Eshen + Night Mood.

La journée m'a parue une éternité. Il fait chaud aujourd'hui et j'avais réussi à trouver refuge dans un endroit plus frais au parc. Mais la faim a eu raison de moi. Dans ma poche, il me restait cinq dollars. Ce n'est vraiment pas grand chose mais je pense pouvoir tenir un peu en achetant de la nourriture pas cher. Ce soir, je me suis offert 1 hamburger à $2, histoire de me remplir l'estomac jusqu'à demain. Au lieu de retourner au parc, je me suis dirigée vers une plage que j'avais remarqué hier. Je me pose sur le sable et déguste mon repas tout en regardant le monde autour de moi. Il est tard, peu de personnes sont encore présentes. C'est alors que le bruit d'un objet qui chute me parvient juste derrière moi. En me retournant, je remarque le portefeuille et l'homme qui ne semble pas avoir remarquer. Très vite, je l'attrape. - Monsieur ! Monsieur ! Je tente de l'avertir, avec mon fort accent. Je le sais bien. Je décide de trottiner jusqu'à lui prenant son bras pour le stopper. - Monsieur. Argent. Comment on dit ça en américain déjà ? les mots me manquent. - A vous. Je lui tends son portefeuille. il devrait reconnaitre, non ? Je souris chaleureusement, même si j'aimerais bien aller finir mon burger !

le retour sur Boston fut brutal après les quelques semaines à profiter du soleil Africain, juste déconnecté de la pression constante qui pèse sur tes épaules. La bas, exit les entraînements, les études, les paparazzis et autres désagrément dû à ton patronyme. Il t'as simplement suffit d'être toi et de profiter, à corps perdu de la compétition et de toutes les personnes qui ont bien voulues partager ça avec toi. Ce soir, c'est sur la plage que tu décide de venir promener Cléa, ta chienne golden retriever. Personne ne sera embêter par sa présence à une heure pareil et tu lui fait de toute façon assez confiance pour pouvoir la laisser vagabonder en liberté. Perdu dans tes pensées, tu n'entend pas la voix à l'accent marqué t'appeler plusieurs fois dans ton dos. Pas plus que tu n'as sentis ton portefeuille tomber de ta poche. T'as un mouvement de recul lorsqu'un main agrippe ta veste, t'invitant à sortir de tes profondes réflexions. Du coin de l'oeil, tu aperçois Cléa se stopper et observer attentivement ta réaction en chienne fidèle et protectrice. "- qu'est-ce que..." difficile de ne pas tirer de conclusions attentives alors que tu te retourne pour découvrir le visage quasi juvénile de la demoiselle à l'accent bien loin des contrées Américaine, qui te parle d'argent. Alors que tu l'as surplombe d'une bonne tête et demie, ton regard finis par s'adoucir en la voyant te tendre ton portefeuille. Non pas que l'argent à de l'importance, l'étui en cuivre et la photo de frances à l'intérieur, beaucoup plus en revanche. "- oh ! Merci beaucoup" tes doigts attrapent l'objet que tu vient replacer au creux de ta poche, rassuré. "- moi c'est Braden, pas monsieur" sourire qui se glisse sur tes lèvres alors que ta chienne arrive à votre hauteur, dans sa délicatesse légendaire...

Je tente un sourire réconfortant à son égard, être positive est ma seule manière de ne pas flancher avec tous ces événements. Je sens son regard sur moi jusqu'à ce qu'il comprenne. Lorsqu'il récupère, je sens qu'il se détend, je le vois à ses épaules. - De... rien. c'est alors qu'il se présente. Enfin, je le devine car il utilise des mots simples avec moi. - Ravie de te rencontrer, Braden. Moi, Eshani. Sourire jusqu'aux oreilles, je me fais soudainement surprendre par un aboiement de chien. Je sursaute alors que je constate un grand chien qui bats joyeusement de la queue. - Oh ! او یو سپی (Un chien !) Elle se présente à moi et je me baisse pour venir caresser son pelage. Je suis tellement ravie de voir ce petit volcan de joie. - او تاسو څومره خوږ یاست! (oh que tu es mignonne!) Elle tente de me lécher le visage mais je parviens à éviter son coup de langue. Je me mets à rire et viens lui faire un énorme bisou sur la tête. Je me tourne vers son maitre. - Très affectueux. Quoi son nom ? je demande, curieuse. Je pourrais passer des heures à jouer avec. Après l'arrivée du Taliban, j'ai vu beaucoup moins d'animaux dans la rue à cause des bombardements. Mais avant, c'était souvent que je venais nourrir les chats, surtout, qui passaient à la maison.

très rapidement tu te sens intrigué par la petite brune qui vient de t'épargner des mois d'attentes et de pressage administrative. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Quel est son parcours de vie ? T'as très envie d'en savoir plus mais tu n'as pas l'intention d'être inconvenant, ni même de la faire fuir. Un large sourire s'étend sur tes lèvres alors que ta chienne arrive pour faire la fête à ta nouvelle connaissance, elle s'exprime dans une langue que tu ne connais pas, mais qui te rappelle cet été au Maroc. Est ce de l'arabe ? Tu n'ai pas certain. Pourtant tu essaie d'assimiler ce qu'elle dit, observant la façon dons elle prononce ses mots, cette façon de claquer la langue très orientale. Puis tu rigole en la voyant jouer avec la golden, l'observant de façon presque affectueuse. "- elle s'appelle Cléa. Je crois qu'elle t'aime bien" tu répond à sa question, en avançant vers la chienne pour capter son attention et qu'elle laisse sa nouvelle amie respirer. Cléa repart en courant vers l'eau et tu retourne ton attention sur la petite brune. "- je peux te demander d'où tu viens, si c'est pas trop indiscret ?" ta curiosité l'emportera toujours sur les bonnes manières, visiblement. "- on t'embête peut être, tu attends surement quelqu'un" tu pointes du doigts l'installation de la demoiselle derrière elle, tu t'en voudrais de lui faire louper son rendez vous parce que tu es un peu trop intrigué par cette rencontre

Nouveau succès débloqué : se faire un nouvel ami. C'est ce que j'aime tant à Boston. Rencontrer de nouvelles personnes. Même si ce n'était pas recherché. D'autant plus qu'une jolie petite créature s'ajoute à l'équation. J'ai remarqué le chien du jeune homme et je n'hésite pas à venir faire des papouilles. - Je l'aime bien aussi. je réponds en continuant de caresser l'animal. Braden fait un mouvement qui fait réagir la chienne, celle-ci allant jouer ailleurs. Je me relève alors qu'il me pose une question. - Ce n'est pas un problème. Je viens d'Afghanistan. je souris même si je comprends bien que mon accent est terrible. à chaque rencontre, évidemment, on sait que je ne suis pas d'ici. Tant qu'il n'est pas policier, je suis plutôt tranquille. Je n'ai plus aucun papier à présent... Je secoue la tête négativement à la remarque de Braden. - Non, j'étais en train de manger un peu. Je pars en arrière pour récupérer mon burger, l'emballer dans le papier et fermer mon sac avant de le poser sur mon épaule. - Je t'aurais bien invité mais je n'ai que ça. Mais je peux t'accompagner un peu, si tu n'as pas d'autres obligations. parce que j'aime ça. parler. être au contact de personnes face à l'année que j'ai passé couper du monde pour ma sécurité dans la maison familiale.

Tu peux déjà constater que la jeune femme, en plus d'être un exemple de force est le genre de personne que tu vas apprécier. Elle semble ne pas vouloir en faire trop, assez réservée pour ne pas s'imposer mais pas non plus timide au point de couper cours à une rencontre avec un inconnu. Tu l'observes d'un regard presque complice, alors que tu ne l'as connait que depuis dix minutes. C'est décidé : tu l'apprécie. Et lorsqu'elle retourne sur ses pas pour emballer précieusement son reste de sandwich, comme si elle n'avait que ça, tu sens ton coeur se serrer légèrement. Tu fronces les sourcils, tâchant de trouver la meilleure approches pour ne pas la froisser. "- je t'offre une glace ? ou un café ? pour finir ce repas? " tu rigole doucement, voyant Cléa qui s'amuse comme une folle dans l'eau salé éternuant dans le sable mouillé. "- alors, pourquoi avoir quitter ton pays ? tu viens faire quoi à Boston ?" elle marche à tes côtés et tu taches de l'observer en lui parlant tout en gardant un œil sur ta chienne et où tu met tes pieds.