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Les originesanglaise, italienne, et française.
feat. Lorenzo Zurzolo
né à Boston dans l'état du Massachusetts le 9 janvier 1996. rude nuit d'hiver.
américain
célibataire hétérosexuel
7ème année en histoire et littérature.
bourgeois
Le caractère
Tout est une notion d’équilibre. Tu reconnais aisément ton absence de discernement, Théodore. Est-ce parce que tu es particulièrement instable que jamais tu n’as véritablement su comment rendre les choses faciles ? Évidentes ? Peu importe, tu as toujours été trop taciturne, trop introverti et même secret pour réussir à formuler cette idée auprès des autres. Ceux-là même que tu jalouses en silence… Pourquoi le bonheur semble si simple pour eux ? La jalousie est un mal dont il est difficile de guérir. Ton cerveau fume de rage quand iels marchent mains dans la main, toi seul avec toi-même à désirer la seule que tu n’aies jamais aimé. Le poing serré, l’envie de hurler coincée au travers de la gorge. Difficile d’avaler quand il est impossible d’exprimer la moindre intimité. Trop fragile. Trop sensible. Tu es seul, étouffant les pulsions qui se jouent de ton âme. Théodore, le diable cries quand tu fermes les yeux… Nul repos pour toi. Voient-ils toutes les failles que tu caches ? Non… Bien sûr que non, la froideur de ton armure de grand protecteur cache toutes les fêlures. Tu parais pour l’ami idéal : gentil, attentionné, curieux, honnête. Iels ne se doutent pas de la bête qui sommeille en toi. Même l’amour est venu à ta rencontre. Elle. Tu étais pourtant bien romantique avant de vous briser joyeusement le cœur. Tu détruis tout ce que tu touches. Encore, et encore. Ne fais pas preuve de cynisme Théodore, range ce sourire narquois, il ne berne personne. Tout est une notion d’équilibre…
Tout est une notion d’équilibre. Tu reconnais aisément ton absence de discernement, Théodore. Est-ce parce que tu es particulièrement instable que jamais tu n’as véritablement su comment rendre les choses faciles ? Évidentes ? Peu importe, tu as toujours été trop taciturne, trop introverti et même secret pour réussir à formuler cette idée auprès des autres. Ceux-là même que tu jalouses en silence… Pourquoi le bonheur semble si simple pour eux ? La jalousie est un mal dont il est difficile de guérir. Ton cerveau fume de rage quand iels marchent mains dans la main, toi seul avec toi-même à désirer la seule que tu n’aies jamais aimé. Le poing serré, l’envie de hurler coincée au travers de la gorge. Difficile d’avaler quand il est impossible d’exprimer la moindre intimité. Trop fragile. Trop sensible. Tu es seul, étouffant les pulsions qui se jouent de ton âme. Théodore, le diable cries quand tu fermes les yeux… Nul repos pour toi. Voient-ils toutes les failles que tu caches ? Non… Bien sûr que non, la froideur de ton armure de grand protecteur cache toutes les fêlures. Tu parais pour l’ami idéal : gentil, attentionné, curieux, honnête. Iels ne se doutent pas de la bête qui sommeille en toi. Même l’amour est venu à ta rencontre. Elle. Tu étais pourtant bien romantique avant de vous briser joyeusement le cœur. Tu détruis tout ce que tu touches. Encore, et encore. Ne fais pas preuve de cynisme Théodore, range ce sourire narquois, il ne berne personne. Tout est une notion d’équilibre…
Les anecdotes
- ( 01 )né le 9 janvier, il est assez ironique que tu haïsses autant l’hiver Théodore. Le froid, la neige, noël, la nuit qui s’écroule brutalement sur la vie si tôt dans la journée… Rien qui ne t’enchante réellement contrairement à ta grande sœur Cassiopée. Tu as passé la plupart de tes vacances hivernales enfermé dans un chalet à lire et écrire pendant que l’ensemble de ta famille profitait de la poudreuse et des pistes. Tes bonhommes de neige semblaient toujours tristes et prêts à s’effondrer.
- ( 02 )l’écriture. N’imaginez pas qu’il s’agisse d’une passion dans son sens le plus étroit pour Théodore. C’est un plaisir immense, une catharsis profonde qui le comble autant qu’elle déchire les méandres de son être. Il est habité d’un désir constant d’écrire, de se plonger entre les lignes, le stylo tremblant entre ses mains. C’est le seul aspect par lequel tu as gagné le respect de tes parents. Héritier de Nathaniel Hawthorne, tu deviens presque dans le poncif. Une banalité sans nom pour un introverti caché derrière ses carnets.
- ( 03 )L’amitié. Ce sentiment d’affection profond se manifestant par des témoignages de sympathie réciproque. Tu étais un gamin assez isolé Théodore jusqu’à ce que ton univers soit bouleversé d’abord par l’arrivée d’une amie. Non d’une meilleure amie particulièrement vivace, puis d’un groupe. Bien sûr, elle en faisait partie. Elle avait huit ans, des cheveux blonds et un sourire ravissant. Tu ne comprenais même pas ce que signifiait l’amour lorsqu’il s’est abattu sur toi. En un instant, tu étais soumis à ses caprices et à ses humeurs. Le sentiment d’appartenance est une chose bien étrange. Il se construit lentement, vous partagiez la même réalité. Ton identité s’est profondément forgée à leur contact et tu as rarement senti pareille fierté que celle d’être leur ami. Bien sûr, la proximité créée des frictions et longtemps tu as ressenti une vive jalousie. D’abord envers Micah, il est évident que vous ne jouez pas dans la même cour, puis envers son premier petit ami. Qu’avaient-ils de plus que toi pour obtenir autant d’attention ? Pour obtenir ce qu’ils désirent ? Théodore, tu sembles bien plus étrange qu’eux c’est certain.
- ( 04 )L’amour. Tu as les joues rouges et une lueur dans le regard. Ignorait-elle tes sentiments ? Ou étais-tu particulièrement doué pour les dissimuler derrière le bel étendard de l’amitié ? Tu rêvais d’elle presque chaque nuit, portant avec toi au matin le doux souvenir de tes songes. Le moindre sourire, le moindre contact ravissait tes sens durant des heures. Son prénom résonnait en boucle dans ton esprit, comme une mélodie entraînante, un ronronnement rassurant qui t’accompagnait dans le quotidien. Douloureusement. Comment supporter sa simple amitié alors que cette passion hurlante te tordait les entrailles ? Elle beuglait toujours plus fort et ce ronronnement rassurant devenait une agonie constante. Chaque séparation était un déchirement que tu ne pouvais plus feindre. Tu espérais secrètement qu’elle reste plutôt qu’elle ne tourne les talons au détour d’un couloir, qu’elle rejoigne sa famille ou qu’elle se réfugie dans les bras d’un autre garçon. Théodore, tu lui gribouillais dans tes carnets des centaines de lettres et de poèmes sans jamais oser lui révéler la réalité de tes sentiments. Il te semblait impossible d’exprimer le moindre mot. Heureusement, elle n’était pas aussi sotte que toi. Aujourd’hui encore, tu sens sur tes lèvres le picotement des siennes lorsqu’elle s’est penchée brutalement vers toi au milieu de la cafétaria brisant les conversation de tes ami.e.s pour t’embrasser.
- ( 05 )Est-ce que tu voulais vraiment savoir ? Non. Tu aurais souhaité baigner dans le déni et l’amnésie pour toujours. Peu importe d’être si singulier quand la vérité est aussi violente. La lucidité est destructrice. Au pire instant, la poudre de sommeil s’est volatilisée, plus de Morphée pour dissimuler l’atrocité. Tu as toujours voué un curieux culte à ton grand-père, le vénérant plus que de raison. Il était si brillant et bienveillant. Tu te souviens traîner dans son bureau comme une souris, te cachant sous le lourd meuble en bois pendant qu’il écrivait. Tu respirais l’odeur des vieux livres et le soir tu attendais patiemment qu’il vienne te lire une histoire. Vous aviez l’écriture en commun. Une déité prête à te délivrer un savoir secret. Avec lui, tu n’étais plus l’enfant bizarre qui ne se plaît pas à courir derrière un ballon. Non. Tu espérais avec ardeur passer le moindre moment en sa compagnie durant les vacances, spécialement à noël. Cela aurait dû rester ainsi… Son deuil a pesé sur tes épaules durant des années avant qu’un souvenir ne transperce à la surface. Ton bal de promotion. La lumière tamisée, la musique enivrante, tes mains sur ses hanches et son visage dans le creux de ton épaule. Vos regards qui se croisent. C’était votre soir, votre nuit. La nuit, cette nuit. Néanmoins, quand ses mains ont effleuré ta peau, ce n’est pas son touché que tu as senti mais celui d’une peau râpeuse et vieillie par les années. Le traumatisme a explosé violemment, ne laissant de place que pour la colère, la trahison et la tristesse. D’une profonde plaie s’échappait des hurlements mais face à Elle aucuns mots ne s’est s’échappés. Tu es resté stoïque, comme paralysé face à la douloureuse vérité. Plus de poudre de sommeil Théodore…
- ( 06 )Cette soirée est un vide sanitaire, aucune image n’est plus explicite. Complètement vide, tu remplissais allégrement ton être d’alcool. Ta vision trouble sur ce monde merdique rendant presque l’existence agréable. Déjà habitué à l’odieuse envie de vomir l’univers, Théodore, tu tanguais difficilement parmi la foule d’étudiant.e.s fêtant leur arrivée à Harvard. Derrière tes cigarettes et ton sourire sardonique, tu quittais lentement la quête du bonheur pour aborder la dérive. Des connards s’amusent bien à savonner les pentes déjà suffisamment ardues. Une femme t’a attrapé par la ceinture, direction la succursale du plaisir. La tromperie. Tu voulais son corps et surtout, tu voulais effacer le traumatisme du tien, te vautrer dans le plaisir charnel sans réflexion, sans importance. Effacer, oublier. C’était une erreur et dans ton absolue lâcheté, tu ne lui a pas dit. Non. Le mensonge te collait à la peau, et le dégoût était une camisole bien plus plaisante que tout le reste. Tu ne pouvais rien lui dire, ni l’affreuse réalité ni ta trahison… Cependant, tu possèdes un attrait bien particulier pour la destruction et votre relation implosa à l’image de ton mensonge.
- ( 07 )Tu es bien trop occupé à être sien pour tomber amoureux d’une autre. Vous vous croisez, vous vous voyez. Silence. Vos ami.e.s vous scrutent, iels patientent. Colère. La jalousie te ronge, comme il est difficile de ne point pouvoir l’atteindre alors qu’Elle est si proche. Tristesse. Tu sens aux plus profonds méandres de ton être s’agiter l’odieux appareil de la jalousie. Tu es le seul coupable, le blâme te revient. Félicitation Théodore. Elle existe sans toi et cette idée est insupportable. Que fait-elle ? Qui voit-elle ? Dans quels draps se couche-t-elle ? Aime-t-elle quelqu’un d’autre ? Tu te tortures l’esprit avec des questions dont la réponse ne te concerne plus. Elle est là et elle est belle, ton regard ne peut la quitter et tu luttes constamment pour ne pas fondre sur elle. Tes lèvres l’appellent mais… Non. Impossible. Ton thérapeute t’assure que tu suis le processus de deuil. Tes ressentis sont logiques, mathématiques. Étudier par des psychiatres depuis bien longtemps et Théodore tu ne fais pas exception à leurs brillants schémas. Toutes les deux semaines, ton cul se retrouve visé sur un fauteuil faussement confortable en cuir noir pour parler. Bien sûr, l’objet de ses visites n’est pas Lali. Non, ce n’est pas Elle. Tu devrais parler des abus, de ton grand-père mais tu ne peux qu’exprimer le manque qui te tord le ventre. Une nouvelle rentrée s’approche, elle sera encore là vivant bien mieux sans toi. Tu ne sais si tu es impatient de sentir l’effluve de son parfum, de croiser son regard ne serait-ce qu’une seconde ou pétri de douleur qu’elle soit si proche mais inatteignable pour toi, la petite ordure qui lui a brisé le cœur par lâcheté.
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<div class="card-user-bottin-adams"><adams class="text-s-bebas text-upper">LORENZO ZURZOLO</adams><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Théodore Hawthorne"</span></div>
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