who are you ? | (travis)

@Travis Vaughn - 17 AOUT 2022 peu désireuse de rester à la réserve de niokolo-koba, tu es rentré à l'hôtel ce matin même. Heureuse -pour une fois- de retrouver un peu de confort et surtout de pouvoir passer une journée tranquille et réellement reposante. Ce summer camp fut intense, tant au niveau rencontre que activité culturelle et même si tu es plutôt "calme" niveau soirée et relations charnel - en comparaison à Boston- tu sens quand même ton corps faiblir et avoir besoin d'un long moment de détente. Ton corps, c'est un peu un temple chez toi. Durant des années, il fut ton outils de travail et tu as toujours fait attention à ne pas le négliger. Ce n'est pas cet été que tu va commencer.  Ceci dit, tu n'as pas non plus l'intention de rester cloitré dans ta chambre d'hôtel et malgré la forte chaleur dehors, tu es bien déterminé à profiter des derniers rayons de soleils Africain avant de retourner sur Boston. Tu sais que la bas, il va te falloir régler bon nombres de soucis notamment au point de vue financier, où ça commence à être franchement compliqué. Comme tu n'est pas certaine de retrouver ta place de serveuse au Lux -t'étant absenté un long moment- il va te falloir te pencher rapidement sur de nouvelles recherches de job pour la rentrée et peut-être même envisager de devoir abandonner la coloc avec Romy et Simone pour avoir moins de charges.

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Pour l'heure, c'est à la piscine de l'hôtel que tu choisie d'aller porter toute ton attention. Ton meilleur bikini sur le dos ainsi qu'un paréo autour de la taille tu prends le temps d'aller commander un verre au bar avant d'aller t'installer sur un transat. Le soleil tape déjà sur ta peau bronzée et tu prend quelques secondes pour étaler de la crème solaire sur quasiment l'ensemble de ton corps avant de siroter une gorgée de liquide froid. Ecouteurs sans fils glissés dans les oreilles, uniquement dans le but de décourager les curieux -ou les lourds qui voudraient venir te draguer-, tu t'apprête à t'allonger et fermer les yeux entièrement consacrée à ton après midi de détente lorsque tes pupilles marrons se posent sur une silhouette à quelques mètres de toi.  Ce n'est pas tant le fait qu'il pose ses yeux sur toi qui te surprend -puisque sans modestie aucunes, tu est fatalement habitué à attiré l'attention des hommes- mais plutôt l'intention dans son propre regard. Contrairement à d'ordinaire, il n'as pas l'air d'avoir envie de venir t'embêter, alors que pourtant sa façon de te fixer est presque trop insistante. Comme s'il te connaissait.

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Confuse, tu fouille ta mémoire à la recherche d'un souvenir pouvant s'apparenté à ce garçon et sans pour autant avoir la certitude de ne jamais l'avoir vue auparavant, il ne te rappelle strictement rien. Alors que tu réalise le fixer à ton tour depuis un peu trop longtemps pour que ce soit correcte, tu secoue la tête et masque ton regard derrière les verres fumés de tes lunettes de soleil. Tes yeux se ferment et tu inspire profondément, tâchant de faire abstraction de tout. Uniquement concentrée sur la détente que tu mérites.

Le Summer Camp approche de la fin, tu te demandes encore ce que tu y fais parce qu’en soit, ça ne t’a pas vraiment servi. Pourtant tu as vu des amis et tu as passé d’excellents moments avec eux, mais tu n’as pas vraiment fait de rencontres intéressantes donc tu devrais peut-être songer à rentrer à Boston. Il faut encore que tu termines un dessin que tu comptais utiliser pour un tatouage lors d’un concours, auquel on t’a inscrit alors que tu n’avais pas du tout en vie d’y participer. Mais ta patronne l’exige parce que ça te permettra de gagner en expérience et surtout, ça fera une excellente publicité pour votre salon et ce n’est pas négligeable. Du coup, tu as emmené ton croquis avec toi afin de trouver de l’inspiration sous le soleil africain.

Confortablement installé sur une des chaises longues de la piscine de l’hôtel, tu puises jusqu’au fin fond de ton imagination pour finir ton croquis mais rien ne vient à l’heure actuelle. Tu es même en panne d’idées et ça te fait un peu chier sur le coups, donc tu t’es levé et tu vas piquer une tête pour te rafraîchir un peu. Tu fais quelques longueurs avant de revenir à ta place, où tu reprends instantanément ton dessin. Ça semble un peu marcher cette fois jusqu’à ce que tu t’arrêtes et tu relèves la tête pour regarder les gens alentours. Tu t’arrêtes aussitôt en voyant une jeune femme qui ressemble trait pour trait à ta grande sœur perdue depuis des années. Tu te mets à la fixer intensément, jusqu’à ce qu’elle capte ton regard et qu’elle te fixe en retour. Tu te mets à déglutir légèrement, comme un enfant pris en flagrant délit mais tu ne détournes pas le regard. Bien au contraire, tu te mets à fouiller dans ta mémoire pour te rappeler cette fameuse photo, puis tu finis par comprendre qu’elle était bel et bien la personne que tu recherchais.

Conscient que ton regard trop intense et insistant pourrait perturber la jeune femme, tu finis par reporter ton attention sur ton dessin où se trouve une trace noire dégueulasse. « Et merde… » râles-tu entre les deux avant de froisser ton œuvre et de le foutre dans ton sac. Tu inspires longuement avant de t’approcher de la brunette. « Bonjour, excuses-moi de te déranger… Je ne voulais pas te fixer autant tout à l’heure, mais j’ai l’impression de te connaître et c’est perturbant » ça t’intimide un peu quand même, tu ne sais pas comment aborder la jeune femme et encore moins comment lui dévoiler ton identité et votre lien.