être, il est juste dit quelques trucs, rien d'autres quoique n'importe quoi, il savait tout et j'allais devoir parler alors ça m'effrayait, je devais bien l'avouer.(Invité)
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Bien sûr j’avais bluffé, j’avais raconté que j’étais au courant de tout, que mon petit frère m’avait enfin révélé la vérité. Je ne voulais pas semer la discorde entre mes deux frères, bien que je leur en voulais énormément de me tenir ainsi à l’écart, mon but était plutôt de forcer l’un des deux à faire une gaffe. Je fus étonné que Denys ne démentisse pas, bien qu’il sache que je venais de mentir. Peut être qu’il en avait marre de toute cette situation lui aussi et qu’il espérait aussi qu’Emrys me révèle son secret ? Un éclair de colère traversa les yeux d’Emrys. Il reprit la parole sur un ton énervé et il parut déçu et semblait en vouloir à Denys. « Fiche lui la paix Emrys, c’est pas sa faute c’est la mienne, je l’ai forcé à parler… » m’exclamai-je en essayant de défendre Denys. Après tout, c’était moi qui l’avais mis dans cette situation délicate. Le regard de mon aîné se posa alors sur moi. Peut être n’étais-je pas un si bon menteur que cela parce que je crus lire le doute dans ses yeux, malgré le fait que Denys aille dans mon sens et ne démentisse pas… Il me provoqua, me demandant de raconter l’histoire moi même. « Oui je sais tout… » mentis-je à nouveau. Mon regard s’assombrit. Qu’allais-je pouvoir dire ? Je regardais un instant Denys, un peu perdu. Mon cadet semblait vraiment mal à l’aise, je m'en voulais un peu, et mon plan était en train d’échouer mais je ne pouvais pas les laisser se jouer de moi et me cacher la vérité encore longtemps. « Je préfère laisser Denys nous raconter… » Je ne savais pas comment me dépatouiller autrement. Pourtant, je savais que Denys ne trahirait le secret d'Emrys pour rien au monde, j'avais déjà essayé plusieurs fois de le faire parler mais en vain.CODE BY .INFINITY
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feat priape, emrys & denys.
je jettais un coup d'oeil à emrys dans un instant de courage et de détermination et je fis connaissance d'un regard noir et coléreux. et puis ses paroles me frappèrent de pleins fouets. ça y est, c'est fini, emrys et moi. peut-être que priape pourra sauver la mèche en lui révélant qu'il avait menti, mais ça ne changeait rien de ce qui se passait à ce moment précis. je voyais pour la première fois mon frère me renier. je baissais une nouvelle fois la tête, parce que si je continuais à le regarder, j'allais chialer de désespoir. normalement, je ne suis pas si sensible que ça, mais quand ça touche la famille, c'est une autre histoire. heureusement que priape parla en ma faveur -même si emrys gardait toujours ce goût amer d'avoir été trahit. il fallait que je pense au futur, quand la vérité fera irruption, emrys me pardonnera. mais cet espoir fut briser par priape qui me demanda de tout révéler. finalement, j'allais trahir emrys d'une façon ou d'une autre et tout espoir de réconciliation entre mon plus grand frère et moi tombait entièrement à l'eau. je damnais priape et grognais intérieurement. quel malin celui-là. enfin, ma décision ne fut pas déviée, car je voulais vraiment que mes ainés se réconcilient, pour le meilleur ou pour le pire. j'avais le choix entre trahir emrys, lui faire croire que priape savait et entre révéler la manigance de priape qui ne servira qu'à enrager emrys. j'éclaircis ma voix, puis commença à parler. je savais pas par quoi commencer. « hum hum. eh bien... c'est papa. il... comment dire ça. » l'explication de merde. j'essayais inconsciemment que quelque chose me vienne en aide. mais fais face à la réalité, c'était maintenant ou jamais. « t'as jamais voulu faire du droit. » vu comme ça, ça semblait pas être SI horrible. « papa a dirigé ta vie, il t'a obligé à suivre ses choix... depuis ton enfance jusqu'à maintenant. » un enfant privé de sa jeunesse, envahi par les idées de son père. ça l'avait réduit en cendres de ne pas suivre sa propre voix, celle auquel il arborait. il obéissait pour le bien de cette famille contre son gré. notre père avait détruit emrys et ce qu'il aurait du devenir. un crime impardonnable venant d'un père pour son enfant. je déglutis. ça y est, c'était fais. en même temps, j'avais pas tellement eu droit à des détails. emrys n'avait pas été du genre à se confier à moi, il avait été énervé de devoir me le dire.
@destiny.
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❝We need to talk.❞feat Zacharias 's brothers •
Ouais, j'étais totalement effrayé et nu face à mes deux frères, ce qui n'arrangeait en rien mon stresse et mon taux d'énervement. Je me contentais donc de les regarder, sans conviction, je crois. Le premier défendait le traitre avant de me confirmer d'une voix sure pourtant tremblante qu'il savait tout. Il me cachait encore un truc ou quoi ? Et comme par hasard, il ne voulait pas raconter, ouais, Priape voulait laisser le plus jeune raconter, qu'est-ce qu'il me faisait là, OH ! Me jouait-il un tour ? Ou jouait-il un tour à nous deux ? Denys était spectateur mais je le sentais perdre pied et continuer quand même dans tous ça. Il ne cherchait même pas à se racheter comme si il avait plus rien à perdre et comme si le fait que je le reniais, il s'en foutait ... Ouais parce que même si il m'avait trahi, au fond, je pouvais pas le renier mais de voir qu'il réagissait pas vraiment par la parole, en opposition, c'était bizarre ! Je me contentais toujours de regarder mes deux frères mais mon coté désemparé restait présent dans la lueur qui s'échappait de mes yeux. Je sentais par le regard de Priape qu'il y avait un truc qui clochait, les infos tournaient en boucle dans ma tête et quand je compris qu'il ne le racontait pas parce qu'il prêchait le faux pour connaitre le vrai ... Je fus soulagé mais Denys me surprit en le suivant apparemment encore dans son délire, dans sa fourberie. Alors qu'il parlait du droit, commençant à raconter tous ça - je le sentais venir -, je m'écriais "Non" mais déjà dans un stresse pesant, il avait continué parlant de mon père dévoilant presque tout d'un coup ou du moins, le principal de l'histoire. Il l'avait réellement fait mais au final, je m'étonnais à ressentir presque du soulagement plus que de l'énervement réel contre lui ... Maintenant qu'il l'avait sorti, j'osais regarder Priape ce qui était un déchirement depuis plusieurs années car j'étais infoutu de le faire. Je m'asseyais sur le banc, me retrouver à coté d'eux, touchant mon cou comme si je détendais mes muscles en laissant glisser mes mains doucement de chaque coté. Je soupirais en regardant du coin de l’œil Denys qui semblait à la fois fier de ce qu'il faisait mais aussi, dévasté. Je ne fus pas bloqué et je repris directement la parole d'une voix froide : T'es heureux Priape ? Rien d'exceptionnel ... Avais-je en me moquant de moi-même. Oui, parce que a vrai dire exposer comme cela, on voyait que Denys connaissait pas toute l'histoire, enfin surtout les détails de l'histoire. Là, on aurait dit que je m'étais éloigné juste parce qu'en gros, mon père voulait que je fasse du droit et pas moi ... Je sentais que je n'allais plus avoir le choix quoiqu'on l'a toujours ; M'expliquer ou fuir encore ? Mais fuir, étais-ce une bonne solution ? Je repris, plus calmement ; En tout cas, je te félicité pour ce coup de fourberie ... En fait, il avait rien dit quoi ? Je te préviens, je veux pas de ta pitié ou être plains ... je ne l'ai jamais voulu et je voulais ... oh laisse tomber ! Avais-je dit en me levant comme un forcené prêt à partir. Je m'en voulais mais surtout, je haïssais de devoir être comme ça, si nu, si faible face à eux, comme si je me plaignais alors que je ne le voulais pas, je ne l'avais jamais voulu, Denys devait en être conscient sinon il ne m'avait jamais écouté, ça voudrait dire mais Priape allait surement avoir la réaction qu'avait eu Denys ... S'excuser ou des trucs bizarres, des réactions que je ne voulais surtout pas engendrer. Je savais que l'un des deux par sa voix, par ses gestes allaient m’empêcher de partir, de fuir encore alors je fis volte-face, voulant tenter d'affronter tous ça une bonne fois pour toute. Autant répondre à leur question, sinon j'étais cuit.(Invité)
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Je savais que ce n’était pas sympa pour Denys, que je le mettais dans une situation compliquée, mais je n’avais plus le choix. Trop de mensonges, depuis trop longtemps, je méritais d’enfin connaître la vérité. Le doute traversa les yeux de mon cadet. Il se demandait probablement ce qu’il devait faire : expliquer à Emrys que je bluffais ou enfin m’expliquer les vraies raisons du comportement de notre aîné. Il se racla la gorge et commença à parler de notre père. Je me doutais, depuis ma dispute avec Emrys, que notre paternel était mêlé à tout cela. Je ne fus donc pas étonné que Denys commence par cela. Il finit par affirmer ensuite qu’Emrys n’avait jamais voulu faire de droit. Notre aîné tenta alors de l’arrêter. Mais les paroles s’échappèrent de la bouche de Denys avant qu’il ne le stoppe. Le plus jeune de notre famille révéla enfin la vérité : notre père, le patriarche, le roc du clan Zacharias, celui que j’avais toujours pris pour modèle le croyant infaillible et sans défaut, il était en fait à l’origine du départ d’Emrys, la cause même du cisaillement de notre famille, puisqu’il avait dirigé sa vie et ce depuis qu’il était enfant. Mon regard voyagea de Denys à Emrys. Je n’étais pas fier de moi, d’avoir été ainsi obligé d’utiliser mon petit frère pour obtenir cet aveu. Mais depuis des années je vivais dans l’ignorance, je me trompais, j’idolâtrais mon père, je haïssais mon frère, comment avais-je pu être si naïf ? J’étais plutôt quelqu’un de perspicace, comment n’avais-je pas pu remarquer à quel point tout clochait entre eux? Emrys releva les yeux sur moi. Nos regards se télescopèrent. J’avais l’impression que l’on se regardait vraiment, pour la première fois depuis des années. Il s’assit à nos côtés, entre nous deux, sur le banc, me demandant si j’étais heureux de cette révélation qu’il qualifia de non exceptionnelle avant de me demander de révéler ma fourberie. « Je plaide coupable. J’ai menti : Denys a jamais rien voulu me dire… Toi non plus d’ailleurs, mais si ça concerne notre père, notre famille, j’estimais que j’avais le droit de savoir. Désolé de vous avoir manipulés les gars... Alors est-ce que c’est vrai ? C’est ce qui s’est passé avec notre paternel qui t’a poussé à nous quitter ? » J’avais tiré le gros de l’explication à Denys mais je voulais l’entendre de la bouche d’Emrys, et surtout avoir les précisions qui s’imposaient. Il expliqua qu’il ne voulait pas de pitié ou être plaint, et puis il commença à s’expliquer et se stoppa aussitôt en s’énervant. Il se leva avec empressement et commença à s’éloigner en nous tournant le dos. Je me levai à mon tour et ce fut à ce moment là qu’il fit volte face. « Alors là non Emrys, tu n’as pas le droit de t’en aller, pas maintenant ! » m’exclamai-je. « Ca fait des années que je vis en pensant que tu me détestes, que tu nous détestes, que tu n’en as rien à faire de notre famille. Si il y a une explication pour ça, si tu nous aimes un tant soit peu Denys et moi, je t’en prie reste là et explique toi ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Comment on en est arrivés là ? »CODE BY .INFINITY
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feat priape, emrys & denys.
j'écoutais leur échange, en les regardant l'un après l'autre, comme pendant les match de tennis. chaque rebond, chaque coup me frappait le coeur. ça m'énervait de les voir s'entretuer comme des fantassins. à croire que priape et emrys ne ressentaient rien l'un par rapport à l'autre. putain, mais merde faites la paix! c'est pas si difficile... tout le monde se tait, on se fait face, une poignée de main, on excuse nos actes et nos paroles, et puis on se fait un câlin collectif, tous les trois. mais non, fallait que ce soit plus compliqué, parce que emrys est beaucoup trop renfermé et que priape ne cesse de blâmer ce défaut. et moi dans tout ça ? j'étais le con qui espérait que tout s'arrange, le con aveugle qui n'allait jamais abandonner. j'étais au milieu, j'essayais d'arranger les choses, mais je nageais dans la merde. comment en était-on arrivé à là ? à cause de mon père. bien que j'aimais toujours ce dernier, je me surprenais à le maudire intérieurement. C'est alors que emrys se leva et fit mine de partir. Ah bah bravo la motivation! « Pars pas Emrys! » d'ailleurs, mon autre frère me précéda. Oui, il avait raison, ils devaient s'expliquer entre eux, emrys devait tout nous raconter, maintenant qu'on avait un pied dans l'eau. j'étais 100% d'accord avec priape sur ce coup-là. je lui lançais un regard reconnaissant et je décidais de me ranger à ses côtés. « tu m'as jamais raconté les détails et j'ai jamais cherché à les découvrir. mais là, ça peut plus durer comme ça, on est frères et on doit rester soudés. explique-nous, on te comprendra mieux, priape et moi. fin des reproches et des prises de tête. » surtout il se sentira peut-être mieux, un poids en moins sur les épaules, s'il se confiait à nous. je me rapprochais de emrys, non pas dans l'impatience d'une réponse, mais plutôt pour le soutenir. « on est là pour toi et j'te promets qu'on te jugera pas... hein priape ? » je lançais un coup d'oeil à priape. je voulais pas me retrouver entre deux fous furieux qui s'entretuent.
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❝We need to talk.❞feat Zacharias 's brothers •
Maintenant, je tentais de me détendre intérieurement tandis que mes frères, comme je l'avais présumé, m’ordonnant presque de rester là, et de ne pas partir. Ouais, il voulait que j'affronte enfin tous ça et Denys voulait vraiment que je parle pour qu'on soit de nouveau soudé. Je ne pouvais pas lui en vouloir ; il n'avait au final rien dit et voulait juste saisir la possibilité qu'il avait. Ouais, je devais l'avouer, j'étais pris au piège comme une souris, tiens ! Je les regardais simultanément leur faisant à nouveau face, incapable de parler et tentant de garder mon air fier, indestructible, mais là, j'étais totalement destructible même plus. Les deux me sortaient soudain mille et une parole concernant leur ressenti ; ça me mettait autant de peine au cœur que de baume, voyez vous parce que je m'en voulais de leur faire ressentir ça mais ça me faisait plaisir de voir que j'avais tord; je n'étais pas totalement en dehors de leur cercle d'amour. Si seulement j'avais la force, le courage de leur dire a quel point je les aime, mais ça m'était impossible ... A force d’être trop ouvert, petit, j'avais tout perdu, j'avais failli faire des choses que je ne voulais pas. Je les écoutais, impassible au maximum de mes capacités. Priape avait milles questions, Denys voulait me persuader de parler et me rassurer, c'était presque trop touchant, trop gentil et presque inconsciemment, je commençais déjà à parler : Je ... c'est tellement compliqué les gars ... je veux dire ... Papa n'a jamais eu le courage de faire certain truc alors c'était à moi de le faire mais je pouvais pas, je voulais pas, enfin c'était compliqué, tout est compliqué ! Je veux pas enfin je voulais pas ... Avais-je dit en beugant presque à chaque morceau de phrase. je m'asseyais de nouveau à leur coté, mes mains de chaque coté de mon visage avant de me relevais nerveusement ; D'abord, sachez que si j'ai rien dit, c'est parce que j'aime pas qu'on me prenne comme une victime, qu'on me plaigne, je le veux pas, je suis pas à plaindre et deuxièmement, je voulais pas vous gâcher tous ça .. votre famille parfaite qui je suis désolé vous l'annoncer et loin de l’être ... J'étais navré, et on le sentait à ma voix. Votre père ... enfin paa... a voulu que je sois lui, il a tout fait pour que je fasse ce qu'il aurait voulu avoir la force ou la possibilité de faire mais au lieu de me faire choisir ou même, de le faire doucement, il a tout forcé, il a tout bloquer en moi ... j'ai même pris notre sœur pour ma fille parce que c'était tellement trop que je me prenais pour notre père c'était le bordel ... oui je sais là vous comprenez rien ! Avais-je dit nerveux et gêné, détestant me plaindre. Je les regardais avec sérieux, anxieux et tentant de réfléchir à comment expliquer tout ... ouais, je devais en gros, revoir les moments et y aller par étape parce que là, je lâchais et c'était vaseux.(Invité)
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