ILEANA + happy birthday.

Le summer camp, puis un voyage en Italie pour rejoindre ta famille, les voir un coup avant de repartir pour une année supplémentaire à Boston. Tu savais très bien que ta famille allait absolument tout faire pour te retenir, mais tu tenais tête à tes parents. Tu voulais finir ton année scolaire, tu étais si proche de but. Alors après avoir passé plusieurs soirées en leur compagnie ainsi qu’avec tes amis, tu avais décidé de reprendre le chemin de l’université. De plus, l’anniversaire d’Iléana était ce jour, pour la bonne cause tu allais avancer ton voyage. Ton père avait accepté de te prêter son jet pour pouvoir rentrer plus facilement et rapidement. Des cadeaux, tu en avais un paquet, à croire qu’elle était ta femme, ce qui n’était pas réellement le cas. Ce n’était qu’un petit détail, au moins tu avais pensé à elle, c’était le plus important. Les heures étaient longues, tu avais réussi à t’endormir une partie du trajet, le reste, tu avais envoyé des messages, surfer sur internet et les réseaux sociaux. Tu avais mis du temps à trouver un bon restaurant, après avoir consulté pendant plus d’une heure les différents sites avec les avis différents. Une fois sur le terrain américain, un chauffeur t’attendait pour te déposer chez toi, histoire de te préparer, prendre une bonne douche. Une petite heure plus tard, tu t’arrêtais en bas de chez elle, pour l’amener dans ce fameux restaurant, c’était une surprise, comme les cadeaux derrière sur la plage arrière de ta voiture.

Clairement, tu n’aurais pas fait ça pour tout le monde, rentrer plus tôt pour un anniversaire. C’est que dans le fond, tu tenais à cette jeune femme et tu voulais lu faire un peu oublier le mal que tu lui avais causé durant ta jeunesse. Tu avais été un idiot et tu l'avais été pendant un long moment, tu ne l’étais plus vraiment, disons que tu avais grandi et muri. Cependant, tu restais tout de même cet homme à femmes, désirant ne pas se poser car tu ne te sentais pas prêt à repartir dans une relation, du moins c’est ce que tu pensais, même si dans le fond, tu te posais des réelles questions. Pour pouvoir emprunter le jet de ton père, n’ayant plus de place dans un vol classique et surtout pas assez rapide, tu avais du raconter une sacrée connerie. Impossible pour toi, d’expliquer à ton père que tu rentrais pour une femme, sachant qu’elle n’était pas la tienne. Il n’aurait certainement pas compris, et ce n’était pas vraiment le moment pour toi de te prendre la tête avec lui. Tu devais vite reprendre les affaires, cette pause de plusieurs semaines avaient couté de l’argent à la société familiale. Ton cousin n’avait pas réussi à aussi bien gérer que toi, la pression sur les épaules, la tête un peu ailleurs, tu avais repris le chemin de Boston. Ta mère avait eu du mal à te lâcher, te gardant dans ses bras pendant des longues secondes. Déposant un baiser sur son front, tu l’avais quitté avec un léger pincement au coeur. Une fois dans le jet, tu avais eu le temps de réfléchir ou tu avais amener la demoiselle. Impossible pour toi de te louper, tu misais tout sur un magnifique restaurant, à voir si ça lui plairait. De plus, tu avais prévu de t’arrêter chez un fleuriste sur le chemin menant à chez elle, un magnifique bouquet pour accompagner ton cadeau. Une fois à Boston, une fois la douche prise, tu avais pris ta voiture, belle maserati levante. Un simple message pour la prévenir que tu étais là, elle arrivait dans ta voiture, toujours aussi sublime. Elle était dans tes bras un instant « Bonjour toi. », tu attendais qu’elle s’installa correctement, prenant la route tranquillement. « Tu auras bien le temps de voir. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. La route se passa simplement et rapidement, en même temps le restaurant n’était pas bien. « Tu veux tes cadeaux maintenant où après ? » tu te garas sur l’une des places du restaurant. Un regard posé sur la jeune femme, pour l’occasion tu avais sortie le costard, sans la cravate et la chemise légèrement ouverte.

Tu n’avais pas fait les choses à moitié, autant qu’elle passe une bonne soirée en ta compagnie. Alors tu avais pensé absolument à tout, en espérant que tes choix pourront lui plaire. Tu avais grandi depuis le dernier cadeau que tu lui avais offert et elle, également. La vie avait changé, tes goûts aussi et les siens certainement. Tu étais resté planté dans ce magasin pendant des heures avant d’accepter l’achat de son cadeau. Heureusement que tu avais eu les vendeuses pour te conseiller, et au vu de la somme que tu avais sortie, elles pouvaient être contente. Un seul achat et elles avaient certainement fait leur chiffre d’affaires pour la journée. Tu ne comptais pas, quand tu appréciais, même si ton passé avec elle, n’était pas très glorieux, tu composais avec. Tu tentais de faire mieux, de ne pas refaire les même erreurs, à vrai dire, tu appréciais sa compagnie, ses discussions en dehors de ses prises de tête, mais tu l’aimais bien. Tu comprenais pourquoi tu avais craqué la première fois, tu ne sais pas si tu serais capable de reprendre quelque chose avec elle, mais déjà passé du bon temps, ça te convenait parfaitement. Après avoir roulé durant une petite quinzaine de minutes, tu t’étais garé devant un grand restaurant de renom, tu n’avais vu que des bons avis, alors autant le tenter. Ainsi, tu saurais pour les prochaines fois, si ta mère se décidait à venir te voir en Amérique, tu saurais où l’amener. Le moteur coupé, ton regard se posa sur elle, lui demandant si elle préférait avoir ses cadeaux maintenant ou après le repas. C’était comme elle désirait, c’était la reine aujourd’hui, c’était à elle de choisir. « Bien sûr, je te l’avais dit que tu aurais un cadeau à mon retour, je n’avais pas oublié ton anniversaire. » un léger sourire sur tes lèvres, éclairant ton visage. Tu rigolas à sa phrase, elle avait attrapé les pans de ta chemise « Ça c’est toi qui en décidera, mais non, j’ai autre chose pour toi. » tu attrapas sans trop de mal, un énorme sac qui servait d’emballage que tu avais mis derrière son siège ainsi que le bouquet de roses. Tu lui tendais absolument l’ensemble, ne sachant pas comment elle allait réagir à tout ça. « Joyeux anniversaire Ilé » laissais-tu glisser entre tes lèvres.

Si les gens pouvaient te voir avec cette jeune femme, personne ne se douterait du lien qui t’unissais à elle. C’était à dire être son ex, car finalement la relation était bien différente depuis quelques temps. Tu avais décidé de faire des efforts, d’être moins un gros con. Tu l’avais déjà fait suffisamment souffrir, alors autant rattraper le temps perdu et faire les choses bien. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait fêter le quart de siècle, ce n’était qu’une fois dans la vie. Alors tu avais décidé de faire les choses correctement, en prenant le cadeau que tu lui avais acheté en Italie, à Rome précisément. Ainsi qu’un beau bouquet de rose, elles étaient magnifique et sentaient très bons. La voiture garée, et finalement c’était le moment de lui montrer ce que tu avais pour elle. Tu n’allais pas lui offrir en plein milieu du restaurant, car tu savais très bien qu’elle préférait la discrétion et ne pas avoir les yeux braqués sur elle. De plus, ça ferait plus une demande de fiançailles qu’à un anniversaire avec ce beau bouquet et ce restaurant. Tu lui donnais le bouquet ainsi que le sac contenant également un sac hermès. Tu rigoles un peu « Tu le mérites non ? » laissais-tu glisser entre tes lèvres, à vrai dire quand tu appréciais une personne, tu pouvais tout donner pour elle. Et pour toi, ce n’était pas grand chose, tu avais énormément d’argent de côté, l’illégalité ça payait toujours plus que le reste. « Je suis content qu’il te plaise, je n’étais pas certain. » à vrai dire, tu ne connaissais plus vraiment ses goûts. Ça remontait à loin, elle avait pu très bien ne plus aimer une couleur, une forme enfin bref. Le principal c’est qu’il lui plaisait, ça se voyait dans ses yeux, un sourire sur tes lèvres. Tu la gardais dans tes bras un instant, la laissant reposer tout ça, pour pouvoir aller au restaurant «Exactement ! » tu sortais de la voiture, la fermant après elle. « Prête pour bien manger ? » un sourire sur tes lèvres, éclairant ton visage. Ça te rajeunissais, comme la barbe, bien taillée, tu gagnais quelques années.

Autant mettre les petits couverts dans les grands, tu ne faisais jamais les choses à moitié et là, tu l’avais amplement prouvé avec tout ce que tu venais de faire pour la jeune femme. Une relation bien particulière, tu essayais de te racheter et même tu appréciais sa compagnie. Ton regard se plongea un instant dans le sien, un léger sourire en coin, elle était contente et ça se voyait. « Je suis content d’avoir bien choisi. ». Tu sortais du véhicule, laissant les cadeaux de la jeune femme en sécurité dans ta voiture. Fermant derrière elle, te voilà devant cette grande bâtisse, c’était une première pour toi, mais au vu des avis, tu n’allais pas le regretter. « Allons-y alors ! » soufflais-tu doucement. Tu marchais à ses côtés jusqu’à l’entrée, le serveur indiqua la table que tu avais réservé. Un magnifique endroit, une table légèrement reculé pour avoir un peu plus d’intimité, que des couples, et un calme absolu. Ça faisait du bien de se retrouver dans un endroit comme celui-là, tu n’appréciais jamais les endroits bruyant, tu finissais toujours avec une énorme migraine. Prenant place à la table, le menu entre les mains, il y avait bien trop de choix, il était difficile pour toi de choisir. Finalement, tu allais certainement te laisser guider par le menu du chef, c’était donc une surprise. « J’ai cherché pendant un moment durant le vol, et j’ai vu que des bons avis, alors autant tenter. » soufflais-tu doucement, petit sourire en coin. « Je vais prendre le menu du chef, autant aller dans les surprises jusqu’au bout. » tu rigolais légèrement. Réfléchissant à ce que tu allais prendre comme boisson, mais tu allais rester soft, un petit cocktail de fruit ferait l’affaire pour commencer. L’italie ? « J’ai beaucoup profité de ma famille, d’ailleurs j’y retourne à mes prochaines vacances. Je me suis fait un peu remonter les bretelles. » tu levais les yeux au ciel, malheureusement c’était réellement le cas. « J’ai revu des amis, j’ai profité des bars, déambuler dans les ruelles. Ça fait du bien de retourner un coup dans sa ville natale. » laissais-tu glisser entre tes lèvres.