Sleepover + Galio

Tu attrapes ton sac à dos dans lequel tu fous un short pour dormir et un t-shirt pour le lendemain. Tu ignores si c’est une bonne idée d’aller dormir dans cette chambre, Gal n’a pas l’air hyper emballé par cette idée non plus, mais tu t’y rends tout de même. Clé magnétique en main, tu ouvres la porte une fois arrêté devant la bonne adresse. Un long soupir franchit tes lippes alors que le bois s’ouvre sur une pièce que tu connais trop bien. Regard qui survole la pièce, tu déposes ton sac sur le lit vide, celui que tu comptes occuper ce soir avant de saluer l’occupant et propriétaire de cette chambre. ‘’ Salut. ‘’ Simple mot balancé comme ça tandis que tu t’assieds dos au mur pour retirer tes chaussures. Inutile de lui demander comment il va, tu connais déjà sa réponse. Forcément, il va bien.

Assis devant ton ordinateur à la table présente dans ta chambre, tu réponds brièvement aux messages d'Elio qui demandent pour venir dormir ici. Vous êtes en froid depuis quelque jours et si au début tu as fait les premiers pas pour tenter de calmer le jeu et de parler, cela a été plus que contre productif parce que vous vous êtes encore plus embrouiller, alors t'attends que ça soit lui qui revienne, qu'il décide d'accepter de te faire confiance et d'accepter l'idée même que toi, t'as pas envisagé un futur sans lui, un futur où il ne serait plus de ce monde. La porte s'ouvre alors sur lui, il dépose ses affaires et te salue brièvement s'installant sur le second lit de la chambre. Tu lèves ton regard de ton écran après avoir fini ton mail pour répondre à l'un des principaux partenaires en affaire. "Salut." Réponds tu tout aussi platoniquement que lui avant de te reclaper l'écran de ton ordinateur. "Tu vas bien ?" Putain de banalités...

Tu ne comptes pas le déranger pendant qu'il travail. S'il te l'avait dit d'ailleurs, tu ne serais pas venu taper l'incruste comme un con. Une chose est sûre, t'es pas venue pour causer. Chaque fois que vous parlez ça tourne mal alors non, la causette c'est terminé.  "Nickel merci." Tu lui offres à la fois un demi regard et un demi sourire avant de te redresser pour tirer les draps, toujours sur le second lit. "Tu peux continuer de bosser." Toi, de ton côté, tu vas t'étendre et essayer de dormir un peu. Peut-être que de savoir qu'il est dans la pièce suffira à te détendre.

Tu l'observes alors, s'allonger dans le lit et te répondre à peine, ou plutôt, ne pas réellement chercher la discussion. Tu serres un peu la mâchoire. Pourquoi est-ce que vous vous êtes autant éloigné juste pour une histoire à la con. T'hésites alors un instant avant de finalement t'approcher de son lit et de lui. "Je peux ?" Le questionnes tu alors simplement pour savoir s'il t'autorise tout simplement à te coucher à côté de lui, de peut-être pouvoir le toucher et le prendre dans tes bras... Tu restes debout, attendant sa réponse comme un con, ignorant ce que tu pourrais bien dire ou faire si il venait à te dire non. T'allonger sur ton propre lit ? T'agacer ? T'en sais rien et t'as pas envie d'envisager qu'il te dise non... et ce malgré cette distance entre vous.

Tu t'allonges alors, frissonnant au vue de la fraîcheur des draps. T'es pas habitué à cela puisque Gal les réchauffe toujours pour toi, puis il s'avance dans ta direction. Tu l'observes sans trop savoir quoi dire ni penser et lorsque sa question trombe, tu figes comme un con. Il te prend de court et pour le coup t'as du mal à cacher l'expression de surprise qui déforme les traits de ton visage. " Oui ... " Il s'agit de sa chambre après tout. Sans plus attendre tu fais de la place, puis ouvre les draps pour l'inviter à prendre place.  "Hm t'as fini de bosser ? " Demandes-tu pour combler le silence, mais aussi pour t'assurer de ne pas interrompre quelque chose d'important. Lippes pincées entre elles t'ose pas trop le  regarder, car tu sais que d'une certaine façon, tu te permets un peu trop en osant te rapprocher de lui. Tu dis rien, tu te contente d'agir comme un gamin conscient d'avoir été repérer, puis vient déposer ta tête contre son épaule.

Son autorisation qui tombe, tu retires alors ton t-shirt et ton pantalon pour te glisser dans le lit à ses côtés, sous les draps. Tu t'avances un peu à tâtons, ne sachant clairement pas ce qu'il te permettrait de faire. "Ouais, j'ai rattrapé le retard que j'avais. Il reste que des choses pas trop urgente à faire." Tu l'informes de ça, parce que depuis qu'il a quitté ta chambre, tu t'es surtout occupé de ton entreprise, parce que t'avais du retard, mais c'était aussi un moyen de ne pas penser à votre dispute, de ne pas penser au fait qu'il n'était pas en ta compagnie, mais ailleurs, avec tu ne sais pas qui a faire tu ne sais quoi. Tu le laisses alors venir contre toi, ton bras venant l'enlacer pour que ta main vienne se poser sur son épaule et esquisser de faible caresse sur son derme.

Tu te loves contre lui, pas totalement à l'aise. Tu ignores si tu dois parler ou non. Quoi dire ou encore quoi faire. Tu te contente donc de resserrer l'étreinte, de faire passer ton bras autour de sa taille pour l'enlacer d'avantage. " Et tu comptes les termimer bientôt? " Tu lèves les yeux sur lui avant de prendre un peu plus tes aises. Jambe qui passe par-dessus la sienne, ta tête migre au niveau de son torse.

Tu le serres contre toi, tout simplement, pour profiter un peu de cet instant, même si tu sais que la tension entre vous est toujours là, que le soucis est loin d'être réglé. Tu l'observes doucement, tes iris détaillant ses traits pour chercher toutes traces d'agacement de sa part. "Pas tout de suite en tout cas." Parce que c'est pas urgent, mais tu vas pas lui répéter parce que tu te doutes bien qu'il est pas stupide et qu'il a comprit ce détail. Tu le laisses alors se lover un peu plus contre toi, resserrant ton étreinte autour de lui. "Tu me manques." Souffles-tu alors doucement pour lui faire comprendre que son absence dans la chambre et même tout simplement à tes côtés est loin d'être passée inaperçue.