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Yeeun "Loulou" Sin
feat. jung hoyeon
my primary motivators are
fear,
spite
and aesthetic longing.
naissance
nom(s) & prénom(s)
nationalité(s)
origine(s)
orientation sexuelle
statut amoureux
études
bourse
statut social
job étudiant
maison
17 octobre 1997, Seoul SK
libra sun, aries moon, scorpio rising
nom(s) & prénom(s)
Sin Yeeun, dite Loulou
nationalité(s)
Sud coréenne, l'enfance passée sur l'île de Jeju
origine(s)
Le sang de Joseon, origines sud coréennes
orientation sexuelle
Queer, unapologetically
statut amoureux
Pas amoureuse mais pas seule. Ses draps inspirent les amants
études
Arts plastiques, dernière année d'une maîtrise en sculpture et peinture
bourse
Sur le fil, bourse au mérite
statut social
Classe moyenne coréenne, pauvre sur le continent américain
job étudiant
Bosse en serveuse dans les fonds d'un obscure restaurant coréen du sud de Boston
maison
dudley house
admission à harvard
“ — prodige controversée si l'on écoute ses détracteurs, l'avenir d'un art en déclin pour les néophytes du genre. Si l'on devait mettre en lumière toute nouvelle tête sachant basiquement utiliser les moyens de communications les plus en vogue ces dernières années (twitter, instagram, pinterest, ndlr) le monde de l'art se retrouverait noyé sous une vague de médiocrité à peine assumée. Ce qui plaît ne dure pas plus d'une semaine désormais, et c'est ce que j'espère pour cette approche de la sculpture sans recherche du fond ni de la forme, portée par Sin Yeeun (étudiante à la Seoul national university of arts, ndlr) dans son actuelle exposition, le mouroir, monstrueuse approche du deuil féminin taillé dans des visages déformés à la réalisation bâclée. Dommage, le thème avait du potentiel, [...]Korea Times, 21.03.21
Choi Mujin
art critic
acide polémique continuant sur dix lignes encore. Artiste acclamée ne fait l'unanimité que dans l'excentrisme dont elle fait preuve. Elle intrigue, choque, ravie. Fait parler d'elle et attire l'attention de la direction de l'école qui l'intègre au programme d'échange entre la SNUA et Harvard. Sélectionnée après un entretient et une comparaison de notes, des lettres de recommandations ainsi que sa notoriété relative grandissante dans le milieu, elle est acceptée et déménage aux Etats-Unis après obtention d'une bourse au mérite pour sa dernière année de maîtrise. Encore hésitante quand à continuer sur un doctorat ou terminer l'université et commencer à rembourser une dette aussi énorme que les apostilles médisantes débitées à la ligne dans cet article aigri.
caractère du personnage
SARCASTIQUE, CHARISMATIQUE, INFERNALE, OBSTINEE, AMBITIEUSE, CAPTIVANTE, AMBIGUE, BRUSQUE, DROLE, LIBEREE, ELOQUENTE, SANS VERGOGNE, FIERE, INDIVIDUALISTE, OSEE, TROUBLANTE, REVECHE, SWEARS WAY TOO MUCH, ORGEUILLEUSE, CYNIQUE, INDEPENDANTE, SOCIABLE, FEMINISTE, BAFOUE LES NORMES, CRITIQUE, JOUEUSE
anecdotes
cardiac arrest baby
the world is our
Les souvenirs sont doux à la faveur des étés de canicules que savourent Jeju. île des dieux berce l'enfance dans un calme lattant, elle grandit entourée de chats et de ses parents, professeurs des écoles et intellectuels profonds. Son père est fou d'art pictural, sa mère une cinéphile acharnée. Si sa classe sociale ne paye pas de mine, la gosse est élevée à la poésie du parnasse français et aux films d'auteurs berlinois, noyée dans la culture et la critique. Invitée à ne jamais se taire, à prendre de la place et à clouer leurs langues vilipendes aux vieux réacs. Voyage souvent sur le continent fait tourner la tête au soleil. Elle a la verve indéniable, douée à l'école mais souvent mise de côté pour son excentricité qui ne plaît ni aux adultes ni à la plupart des enfants qu'elle lasse dans ses babillages incessants. Elle parle elle parle, s'amourache de sa langue natale. Les poèmes de ses plus jeunes années sont un cauchemar littéraire qui la font à la fois mourir de honte et restent la source principale de son inspiration artistique.
La gamine s'élève adolescente, une grande ombre aux formes anguleuses qui combat une solitude diversifiée par la consommation constante de médias et de lectures. Laissée pour compte dans les salles de classes, agacée dans l'époque s'y prétendant si bien par ses parents ; le cliché d'un casque vissé sur les oreilles, volume à fond en poussant des soupirs désespérés sur les plus belles lignes de la déchéances d'un homme de Dazai. Elle s'étourdit des essais de Gloria Steinem et Kiki Smith, adule Anna Wilke et méprise Picasso. Son ésprit analytique se développe alors qu'elle aime de moins en moins étudier et de plus en plus créer. Elle commence à prendre des cours du soirs de sculpture et peinture à l'âge de quatorze ans et déménage à Seoul pour commencer son lycée. La capitale l'avale comme une vague immense sortie d'une estampe d'Hokusai. Elle développe une nouvelle confiance en elle qui prendra en réalité des années à se mettre en place, un charisme étrange et diffus. Un magnétisme phénoménal qu'elle entretient dans des yeux sombres, une voix grave et de long silences. Une persona plus qu'une réalité. Son premier amour reste le bavardage.
Passe le suneug, l'examen de fin d'études et arrive à se faire enrôler dans la première et plus prestigieuse université d'art publique du pays à l'âge de dix huit ans, poussée par sa professeure de sculpture, la même depuis quatre ans, devenue figure d'autorité et de rigueur qu'elle idolâtre avec une pointe d'ironie. Avec cette libération, les amis. Les amants, les amantes. Queer, elle l'affirme et le fait passer de manière discrète dans son art. La Corée du Sud, quoique diverse, reste intensément conservative. Ses parents, eux, ni voient aucun problème. Maculée de la sueur de l'effort à travailler pour une misère, elle continue à peindre et à produire et vend sur les marchés et quelques uns de ses principaux comptes sur les réseaux. Tout l'argent qu'elle se fait passe dans les voyages à la moindre occasion de partir. Elle tient pas à en place, n'a jamais su. S'invente en grande reine de Sabah, relit Verne et Oda. Avide, sa faim dévore en incendie rageur le besoin de tout voir. Elle part, ou fuit selon ses dires, en France, à dix neuf ans, considérée à peine majeure dans son pays et atterrit à Paris, dans une chambre de bonne louée trois sous et un sourire. Elle parcourt les grands musées et se lit d'amitié avec un groupe de jeunes qui la surnomment affectueusement Loulou. Se fait appeler ainsi depuis ce jour. Loulou, la môme. Loulou, l'effrontée. La fausse parisienne aime se pavaner en artiste libre et consacrée dans son talent par la petite bande d'admirateurs avec qui elle passe toujours le meilleur de son temps libre aujourd'hui. Revient en Asie pour repartir aussitôt, en Italie pour la sculpture, amoureuse de Florence comme on l'est d'une passion, passe en Thaïlande pour l'architecture et en Inde pour l'histoire. Se construit un style déstructuré et minutieux, qui plaît et déconcerte. Très inspiré de son vécu, les femmes de sa Corée suintent par le moindre recoin de ses créations. Refuse un patriarcat inhérent à sa culture tout en se la réappropriant et en dealant avec la complexité d'une vie d'étrangère.
Elle obtient l'équivalent d'un baccalauréat américain à vingt deux ans, après quatre ans d'apprentissages pratiques et théoriques, et s'engage dans une maîtrise afin d'accéder aux avantages d'une éducation privilégiée et d'une notoriété grandissante sur son terrain de prédilection, les réseaux. Avec eux, la critique qui s'élève. Impassible en public, elle vacille en privé, s'amuse des codes et aime tenir tête. Grande gueule. Un sarcasme à en mettre des claques. Toujours animée de cette vieille manie de bouquiner en fumant des cigarettes à longueur de journée. Elle a un parfum de lavande et de nicotine, des grandes idées de féminisme, vêtue d'un hanbok et un béret pour l'image. Loulou, la grande. Acceptée dans un programme d'échange entre son université et Harvard, elle quitte l'Asie pour le continent inconnu dans une ultime année d'étude. Si rude, le choc. Son amour pour la pop culture américaine l'aide à s'intégrer malgré la barrière de l'accent et les difficultés amères d'une immigration choisie. Individualiste, se perd dans la ville, dans les angles de rues. Vit d'eau fraîche et de photos de mauvaises qualités prises sur son portable, pour envoyer à sa mère.
Reste Loulou la parisienne mais s'attache à sa péninsule pour supporter l'exode en travaillant dans un petit restaurant coréen traditionnel, en fêtant ses traditions, en poursuivant le travail de ses pièces et de ses tableaux. Elle est la poudre, suffit d’une étincelle pour qu’elle s’enflamme. Dit qu'elle crèvera d'un cancer des poumons à s'enfiler les clopes pour éviter d'avoir les mains vides, nargue le système de santé américain. Commence une série, la termine jamais. Danse sous la pluie et vit la nuit.I belong to quick,
futile moments of intense feeling.
Yes, I belong to moments.
Not to people.
aesthetic
& irl, ça donne quoi ?
pseudo mahamara
âge 21
nationalité française
forum connu par... prd
ILH, j'en pense quoi ? très beau design
avatar utilisé jung hoyeon
crédits images labxnair
nombre de mots par rp variable
type personnage inventé
Summer camp
Moi, pseudo de ton personnage, désire être : [] dans une équipe [] vacancier [X] citizen
code études
arts plastiques ;; department of art, litterature and history ;; 7ème année ;; 2022-2023 -
- Code:
@"Loulou Sin" » <i>(arts plastiques, spécialisée en sculpture et peinture)</i>
job étudiant :
code métier
autre + serveuse dans un restaurant coréen : explicatif pour remplir correctement
- Code:
@"Loulou Sin" » <i>(serveuse)</i>
code bottin
- Code:
<span class="pris">JUNG HOYEON</span> <span class="inv"></span> @"Loulou Sin"
i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard i love harvard
(Invité)