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Absolument rien dans cet appartement ne lui convenait. Jacob détestait sa localisation - et par là, il fallait le comprendre ; le fait qu’il était à Boston -, il ne s’entendait pas avec sa cousine, les couleurs de ce qui lui faisait office de chambre étaient tristes et sans vie. Londres lui manquait, terriblement, tout autant que la présence de sa petite-amie à ses côtés. A aucun moment il ne s’était dit qu’il allait lui être facile de se faire pardonner - quoi que - mais Love commençait sérieusement à jouer avec ses nerfs. Après six années de relation, durant laquelle ils étaient passés par toutes les émotions possibles et imaginables, ils ne pouvaient pas se séparer pour si peu. L’acteur avait, certes, commis une grosse erreur en laissant la brune revenir seule à Boston pour prendre en charge sa petite-soeur, mais elle ne pouvait décemment pas lui en tenir rigueur à vie. Pas alors qu’il était là, pratiquement à genoux, pour la supplier de leur donner une nouvelle chance. Pour elle, Jacob était prêt à renoncer au plus beau rôle qu’il ne lui ai jamais été donné de jouer. Pour elle, il était prêt à jouer à la petite famille parfaite, jusqu’à qu’elle réalise qu’il n’était physiquement, pas plus que mentalement, possible d’élever sa petite-soeur. Love n’était pas faite pour être mère, pas encore en tout cas, mais bien pour briller sur les planches du west end et, peut-être un jour, sur celle de Broadway. Sa mère n’était plus et il y avait des tonnes de familles qui attendaient désespérément un bébé miracle alors pourquoi n’était-elle pas en mesure de lâcher prise ? S’il pouvait comprendre ce sentiment de responsabilité qu’elle devait ressentir, il ne pouvait pas concevoir qu’elle soit prête à envoyer ses rêves de petite-fille valser d’un simple revers de la main. En plus de lui crier son amour, Jacob était aussi là pour lui rappeler que sa place était sur scène. Malheureusement, la brune ne semblait pour l’instant pas disposée à l’entendre et moins encore à le pardonner. Une petite voix lui soufflait qu’il s’agissait d’une nouvelle preuve que Love ne l’avait jamais aimé comme lui l’aimait, mais il fit bien vite terre celle-ci en montant sur le tapis de course. Il fallait qu’il évacue ces mauvaises ondes où il allait exploser. L’espace de quelques minutes, Jacob espérait pouvoir oublier comment l’amour de sa vie lui tournait le dos avec une facilité déconcertante, comme si les six années à partager la vie de l’autre n’avaient pas la moindre importance. Il était prêt à accepter de l’aimer bien plus qu’elle ne l’aimerait jamais, pour la bonne et simple raison qu’il la savait incapable d’aimer à ce point. Jamais elle n’avait compris ce dont il était capable pour elle, pour eux, et même si cela lui faisait énormément de mal, JT pouvait être le ciment de leur relation.
Après une bonne demi-heure de course, et un échec cuisant quant-aux-faits d’oublier ses maux, c’est vers la douche qu’il se dirigea et où il traîna plus que de raison. Sa tante venait de lui signaler qu’elle serait, dès demain, de retour à Boston et qu’elle allait les gracier d’un passage rapide à l’appartement avant de retrouver sa colocation. L’idée était si ridicule qu’elle lui donna un sourire. Il n’empêche que ce passage voulait aussi dire que Rosy et lui allaient devoir se coller au rangement et à un peu de ménage car l’appartement commençait doucement à ressembler à une coloc étudiante. Il n’avait pas l’intention de s’attarder ici, ne se sentait clairement pas chez lui, et de ce fait, Jacob ne voyait pas l'intérêt de tenir les lieux dans un bon état. Au moins avait-il respecter la demande de sa tante de ne pas organiser de fête - ce qui était assez facile, considéré le peu de personne qu’il connaissait en ville. D’ailleurs, en parlant de ses connaissances dans le coin, JT n’avait pas encore pris la peine de contacter chacune d'elles. C’est donc avec un énorme bond en arrière et sa serviette momentanément au sol qu’il découvrit sa chère sœur, assise sur ce qui lui servait temporairement de lit. Jeez Len! Il cria, avant de récupérer aussi rapidement qu’il ne l’avait perdue sa serviette de bain pour l’entourer autour de sa taille et porter une main à son cœur. Tu ne pouvais pas attendre au salon comme tout le monde ? Comment t’es rentrée pour commencer ? Rosy, sans aucun doute. Damn, elle lui avait foutu une sacrée peur! Au point d’être bien trop surpris pour penser à lui balancer quelconque excuse. Peut-être que prévenir sa soeur de son arrivée en ville aurait été une idée comme une autre mais après tout, elle l’avait sans doute vue sur meetsa comme le reste du monde. Tu peux te retourner deux minutes ? Il demanda, agacé, en voyant qu’elle ne bougeait pas, puis se dirigea vers la garde-robe où il avait pris le soin de sortir quelques-unes de ses affaires afin qu’elles ne se plissent pas dans la valise.  Et ne me dis pas que tu m’as lavé quand j’étais gamin, on sait tous les deux que si tu avais eu cette chance, je ne serais plus de ce monde. Il ajouta, parce qu'il n'y avait aucun doute sur le fait que Lena aurait saisi sa chance de le noyer, avant d’enfiler un caleçon puis un t-shirt col en V. Jacob prit bien son temps pour trouver un pantalon, quand bien même il n’en avait pas un nombre très impressionnant embarqués avec lui sur le continent, puis se tourna enfin vers sa tortionnaire numéro une et ce depuis le jour un. Un câlin à ton petit-frère préféré ? Sourcil arqué, il ouvrit grand ses bras sans bouger d'un millimètre pour autant.


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Elle n’aime pas les vacances. Elle déteste profondément ces périodes creuses où le bitume reflète la chaleur diffuse qui tombe sur ses épaules. Tel Sisyphe qui doit continuellement remonter ce fichu roc sur la cime de sa montagne, elle doit constamment laisser l’eau fraîche de sa douche couler sur son corps meurtri par les morsures de l’astre solaire. Elle déteste ne pas sentir ce doux parfum de vanille innocente qu’elle a mis tant de temps à sélectionner après avoir respirer l’odeur profondément masculine qui se dégage du cou de son amant pour leur permettre de demeurer ensemble même loin l’un de l’autre. Elle déteste la sensation de ses longues boucles blondes sur ses épaules nues, les perles de sueur dégoulinant avec lenteur sur l’arrière de sa nuque. Elle déteste le frottement de ses cuisses dans ses petites jupes affriolantes et qui lui cause de sérieuses brûlures le soir venu. Mais par dessus tout, elle déteste que l’université soit aussi morne, que les étudiants partent aux quatre coins du monde pour faire la fête pendant qu’elle reste à épiler les sillons fessiers de leur mère avant qu’elle les rejoigne à Saint Barth, que les professeurs bénéficient de longs mois pour parfaire leur ridicule bronzage parfait en famille. Et elle hait plus que tout autre chose que Lewis parte dans les Hamptons avec sa ridicule petite famille parfaite. L’épouse au sourire digne d’une publicité pour dentifrice qui se contente du missionnaire là où Lena démontre que ses talents de cheerleader sont toujours bien présents. Les chères têtes blondes qui se voient prendre pour cible l’amour paternel là où la jeune femme doit se contenter de fournir une petite pilule bleue miraculeuse à son daddy du moment. L’amant qui, loin d’elle, n’a d’autre choix que de se tourner vers sa légitime pour assouvir ses besoins primaires. Elle déteste les vacances. Et elle déteste apprendre qu’on envahit son territoire.

Rien d’étonnant donc à ce qu’elle soit en train de fulminer sur le lit de son cadeau, son pied battant la mesure de manière aussi énergique qu’agacée tandis qu’elle entend les bruits de douche se terminer de l’autre côté de la porte. Elle a l’impression d’être une cocotte minute au bord de l’implosion qui ne demande qu’à laisser échapper la soupape qu’elle conserve depuis trop longtemps. Ce n’était pas suffisant qu’il fasse une canicule au point de faire fondre les seins siliconés de sa collègue de travail. Ce n’était pas suffisant qu’elle ne puisse pas même avoir l’occasion d’apercevoir Lewis avant un bon mois. Ce n’était pas suffisant qu’elle n’ait pas eu d’autre orgasme récemment autrement qu’avec son jouet électrique sur lequel elle a fait imprimer la tête de Lewis. Non, il fallait en plus que, de tous ses frères et sœurs, le plus agaçant de tous décide de venir s’installer sur SON pré-carré. Le regard froid qu’elle lui jette lorsqu’il se décide enfin à sortir de la salle de bain n’a rien à envier à celui de Méduse. “Par la porte.” répond-elle, sarcastique. A question stupide, réponse stupide et demie.

Un ricanement méprisant s’échappe de ses lèvres avant qu’elle ne roule des yeux vers le ciel, refusant comme toujours de se plier au moindre caprice de l’enfant prodigue de sa famille. “Comme si ça avait grandi depuis que j’ai tenté de te noyer dans ton bain. Tout ce à quoi ça me fait penser c’est que je ne peux pas jouer à Mario Kart sans trouver une certaine ressemblance entre Toad et ta pine.” le tacle-t-elle gratuitement tout en le fusillant du regard sans jamais le lâcher. Si la pudeur n’a jamais fait partie des traits familiaux des Walsh, cela est sans rapport avec sa réaction. Pour qu’elle détourne les yeux face à la nudité de son cadet, il faudrait qu’elle le voit autrement que comme un cancrelat. On ne détourne pas le regard d’un cafard. On l’écrase. “Ewwww, même pas en rêve.” réplique-t-elle en grimaçant, une nausée remontant le long de sa gorge à la pensée de le serrer dans ses bras. A la place, elle attrape la première chose qui lui vient, en l’occurrence une gourde métallique à moitié pleine, pour lui jeter à la figure avant de se redresser et de l’invectiver. “Qu’est ce que tu fous là ? T’es pas censé être à Londres ?” Pas qu’elle suive sa carrière ou quoi que ce soit. Elle préfère juste qu’un océan les sépare. “T’as rien à foutre ici, JT. C’est mon territoire. Retourne chez les rosbeef.”


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