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Le premier jour à l'université, voilà probablement la journée la plus importante pour te faire une réputation. Je souhaitais que tout se passe bien. C'était la première fois de ma vie que j'étais laisser à moi-même. Pour être honnête, j'y suis loin d'être prête dans ma tête. C'est maintenant que je me rend compte que le lycée à passer beaucoup trop vite. Donc voilà maintenant une nouvelle vie qui commence : nouvelle école, nouvelle ville et nouveau pays. Étant aucunement débrouillarde, je ne savais pas où me diriger. Pire encore, je ne savais même pas où j'allais dormir ce soir.J'aimerais pouvoir reculer, retourner avec ma famille d'accueil, mais rendu à l'âge de 18 ans, tu es laissé à toi-même. Quand j'étais adolescente, j'avais trop hâte de me rendre à cet âge. Mais voilà qu'aujourd'hui, j'aimerais tellement revenir en arrière.Je voulais que ce soit une journée parfaite pour moi. Je m'étais réveiller du bon pied ce matin, me disant prête à affronter ce nouveau monde. C'est en se retrouvant devant le gouffre qu'on a pas envie d'y aller.
Je me dirigeais vers l'entrée de l'université. Je ne pensais pas être autant nerveuse. J'avais mon sac sur le dos, avec quelque bouquin dans les mains. Je ne savais pas où me diriger. Je marchais le long des couloirs en regardant partout. Il y avait beaucoup de monde autour de moi. Alors que j'étais distraite et que je n'avais aucunement remarqué que mes laçais étaient défait, je sentis mes jambes flancher, me faisant ainsi trébucher par terre. Se fut l’humiliation pour moi. Tout mes livres se retrouvèrent par terre, incluant plusieurs feuilles qui étaient des dessins que j'avais fait. Tout le mondes marchaient sur ceux-ci. En relevant la tête, je remarquai que tout le mondes se moquaient de moi. Mon cœur débattait tellement rapidement que je me sentis pas bien tout d'un coup. Je tentai alors tant bien que mal de ramasser mes choses avant de courir vers la toilettes de filles et de m'asperger d'eau. Je sentis les larmes me monté au yeux. Ce n'était pas du tout le bon moment pour pleurer, mais j'avais tellement les nerfs à vif que je n'ai pas pu m'en empêcher. Je suis peut-être un peu trop fragile.
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