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Les originesBlack Caribbean (Afro-Grenadians), Jersey and Guernesey Channel Islander (Îles Anglo-Normandes), English
feat. Lewis Hamilton
7 janvier 1989 à Chicago, Illinois
Américaine
célibataire, hétérosexuel
infirmier urgentiste
pauvre
Le caractère
généreux ✧ têtu ✧ à l'écoute ✧ amusant ✧ impulsif ✧ loyal ✧ taquin ✧ charmeur ✧ solaire ✧ compétiteur ✧ indépendant ✧ chaleureux ✧ déterminé ✧ ambitieux ✧ altruiste ✧ doux ✧ drôle ✧ sincère ✧ sensible.
Les anecdotes
- ( lavern isaiah dit « le king » richards )mon père. d’aussi loin que je me souvienne ce n’était pas un homme bon pourtant c’était pas non plus un mauvais père. on dira qu’il a surtout fait de mauvais choix. faut savoir qu’à Chicago, quand on vient des quartiers pauvres noirs, on n'a pas trente-six solutions pour s’en sortir. mon père a choisi la mauvaise. il avait 7 ans quand il est rentré dans le gang des Black P. Stone. petit à petit il en est devenu un membre important. alors ouais on avait un peu d’argent, assez en tout cas pour manger à notre faim et nous payer l’école. pas assez pour déménager dans un meilleur quartier. enfin c’est ce que je croyais. en grandissant j’ai très rapidement compris qu’un gang quand on y entre, on en ressort pas vivant. alors on n'a jamais quitté notre quartier, on à continué à y vivre même quand mon père est allé en prison. avant ma naissance il avait déjà fait deux séjours à l’ombre pour violences physiques aggravées et possessions de stupéfiants. il y est retourné 3 ans un peu après que je sois né, pour coups et blessures. j’ai vraiment rencontré mon père pour la première fois quand j’avais 5 piges. j’ai fait la connaissance d’un homme pas si grand que ça, tatoué de partout, qu’on respectait dans notre quartier. on était les enfants du King vous comprenez ? on était pas intouchable mais presque. c’était parfois compliqué de comprendre qui était les gentils et qui était les méchants, si tenté que la vie soit aussi facile à trancher. d’un côté je voyais la violence des gangs dans laquelle j’évoluais, la drogue, les armes. d’un autre côté y avait la violence des flics, celle des blancs encore bloqués au 19ème siècle qui pensaient qu’on valait moins qu’eux. quand j’ai eu l’âge d’aller à l’école tout seul, vers 10 ou 11 ans, le premier truc que mon père m’a appris c’est pas le chemin pour y aller, c’est les règles à respecter quand on se fait arrêter par la police « parce que ça va forcément arriver Mase, parce que t'es noir » les mains en évidence, pas de gestes brusques, ne pas répondre, toujours regarder dans les yeux, obtempérer même quand on se fait malmener, même quand on se fait insulter. j’avais 11 ans quand j’ai compris que même si les choix de mon père étaient mauvais, sa souffrance elle, était réelle. quatre ans plus tard il est mort, d’une balle dans la tête et deux dans la poitrine lors de représailles avec le gang des Gangster Disciples, les rivaux des BPS.
- ( raven dashawna brown richards )ma mère. un petit bout de femme avec une sacrée répartie. elle se gênait clairement pas pour hurler sur mon père quand il l’énervait. j’ai rarement vu ma mère en dehors de la cuisine. elle était tout le temps en train de faire à manger pour nous, et pour tous les amis de mon père. au début je pensais que c’était ses amis et qu’il en avait juste beaucoup. jusqu’à ce que je comprenne les histoires de gang. notre maison c’était un vrai moulin. les gens entraient, sortaient mais si y a bien un truc qui m’a marqué, c’est qu’aussi impressionnant était tout ces mecs du gang, ils ont toujours respecté ma mère. la matriarche. elle a tout fait pour que mon frère, ma soeur et moi on ait tout ce dont on avait besoin. à manger, un toit, une éducation. les Black P. Stone c’était un peu notre famille aussi mais je sais que secrètement, elle a toujours voulu qu’on s’échappe de tout ça, qu’on ne tombe pas dans la même spirale infernale que notre père. elle aspirait à mieux pour nous. d’ailleurs quand les hommes de la maison sont partis elle aussi elle a décidé de s’en aller. en 2014 elle a embraqué ma soeur et elles ont déménagé à la Boston. elles sont réparties à zéro, loin des BPS, du fantôme de mon père. elles méritent cette nouvelle vie. avec l’argent que je leur envoyais tous les mois, elle a pu se louer un petit appartement et ma soeur a pu commencer ses études de psychologie. seulement voilà il y a cinq ans la nouvelle est tombée. ma mère est atteinte d’un cancer du sein, de stade 3B. alors j’ai quitté Chicago pour m’installer à Boston, pour aider ma soeur à s’occuper de notre mère, pour être près d’elle, pour être à ses côtés au cas où.. parce que si je suis l’homme que je suis aujourd’hui, c’est en partie grâce à elle.
- ( devon raphaël richards )Devon c’était mon grand frère. je dis c’était parce qu’il n’est plus de ce monde. on était complètement différent lui et moi. quand moi j’étais effrayé par les amis de mon père et ce qu’il voulait faire dans leur sous-sol, lui il était curieux, il voulait savoir, il voulait voir. il était collé e mon père, surement parce qu’il était son héros et qu’il voulait être comme lui. il voulait tellement être comme le King qu’il est rentré dans chez les Black P. Stone à l’âge de 9 ans. il dealait pour leur compte. parfois il faisait quelques livraisons spéciales. je crois que c’est pour cette raison qu’ils n'ont pas impérativement cherché à me recruter, parce qu’ils avaient déjà mon frère. il a arrêté l’école à 14 ans, il trainait toute la journée avec les BPS, sortaient avec la fille d’un des vieux potes de notre père. elle s’occupait de faire passer la came et lui il la revendait pour eux. j’avais la sensation d’être un spectateur de la vie que j’avais. j’ai bien conscience que mon frère faisait pas de bonnes choses, mais c’était mon frère et je l’aimais quand même. il m’a fait boire mon premier verre d’alcool, m’a fait fumer mon premier join. il était aussi là quand j’ai perdu mes premières bastons mais il était aussi là pour celles que j’ai gagnés. j’étais pas spécialement violent. on va dire que j’étais en colère. j’avais la rage de ne pas être traité comme n’importe qui, marre des conditions de vie des gens de mon quartier alors que certains bossaient comme des chiens pour seulement survire. je pense que si on avait eu les moyens, j’aurais aimé faire du droit ou alors être chirurgien. sauf que les mecs comme moi, on fait pas de grandes écoles. 4 ans après la mort de mon père, c’est mon frère qui est mort. lui aussi s’est pris plusieurs balles lors d’une fusillade entre les BPS et les Gangster Disciples. les gangs sont ceux qui m’ont enlevé ma famille et en même temps ce qui m’a permis de survivre.
- ( terilisha anaël richards )ma petite soeur. la prunelle de mes yeux. la petite dernière. j’ai toujours été très protecteur avec elle, j’ai toujours voulu le meilleur pour Teri, parce qu’elle le mérite. seulement ayant 4 ans de plus qu’elle parfois je voulais juste trainer avec mes potes et ne pas avoir ma petite soeur collée à moi. je sais que ça lui a fait de la peine mais elle a pu se faire des amis en dehors du cercle du quartier et je suis encore persuadé aujourd’hui que ça lui a probablement sauvé la vie. parce que faut pas croire que les histoires de gang ça ne concerne que les hommes. les femmes aussi en font partie, c’est tout aussi violent pour elles et je voulais pas de ça pour Terilisha, je pense que Devon non plus. elle a toujours été à l’écoute, empathique et douce Teri, elle a toujours été prédestiné à soigner les autres. déjà petite elle calmait les pleurs de ma mère, elle pansait les blessures de mon frère et elle s’assurait que je sois le plus heureux possible. ma petite soeur je l’ai toujours vu comme un bébé alors qu’elle a bien grandi. à la mort de notre père elle a été le ciment de la famille. elle a essayé de convaincre Devon de tout quitter mais c’était un Black P. Stone jusqu’à la mort. et à sa mort j’ai dû prendre le rôle d’homme de la famille. j’étais pas prêt pour ça, j’avais seulement 20 ans, j’étais qu’un gosse. alors c’est elle qui a tout pris en main. elle qui a emmené ma mère loin de tout, qui s’est occupée d’elle, qui l’a porté à bout de bras quand on a su qu’elle était malade. alors je me suis tué à la tâche pour lui rendre ce qu’elle méritait : sa liberté. j’ai accumulé mon boulot d’infirmier et fais des petits boulots pour ramasser le plus d’argent possible, pour lui payer ses études. à présent, elle est psychologue. elle est une des raisons qui m’ont poussé à lâcher mon Chicago natal pour venir à Boston.
- ( tessa aberdine )Tessa, c’était ma petite amie, ma femme. la première, la seule qui ait réellement compté et puis.. tout s’est arrêté. on était destiné à souffrir, à devoir gravir des montagnes, à devoir faire des sacrifices. parce que Tessa est blanche et que moi je suis noir. on a eu le droit au regard haineux, aux réflexions blessantes, celles qui t’envoient en pleine face que tu souilles une belle blanche par ta couleur de peau, qu’elle à rien à foutre avec un mec comme toi et j'en passe. des bâtons dans les roues, perpétuellement et pourtant on s’aimait. j’aurais pu fuir avec elle, loin de tout ces bien-pensant qui croient que l’amour s’arrête à une couleur, à un sexe, à un genre. non. la vérité c’est que c’est elle qui s’est arrêtée à ma couleur. c’était plus simple de sortir avec un blanc, ça passait mieux quand on le présentait à la famille, quand on voulait se balader main dans la main. j’ai rapidement compris que j’avais été qu’un jouet pour elle, un truc qu’on exhibe pour montrer qu’on fait sa crise d’ado et dans le seul but de faire rager ses parents. ils avaient dû lui dire « tout mais pas un noir » alors elle a ramené le sujet de discorde. pourtant je suis persuadé qu’elle m’a aimé, au début. elle est à présent la raison pour laquelle je me refuse à m’attacher à nouveau. je peux vivre seul, je peux l’encaisser. mais confier à nouveau mon coeur pour me faire piétiner ? ça je peux pas.
- ( desean west )j’avais 17 ans quand mon meilleur ami Desean à été tué. on était à une soirée chez un pote du quartier. une grosse soirée où y a plein de trucs qui tournent et où tout le monde n’a pas l’âge de consommer. en somme c’était une soirée comme les autres dans nos quartiers. tous les petits jeunes se retrouvent pour danser, boire un verre ou plus et retrouver les potes. sauf qu’on savait comment ça se passait quand les flics débarquaient. alors dès qu’on a entendu une sirène, on est monté dans la bagnole de Desean et on s’est barré en vitesse. il avait rien bu, rien consommé, Desean c’était notre conducteur désigné, il buvait en général 5 coca dans la soirée et s’arrêtait pour pisser 3 fois sur le chemin. ce gars c’était un tueur. quand nous on gèlerait à gérer une meuf ? lui il avait déjà 2 numéros et un rancard. tout ça en ayant bu que du coca. c’était un fou ce mec, on se connaissait depuis qu’on avait trois ans. c’était le fils du meilleur pote de mon père, un Black P. Stone lui aussi. mais Desean il était comme moi, ces histoires de gang c’était pas pour nous. alors on se retrouvait pour imaginer ce qu’aurait pu être notre vie si on avait pas été noir, si on avait pas été pauvre, si on avait pas été des fils de membres de gang. on se disait que quand on aurait 18 ans, on prendrait nos sacs et on se casserait en Europe. il avait 17 ans quand il est mort.. si cette nuit-là avait été différente, lui et moi on était à 6 mois de se tirer de là. en rentrant de la soirée on s’est fait arrêter par les flics. soi-disant parce qu’il avait mordu une ligne blanche. sauf que pour une ligne blanche ils n’ont fait sortir de la voiture. j’ai fait ce que mon père m’a toujours appris. j’ai dit oui monsieur, j’ai regardé l’agent droit dans les yeux, pas de mouvement brusque, j’ai mis mes mains sur le capot et j’ai pas bougé. mais Desean lui il a bougé. il a voulu remonter son pantalon qui lui descendait presque sur les genoux et le flic il a pas cherché plus loin. ce soir-là mon meilleur pote s’est fait tirer dessus parce qu’il essayait de se rhabiller. ce soir-là mon meilleur ami est mort sous mes yeux parce qu’il était noir et que quand un noir à le malheur de vouloir remonter son putain de pantalon, un flic lui tire dessus. cette nuit, elle défile encore dans mes yeux quand je vais me coucher. je pourrais jamais retirer de ma tête son regard qui s’est posé sur moi quand il a compris ce qu’il lui arrivait.
- ( infirmier urgentiste )j’ai très rapidement su que c’était un métier pour moi. j’ai souvent vu ma mère soigner les blessures de mon père. j’ai appris avec elle. et puis je me suis mis moi-même à soigner les copains, mon frère et ses potes. je voyais là une sorte de rédemption. un moment intime où le corps et l’esprit son vulnérable. je voulais aider, je voulais être utile. j’ai jamais eu peur du sang, j’ai toujours super bien gardé mon sang-froid, toujours réussi à agir sous la pression. j’aurais voulu être médecin ou chirurgien même mais ça c’était dans mes rêves. parce qu’on avait à peine de quoi me payer l’école d’infirmiers. j’ai dû trouver un petit boulot de serveur dans un McDonalds pour aider mes parents. l’argent que mon père gagnait avec les Black P. Stone il l’utilisait pour payer la maison ou pour l’école de Teri. elle méritait d’avoir tout ce que j’ai pas pu avoir. alors on s’est saigné et j’ai pu faire ce que voulais : aider les gens.
- ( maison pour jeune )j’ai connu la pauvreté, l’argent sale, la violence, la facilité à tomber dans un gang, les gangs, leurs côtés malsains, la délinquance, le racisme systémique. et c’est ce qui nourrit le coeur des jeunes de quartiers. ils ont été simplement abandonné, personne ne leur a jamais demandé comment ils allaient, réellement. personne ne leur a jamais demandé pour qui et non pas pourquoi. personne ne les a jamais vraiment écouté. alors moi sur mon temps libre, je faisais du bénévolat dans une maison pour jeunes pas très loin de mon quartier. j’aidais aux devoirs ceux qui s’accrochaient encore, je les motivais pour qu’ils n’abandonnent pas. je poussais les autres à se dépenser en faisant du sport. et pendant tout ce temps je les tenais éloigné des BPS, des Gangster Disciples ou autres gangs. pour certains j’essayais de leur faire comprendre que vivre ici ça ne voulait pas dire que notre avenir était tout tracé, j’en étais la preuve vivante. mon père et mon frère étaient des membres important des BPS et pourtant moi j’ai réussi à m’en échapper. le terme exact pour sortir de la délinquance s’appelle la résilience et pour ça il faut un énorme travail et je donnais de mon temps. il m’arrivait aussi parfois de revenir à la maison pour jeune en pleine nuit avec un peu de matériel pour soigner certains membres des BPS, en mémoire de mon frère et de mon père. ils sont peut-être morts parce qu’ils étaient des Black P. Stone mais ils sont aussi restés en vie parce qu’ils avaient une communauté derrière eux.
- ( boston )je suis arrivé à Boston il y a maintenant cinq ans. j’ai d’abord logé chez ma mère avant de me trouver un petit appartement. c’est pas le grand luxe mais un petit coin pour moi, me reposer avant de retourner bosser. j’ai très vite retrouvé du boulot, des infirmiers on en a besoin de partout. cette fois j’ai décidé de quitter l’hôpital pour bosser dans une caserne. je suis paramédic, infirmier urgentiste. je vais au-devant du danger pour sauver les autres et c’est ce que j’ai toujours aimé, ce petit pique d’adrénaline. j’ai intégré une super équipe, devenu comme une deuxième famille. on tente tous les jours de garder les rues de Boston plus safe et aider les gens qui en ont besoin.
- ( petit plus )je bois environ 4 cafés par jour + je rêve d'adopter un chien + je cours 10 km tous les matins + j'ai appris à cuisiner avec ma mère + je voudrais ouvrir une maison pour jeune comme à Chicago + je n'ai eu qu'une seule petite amie + je suis pudique dans mes sentiments + j'aime les vieilles séries + mon film préféré est Rocky + je fais de la boxe depuis mes 13 ans + j'ai une petite cicatrice à la hanche droite, souvenir d'une baston perdue + je ne crois plus en dieu + je suis un passionné de formule 1, team Mercedes + j'écoute beaucoup de rap US.
- Code:
<div class="card-user-bottin-fire"><fire class="text-s-bebas text-upper">LEWIS HAMILTON</fire><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Mason Richards"</span></div>
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