girl's night (totally spies)

Je l’ai tellement attendu ce moment, celui où mes deux meilleures amies seraient là, où notre trio allait être enfin réunis. Et ça allait être possible avec le retour d’Iléana à Boston. Je trépigne d’impatience depuis le début de la journée. Mon retour à Boston a démarré il y a déjà plus d’une semaine pour moi, et on ne peut pas dire que c’était l’éclate. Heureusement Flora est vite rentrée et depuis, elle dort au loft. Avant de me laisser pour retourner dans sa coloc’ avec Basile et une dénommée Lena. Le loft ne restera pas vide très longtemps car pour l’anniversaire d’Ilé qui arrive assez vite, j’avais prévu de lui proposer de venir vivre avec moi. Et comme je dois m’envoler pour Paris jeudi, j’ai prévu de lui donner ce soir. J’ai trouvé une boite pour les bracelets, que j’ai emballé pour l’occasion avec un petit nœud et du papier cadeau.
Je suis devant le miroir de ma salle de bain, tout est prêt pour la soirée, petit traiteur pour un apéritif dinatoire aussi bien sucré que salé, histoire de ne pas se prendre la tête sur le repas. Et pour les boissons : des bouteilles de vin de la famille à quelques milliers la bouteille, un punch préparer la veille, tequila également, et sûrement d’autres trouvailles dans le frigo. Une dernière retouche sur mon teint que ça sonne. « ENTRE ! » que je hurle de l’autre bout du loft en le traversant pour te rejoindre, et te faire une bise en retour. « T’es à la maison ici, fait comme chez toi. Qui sait, je me laisserai tenter. » Fume, boit, je ne t’ai jamais jugé ma Flo d’amour, alors fait comme bon te semble. Bon pour ce qui est d’essayer, c’est une autre histoire. « Ilé est dans le taxi, elle ne devrait plus tarder.» Alors que j’attrape la bouteille de vodka que tu agites sous mon nez. « Je suis tellement contente qu’on soit ensemble ce soir.» La même sensation qu’un enfant devant le sapin un vingt-quatre décembre au soir.

Adieu le summer camp. Adieu les voyages interminables, faire et défaire sa valise. J'en pouvais plus. Faut le dire, c'était cool, mais beaucoup trop long et surtout pas vraiment de tout repos. J'ai eu l'impression que vers la fin, de moins en moins de monde était encore sur place et que peu à peu, les gens avaient tous regagnés Boston ou s'étaient rendus dans d'autres destinations. J'ai hésité, moi même, à partir. J'aurais pu accepter la proposition d'Alessio pour se rentre en Italie avec lui, mais ça aurait été trop étrange. J'aurais aussi pu aller faire un tour pour voir ma famille au Canada. Mais en réalité, j'avais juste envie de rentrer sur Boston. Rejoindre mes copines déjà rentrées. En plus de ça, mon proprio veut que Carlos et moi on quitte l'appart dans les plus bref délai. Donc, j'ai décidé de rentrer pour toutes ces raisons. A peine arrivée, j'suis montée dans le taxi, direction le loft de Maxyne ce soir. Je suis surexcitée rien qu'à l'idée de les revoir. Vous voyez le cliché de la fille qui crie quand elle voit ses copines? C'est moi. Je sonne à la porte, pas une fois non, plusieurs fois, pour me signaler. Puis merde, j'attend pas qu'on me dise de rentrer, je rentre. Je me suis assez signalée comme ça. Je claque la porte derrière moi et je hurle d'excitation comme une gamine de huit ans. vous m'avez trop manqué !! J'ai laché mes sacs et valises à l'entrée et je leur ai couru dans les bras. Pas trop excessive la meuf non, juste un peu. Putain Max, t'as mis les petits plats dans les grands ce soir ! dis-je en pointant la nourriture et les bouteilles sur la table. Bon par contre, on est pas dans le même thème là sous-entendais-je en parlant de leurs tenues et de la mienne. vous êtes trop belles! vous excuserez qu'après ce voyage interminable, j'vais garder mon jean t-shirt et mes cheveux attaché ! lançais-je en rigolant. Puis, je m'affalais dans un des fauteuils.

@Maxyne C. Lurton @Flora Lazzarini

A peine le temps que la porte s’ouvre que j’entends Flora m’hurler de joie dessus de me retrouver. Joie tellement partagée que je sautille vers elle, la serrant dans mes bras, peut-être un peu trop fort. Alors qu’au final, ce n’est pas nos première retrouvailles vu qu’elle est restée au loft quelques jours après son arrivée. J’ai tellement adoré ses quelques jours avec l’espagnole, j’aurai aimé qu’elle reste avec moi, et Iléana, bien que cette dernière n’est pas encore au courant de son cadeau. « La vilaine risque de s’étouffer à la première taf.» laissant un rire franc sortir d’entre mes lèvres. Je n’ai jamais fumé, pas même une cigarette, même pour tester. Je n’ai jamais été attiré par tout ça. Je la laisse s’installer, et c’est une boule d’énergie qui déboule en plein milieu de la pièce. « Tu nous as manqué aussi !! » suivant le mouvement derrière Flora, serrant finalement les deux jeunes femmes dans mes bras. C’est bon de les retrouver toutes les deux, d’être toutes les trois dans cette pièce, on sait que ça va être une folle soirée. « Et ouai, je voulais faire les choses en grand ce soir.» que je répond à Iléana en balançant mes cheveux en arrière. Je hoche la tête au propos de Flora, roulant les yeux au ciel quand Ilé’ se juge sur sa tenue. « Je suis d’accord avec Flo’, t’es sublime comme ça !» En toute objectivité, on est un gang de copines toutes plus belles les unes que les autres, peu importe ce qu’on porte, où comment on est maquillées ou coiffées. Flo’ nous sert le premier d’une longue lignée de verres, levant le mien. « A toutes les moments qu’on va passer ici.» A l’image des totally spies, ce loft va être proche du WOOHP, leur repère. « Pas trop dur de laisser Alessio partir seul en Italie ?» Ma question faisait suite à celle de Flora, esquivant en rigolant une possible tape d’Iléana en évoquant le sujet, m’abreuvant de l’alcool dans mon verre.

J'ai a peine mis les pieds à Boston que je suis obligée d'aller retrouver les deux personnes avec qui je partage l'essentiel de mon temps libre: Maxyne et Flora. D'ailleurs c'est parce qu'elles sont rentrées du summer camp que j'ai choisi de déguerpir à mon tour. Ça devenait long et barbant. J'étais pressée de retrouver mon chez moi, enfin mon presque chez moi puisque je n'avais bientôt plus d'appartement finalement. Il fallait d'ailleurs que je me penche sur la question avant la reprise des cours, histoire de pas me retrouver à squatter à droite à gauche. J'ai donc débarqué comme une fleur chez Maxyne, comme prévu. Surexcitée par nos retrouvailles, je ne manque pas de le faire savoir criant, peut-être un peu trop fort, à moitié désolée pour les voisins. Wow, cette soirée s'annonce.. grandiose! dis-je en saisissant le verre qui m'est destiné. On trinque et hop, quelques gorgées dans le gosier direct. Pas le temps de savourer, j'ai soif, on savourera plus tard. Les questions des filles s'enchainent. Les vacances, Alessio. Trop d'informations en même temps, je bug quelques minutes. c'était cool mais à force, un peu long. vous allez pas me contredire la dessus les lâcheuses! dis-je avec un soupçon de rire qui s'entend dans ma voix. Je porte à nouveau le verre à mes lèvres, je bois un peu et le pose sur la table basse. Un petit four pour accompagner la boisson avant de répondre à la seconde questions des filles. Non. J'avais juste l'impression qu'il ne comprenait pas trop pourquoi je prenais la décision de pas venir. Ouais nos échanges ont été légèrement tendu à ce sujet. Mais je crois qu'il a compris. Ca aurait été bizarre de me ramener dans sa famille.. non? Enfin bref! Et vous, vous racontez quoi de beau ? Je croise les jambes pour m'assoir en tailleur et les écouter me débriefer leurs derniers jours.

@Flora Lazzarini @Maxyne C. Lurton