Invité
est en ligne
Invité
feat. @Dimitri Marriott — La nouvelle dynamique avait été installée. Il m'était devenu impossible de ne pas flirter avec toi, de ne pas quémander que nos rendez-vous n'aient ce piment en plus que nous avons révélé lors du Summer Camp. Deux meilleurs amis peuvent-ils le rester en toute pureté une fois que le sexe, dans l'équation, s'est ajouté ? Je ne veux pouvoir répondre à cette question, il m'est inimaginable d'arrêter la progression de notre relation. Et à en juger par tes réactions, tu sembles aussi demandeur et excité que moi. En cette soirée, je me suis frayé un chemin jusque chez toi. Je connais le chemin par coeur, le lieu par coeur mais ce soir, je le découvre autrement. Comme cela m'est déjà arrivé, j'ai sonné et ai été accueilli par mes deux loustiques préférés. Thais a fini dans mes bras pendant que tu t'amusais de la voir si proche de son "oncle". Je me suis amusé à lui dire que j'étais comme son second père, un peu pour te titiller aussi. Nous avons fini dans sa chambre alors qu'elle se frottait les yeux, après s'être assurés toi comme moi qu'elle s'était bien brossé les dents. Il ne m'aura fallu qu'une dizaine de minutes pour que l'histoire fasse effet, continuant même alors qu'elle avait plongé dans un sommeil certain comme pour m'assurer qu'elle voyage et arrive à bon port dans son rêve. D'elle, je suis un poil gaga, comme si elle était plus que ma fausse nièce. Je me redresse, pose le livre sur sa petite table de chevet, éteint la lumière principale et ferme sa porte tout en reculant. Derrière moi, je t'admire tout sourire, peut-être admiratif de me voir aussi passionné avec ta fille. ❝ Je t'ai dit, je la traite comme mon enfant ❞ ricane-je en essayant de ne pas faire de bruit. Aussitôt, je me mets en marche, ma main frôlant la tienne et attrapant tes doigts au passage pour arriver jusqu'au canapé. Je n'attends pas une seconde pour allumer la télévision, m'assurer que tout soit en place avant de me poser et te faire basculer contre moi. Te regardant fixement, je saisis tes jambes afin de les placer sur le côté alors que j'écarte assez les jambes pour que ton postérieur prenne place entre mon entrejambe et mes genoux, mes bras s'enroulant autour de toi pour te maintenir en équilibre. Pourquoi suis-je obligé de t'avoir aussi près, aussi non amicalement près de moi ? Tu es plaisant, je ne peux le nier, je n'ai jamais pu le nier même. ❝ Alors, tout va bien ? La reprise, Thais, nous ? ❞ Je ricane en lâchant le dernier mot, ne pouvant me résigner à ne pas te gêner ou te taquiner. Tu me connais, c'est dans mes habitudes. Je te sers pour te rapprocher de moi, l'envie de t'embrasser m'embrasant littéralement.
(Invité)