Je t'ai manquée non ? • Lenny

Tu étais joueuse, il n’y avait aucun doute là-dessus, rien ne te faisait peur c’était ton côté aventureux, ton égo aussi jouais beaucoup, comme Lenny tu détestais qu’on te dise que t’es incapable et ça tu l’avais parfaitement compris chez la jeune femme. Tout comme le fait que lui lancer un défi ne lui ferais pas peur, mais que jouer sur son côté bordélique c’était te donner une plus grande chance de gagner, même face au prix qu’elle pouvait remporter, tu te rapproches d’ailleurs d’elle, fixant bien son regard “Absolument tout ce que tu veux, aucune limite” dis-tu en détachant bien chaque syllabe, sur de ton coup. Parler ensuite de vous voir en dehors du travail, il est vrai que tu n’étais pas la même personne et puis Lenny devait être pareil que toi et tu étais curieuse de découvrir toutes ses facettes “Parce que tu as un autre côté que gueularde ?” la charrier, ton activité favorite. La chercher, t’écarter d’elle, être certaine que tu fuirais avant qu’elle porte son courage, échouer. Ton poignet entre ses mains, tu ne diras pas que t’a frissonné à ce contact, autant le coté dominé et dominatrice te plait, mais pour autant rien ne passe sur ton visage, juste le plaisir de la provoquer, tu regardes sa main et rapidement c’est toi qui te trouves contre le bureau, nouveau frisson. Ne pas lâcher son regard, jamais baisser les yeux et tu te rapproches à quelques millimètres de ses lèvres “Prouve le” dis-tu simplement.

Vile créature qu'elle est, te défiant de la sorte en connaissant parfaitement ton manque d'organisation flagrant. Mais pour cette fois, tu feras bien ton job, organisant les documents avec application. La carotte est bien trop attrayante pour oser passer à côté. Ton égo ne te le pardonnerait pas. Et quand ce genre de défi se présente à toi, hors de question de reculer. Et le fait qu'elle ajoute qu'il n'y aura aucune limite te convainc encore plus. « Prépare toi mentalement à être totalement sous mes ordres ce soir-là, alors. » Réponse suave, gamine sûre d'elle et fière que tu es. Provocation dans le regard. Un jour, tu l'auras. Si dans le cadre du travail tu sais te montrer aussi sérieuse que drôle parfois, quand l'alcool coule dans tes veines en fin de soirée, il est vrai que de l'autre côté de ces portes, tu es différente. Autant désinvolte que détruite, tu sais largement t'amuser et séduire sans forcer, te montrer plus déjantée que tu ne l'es ici. Sourire en coin qui se dessine largement. « Beaucoup d'autres. Pas sûre que tu sois prête à toutes les découvrir, d'ailleurs. » Jouer la carte du léger mystère. Bien qu'elle découvre dans l'instant cette facette joueuse et dragueuse. Tu sens bien que tu la surprends en saisissant son poignet, et si rien ne transparait sur ton visage, tu jubiles intérieurement. Les regards se soutiennent, se provoquent à mesure que la distance se réduit. Ton côté créature sauvage qui vient saisir ses cuisses pour l'asseoir sur ton bureau, main qui vient se poser sur son plexus, la poussant en arrière en prenant garde qu'elle ne chute pas, tu viens te placer au dessus d'elle, visage au dessus du sien, tes lèvres frôlant les siennes. « Tu préfères me supplier, ou agir ? »

Lenny semble particulièrement attrayez par ce que tu lui propose de gagner et pour le coup tu peux voir son regard brillé, tu sais que dans l’éventualité où elle réussit à garder son bureau intact comme tu le souhaite elle allait se faire un malin plaisir à se concocter la soirée parfaite pour elle et non pour toi. Ça te fait sourire, elle est aussi sur d’elle que tu peux l’être de toi et ça doit être pour l’une de ses raisons que la tension entre vous est particulièrement palpable. Une presque promesse de se voir en extérieur, de se découvrir ailleurs qu’entre les quatre murs de son bureau et pour le coup un spectateur extérieur serait incapable de savoir laquelle tente de séduire l’autre. Peut-être qu’à cet instant de provocation, cet instant ou l’égo de Lenny prend le contrôle, ou ses mains glissent sous tes cuisses pour te poser sur le bureau, cet instant où elle se retrouve au-dessus de toi à avoir certainement tout le contrôle on pourrait croire qu’elle à remporter la partie, peut-être même que tu pourrais l’avouer. Jamais. “Je commence à me faire chier Lenny, passe aux choses sérieuses où je me casse” dis-tu en ne bougeant pas d’un millimètre.

L'ambiance s'est largement réchauffée dans ton bureau, en votre présence. Tension palpable, séduction qui remplit l'espace et qui tendrait à déborder à force de vous chercher de la sorte. Deux diablesses qui cherchent les failles pour les exploiter à leur avantage. L'issue sera la même, au final. Du moins, tu le penses. Si le désir n'était pas vraiment de la partie, l'une de vous aurait abdiqué, au delà de la fierté. Mais elle reste, n'oppose aucune résistance. Continue la provocation pour te pousser dans tes retranchements. Te déstabiliser, peut-être. Mais elle ne fait qu'attiser la flamme qui te consume. « Tu fais chier, Kira. » Céder à la tentation de ses lèvres. Céder à l'envie de découvrir ses courbes.