ISAÏE ¥ welcome to Hell

Ce soir, tu a trois chaud privées. Tu sais que ça ne s’arrête plus depuis que tu es arrivée. Bien que tu ais horreur de ton job, tu sais que c’est de l’argent supplémentaire. T’as plus qu’une semaine pour apporter ton chèque. Tu n’es pourtant pas tellement concentrée à ce que tu fais. Tu sais que tu vas aller le rejoindre. Tu ne sais même pas ce qui t’attends. Ni même dans quoi t’as mis les pieds avec un prince. Quand t’as envoyé la demande de discussion, tu n’as même pas remarqué. Maintenant, il a fait le voyage pour toi et ça te perturbe. Est-ce que tout ses messages s’étaient pour t’impressionner ou est-ce qu’il cache réellement un autre homme derrière les apparences ? La soirée te semble interminable, tu es la meilleure dans ce que tu fais. Tu finis toutefois à quitter ton boulot à deux heures quinzes. Tu seras en retard, mais t’aimes te faire désirer. Un taxi fini par te déposer à l’adresse qu’il t’a donné la veille. Tu descends et tu avances jusqu’à l’entrée de son logement. Effectivement, il ne manque pas d’argent cet homme. Tu frappes à sa porte et tout va se jouer à présent. Quand la porte s’ouvre, tu le jauges de la tête au pied, sans aucune gêne. — Tu me voulais, je suis la.. Tu plantes ton regard bleu dans le sien et tu le défies du regard.

Je n'ai trouvé qu'un seul moyen de me calmer avant son arrivée. Le dos nu contre la paroi vitrée, je ferme les yeux en imaginant encore et encore les idées les plus vicieuses de mon esprit. De nos derniers échanges jusqu'à maintenant, je n'ai pas trouvé la quiétude qu'il me faut pour rester raisonnable. Ce mot a disparu. Déclic de nos échanges, frustration grandissante sans pouvoir jauger si la confiance pouvait être suffisante pour qu'elle se contente juste de l'homme. de laisser le prince à sa vie taciturne. L'homme est tendu. énervé. vers deux heures. ce n'était pas précis mais je m'en suis tenu à cette indication. Le temps passe et j'observe la porte entrouverte pour l'occasion. J'inspire soudainement quand je vois une silhouette se glisser. Féminine. Copie parfaite de mon imagination. - t'es en retard. lançais-je sèchement alors que je décolle mon dos de la paroi, que mon jean brise le silence par son froissement tandis que je me rapproche d'elle. Main qui enserre la gorge, pouce qui vient martyriser la lèvre inférieure. Son regard me donne des frissons. excité. animation malsaine de mon âme. Mon souffle se mélange au sien, nos regards ne se sont plus quittés. - T'as encore quelques secondes pour repartir. Si tu as peur. parce qu'après, je ne serais pas doux.

Quand t’as accepté ce rendez vous, tu étais loin de te douter de ce qui t’attendais. Tu lui avais dis que tu ne voulais pas voir le prince, mais l’homme derrière. Celui-ci semblait plus noir. Plus sombre et c’est ce dont tu avais besoin. Évidemment, tu étais en retard et tu t’en foutais si ça lui plaisait pas. T’as pas pour habitude de te plier aux exigences des hommes. Tu le vois marcher vers toi alors qu’il a le visage fermé. Tu maintiens le regard. — Je crois que tu as trop l’habitude d’avoir ce que tu veux quand tu le veux toi. Tu t’apprêtais a croiser les bras contre ta poitrine et tu le vois te saisir par la gorge. Tu te raidis surprise et le laisse faire. Tu ne baisseras pas les yeux hors de question. — Tu crois peut être que tu me fais peur. Au contraire. Ça fait vibrer chaque parties de ton corps. Toi qui a le dessus en permanence tu es déstabilisée et grisé par ce qui se passe.

Mon sourire carnassier grandit sur ma bouche. - Si seulement j'avais tout ce que je voulais. Tout serait beaucoup plus simple. parce que je la veux, elle. je ne cache rien avec elle. en face à face, je serais moi-même. avec elle, je le suis. main serrée sur sa gorge, j'admire son visage, particulièrement ses lèvres. Cependant, son commentaire me fait rire. - Non, ce n'est pas mon intention première. Mais si tu as peur, je n'en serais pas désolé, tu étais prévenue. Lentement, je marche en la poussant légèrement pour atteindre le mur. Doucement, mon pouce s'insère dans sa bouche, glissant sur sa lèvre, puis sur sa langue et revenant à ses pulpeuses... - Si j'avais tout ce que je voulais, je t'aurais déjà prise égoïstement sur le sol sans aucun préliminaire. j'avais ça en tête depuis que je t'attends. Et là, c'est mon corps qui se rapproche du sien. la prenant en otage en le mur et mon corps. mon visage frôle le sien, lui faisant sentir à quel point la tension était palpable. - mais j'ai envie de jouer avec toi. ma main quitte sa gorge pour descendre à sa poitrine, tirant son haut vers le bas. mes doigts arrivent à la pointe. la pince. - On va jouer. pincement encore plus fort alors que mes lèvres fondent sur les siennes. enfin.