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(walson) remember the words you told me, love me 'til the day I die

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Remember the words you told me, love me 'til the day I die

(walson) remember the words you told me, love me 'til the day I die Glass-10 with @Love Thompson , @Jacob T. Walsh
(walson) remember the words you told me, love me 'til the day I die Megaph10 warning : violence conjugale, rupture.
(walson) remember the words you told me, love me 'til the day I die Calend10 the 27.07.2022 (walson) remember the words you told me, love me 'til the day I die Marker10 City Center, Boston. Face au miroir de la chambre d’ami, prêtée gracieusement par sa tante, Jacob replace une mèche de cheveux nerveusement avant de tourner la tête vers la porte d’entrée. Il y a sentit une présence et cela ne manque pas ; sa cousine est là, à l’observer, un sourire narquois au coin des lèvres. Ce n’est pas la dose de gel dans tes cheveux qui va peser dans sa décision. Le majeur se lève naturellement dans sa direction, accompagné d’un regard noir. Jacob le sait. Ni sa tenue, ni son sourire, ne vont suffire parce qu’il a merdé - et pas qu’un peu - lorsqu’il a fait le choix de rester à Londres et laisser sa petite-amie s’envoler seule pour Boston, en direction d’une vie de famille qui ne lui appartient pas. Presque naïvement, le blond s’est convaincu que Love trouverait une solution pour sa petite sœur et finirait par revenir à ses deux grands amours ; la scène et lui. Au lieu de quoi, les semaines se sont écoulées, ses messages sont restés en non-lus et pas une seule fois il n’a entendu le son de sa voix. Aujourd’hui, Jacob ignore absolument tout de la vie que mène son (ex) petite-amie et n’est même pas certain de la trouver à l’adresse à sa disposition. Il s’agit du domicile de la mère décédée de la jeune femme, décédée quelques mois plus tôt, et rien n’affime que Love n’a pas déménager entre temps.
Sans un regard de plus à l’adresse de Rosy, Jacob récupère son téléphone portable ainsi que son portefeuille et ses clés et quitte les lieux avant d’étriper sa cousine sur place. Il ne faut pas qu’il oublie qu’il est ici chez elle et est sincèrement reconnaissant d’avoir un point de chute à Boston. A pieds, il se rend chez un fleuriste où il achète un bouquet de roses rouges avant de prendre un uber pour se rendre à l’adresse présumée de Love. Il ne met que quelques minutes à arriver sur place mais en passe de longues à observer la façade en réfléchissant aux excuses qu’il va pouvoir lui présenter. Peut-elle sincèrement lui en vouloir de ne pas avoir voulu sacrifier sa carrière, du jour au lendemain ? S’il y a bien une personne pour comprendre, c’est elle. Love sait à quel point chacun des choix de Jacob dans la vie à toujours été dirigé vers sa carrière, lorsqu’ils n’étaient pas pour elle ou pour eux. Il espère que sa petite-amie s’en souviendra et parviendra à lui pardonner de ne pas l’avoir fait passer en priorité ces trois derniers mois. Après une bonne inspiration pour se donner du courage, et ce qui lui semble être une éternité, Jacob s’avance et écrase son doigt sur la sonnette, priant de tout son être qu’elle vive bien à cette adresse et surtout qu’elle y soit présente. Seul le silence répond à son doigts qui s’écrase à maintes reprises sur la sonnette et le blond finit par abandonner et s’installer sur les marches. Ce n’est pas pour battre en retraite qu’il a traversé l’Atlantique, Jacob décide donc de patienter au moins une petite heure avant de commencer à envisager un plan B. Il ne faut que quarant-deux minutes, précisément, à la femme qu’il aime plus que tout au monde pour apparaître dans son champs de vision. Les mains, comme ses yeux, posés sur la poussette, elle ne le remarque pas immédiatement. Lui l’observe avec ce sentiment étrange et inexplicable. Il a beau savoir que le bébé n’est pas le sien, l’image n’en est pas moins dérangeante. Ce n’est que lorsqu’il se met debout que les yeux chocolat de Love se posent enfin sur lui et qu’un sourire prend place sur les lèvres de Jacob. Il aimerait le retenir, paraître un peu plus désolé, mais il est bien trop heureux de la voir pour parvenir à contenir sa joie. Cela ne l'empêche pas de transformer ce sourire en une petite moue désolée tout en plaçant le bouquet de roses devant lui. Bonjour, mon amour. Il murmure et retrouve à nouveau le sourire avant de descendre les marches pour arriver à sa hauteur. Dieu qu'il aimerait l'embrasser. C’est pour toi. Il lui tend le bouquet et baisse les yeux sur ses mains, toujours bien accrochées à la poussette. Laisse-moi t’aider avec ça. Il désigne la poussette et ses yeux glissent sur les marches, pour inciter la brune à prendre les fleurs qu’il lui tend et accepter son aide avec la raison de tous leurs maux.
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La journée de travail terminée, les collègues salués, me voilà à filer en direction de la garderie qui s’occupe de Rosalia toute la journée. J’ai réussi à lui trouver une place d’urgence à cause de ma situation et l’incapacité qui était mienne de trouver un travail avec un enfant en très bas âge dans les bras. Étonnement, quand on se pointe à un entretien avec une brailleuse comme Rosie, les impressions ne sont jamais bonnes et les refus s’accumulent. L’assistante sociale m’a bien aidé sur ce coup et sans elle, je ne suis pas sûre que je travaillerais à Harvard pour l’été. Je ne sais pas trop ce qu’il va en être à la rentrée mais j’espère toujours être engagée comme intendante, secrétaire ou bien même faire le ménage dans les salles de cours après tout le monde. N’importe quoi pour me permettre de retrouver une stabilité financière et avoir la possibilité d’accéder à la salle de danse quand je le souhaite, ou presque. C’est quelque chose dont je dois discuter avec l’administration si mes demandes d’affectations sont prises en compte. Pour le moment, je m’occupe de changer la couche de Rosalia à la crèche avant de rentrer à la maison. Le trajet n’est pas long et puisque le temps est clément, j’économise les quelques dollars de trajet en profitant de Boston, des arbres sous le ciel bleu et de ces quartiers que je ne visite jamais. Assise, elle regarde partout autour d’elle, ses mains potelées accrochées de chaque côté du siège qui la maintient dans sa position. Je crois qu’un jour, elle va juste prendre appui sur ces derniers et se lever pour aller faire sa vie. Je la regarde et lui tend son biberon d’eau. Avec un peu d’aide, elle le cale contre sa peluche et grignote la tétine plus qu’autre chose. Je la regarde et ne fais pas attention aux gens autour de moi, autour de nous. Nous empruntons le même parce que d’habitude et il n’y a rien de changé ici. On entend des enfants jouer au loin, il y a des jeunes qui courent et d’autres qui rient pour tout le quartier. C’est mouvementé, animé et rien de résidentiel mais c’est très bien comme cela. On va rentrer, se poser et ce soir c’est purée de carottes. Que je souffle à la petite crevette, un large sourire sur le visage. Je profite de ce moment de calme et de douceur parce que je ne sais pas combien de temps cela va durer. Ce n’est jamais long et je crois d’ailleurs qu’elle attend le soir pour user ses poumons et cordes vocales. La main dans le sac de Rosalia, je sors les clés de la maison et ce n’est que lorsque je relève le visage que je croise ses yeux. Pause. Frozen in time. Je n’arrive pas à décrocher mes yeux de son visage, du blond de ses cheveux et du bleu de ses yeux, ceux dans lesquels je me suis perdue tellement de fois. Quand il prononce les premiers mots, mon sang se glace. Mon amour ? Vraiment ? Je déglutis difficilement et serre les doigts sur la poussette. Je suis incapable de bouger, de dire quoi que ce soit et Rosalia doit ressentir cette panique qui m’envahit parce que je l’entends bouger, tenter de voir ce qu’il se passe mais il est dans son angle mort et je compte bien à ce que ça reste comme ça. Les yeux sur les roses, je ne bouge pas, lui laissant le bouquet en mains. La passion. Le choix est parfait. Mais je refuse de les prendre. Et quand il me demande de le laisser l’aider, je souffle Qu’est-ce que tu fais là ? Les mots sortent difficilement de ma bouche. Ma voix tremble, mon cœur est dans mon estomac et lui, dans ma gorge, prêt à sortir et rhabiller le trottoir. Pourquoi t’es là ? Une main toujours attachée à la poussette, je tends la seconde vers Rosalia pour lui toucher le crâne, pour tenter de la déstresser avant qu’elle ne chante pour le quartier. Mais je sens que ça ne va pas tarder. Elle ronchonne et quand elle commence comme ça, ce n’est jamais une bonne chose.
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Le silence assourdissant qui entoure ces derniers mois inquiète sincèrement Jacob. Ce n’est pas la première fois qu’ils se disputent et se rabibochent mais cette fois-ci, c’est différent. Malgré la promesse d’être toujours là, à ses côtés, et ce jusqu’à la fin de leurs jours, c’est à Londres qu’il a fait le choix de rester lorsqu’elle avait désespérément besoin de son soutien. Tout est allé beaucoup trop vite pour que le jeune homme ait le temps de réfléchir posément à ses priorités et avant qu’il ne puisse revenir sur sa décision, Love était dans un avion pour Boston. Finalement, il craint qu’elle n’accepte pas ses excuses mais peut-être que c’est elle qui l’a quitté et non l’inverse. Toujours est-il que la brune lui a laissé l’option de la suivre, de traverser cette épreuve à ses côtés, et Jacob s’est défilé comme un lâche. S’il compte lui présenter ses excuses, il n’a pas l’intention de s’en trouver. L’acteur se sait coupable sur toute la ligne et est prêt à ramper, s’il le faut, pour récupérer la seule femme qui n’ait jamais compté à ses yeux. Il craint que la distance entre eux ces derniers mois aient changé d’une manière ou d’une autre la jeune femme mais il ne voit pas comment un si court laps de temps pourraient effacer six années d’amour passionnel. Peu importe l’état d’esprit de la jeune femme, ainsi que la vie qu’elle mène à présent, Jacob est persuadé de pouvoir se frayer à nouveau un chemin jusqu’à son coeur.
Lorsqu’enfin elle apparaît, après ce qui lui semble être une éternité, c’est avec peine qu’il masque son sourire. Dieu qu’elle est belle. Son cœur tambourine si fort dans sa poitrine que sa petite-amie serait en mesure de le voir, si ses yeux n’étaient pas accrochés aux siens. Comment a-t-il pu penser, une seule seconde, que sa carrière valait mieux qu’elle, qu’eux ? Il s’en veut terriblement pour cette erreur de jugement et s’avance d’un pas dans sa direction pour lui tendre le bouquet de fleur, qui reste pour l’instant dans ses mains. Je n’aurais jamais dû te laisser partir. Il dit dans une grimace avant de se reprendre, car ce n’est pas exactement ce qu’il veut dire. Seule, je veux dire. J’aurais dû être à tes côtés. C’est comme cela que fonctionne les couples, non ? On se soutient, dans les joies et dans les peines, hors il s’est retiré de l’équation à l’instant où les choses sont devenues assez compliquées pour menacer sa carrière. Bien qu’il ait dédié sa vie à la scène, Jacob sait qu’il n’aurait jamais dû favoriser quelque chose d’aussi secondaire à sa petite-amie, qui avait besoin de lui plus qu’à tout autre moment de leur relation. Je t’aime, de tout mon coeur Love. Son bras tenant le bouquet tombe le long de son bras afin de pouvoir faire un pas de plus en direction de la brune et effleurer sa joue de sa main libre. J’ai paniqué pour ma carrière, tu m’as pris au dépourvu et j’ai fait le mauvais choix. Jacob est bien conscient qu’elle avait été prise par surprise tout autant que lui mais Love avait simplement été plus forte, plus apte, que lui à prendre une décision à la va-vite. Peut-être qu’elle ne tenait pas à sa carrière autant que lui pouvait le faire, peut-être s’était-elle seulement sentie obligée de rentrer pour sa petite sœur, quand lui avait eu le choix ou non de le faire. Ma vie n’a aucun sens sans toi, je suis désolé mon amour. Les yeux brillants, sa main toujours sur sa joue, Jack approche son visage de quelques centimètres encore, sans totalement rompre la distance entre eux pour ne pas la brusquer où la forcer.
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Rosalia est calme, dans sa poussette, et il ne m’en faut pas plus pour arborer un large sourire sur mon visage. Cela fait bien longtemps que nous n’avons pas eu un trajet crèche-maison rapide sans que je cours à moitié en poussant la poussette afin de rentrer me terrer à la maison avec mon réveil ambulant. Non, ce soir, elle est calme, et plutôt que de profiter de ce moment de paix, je me dirige vers l’appartement, notre appartement - enfin celui que ma mère louait jusqu’à son décès. Je me dis qu’on va pouvoir jouer ensemble, que je vais pouvoir lui raconter ma journée et juste profiter. J’aimerais croire que nous sommes sur une nouvelle pente toutes les deux. Celle qui mène à la paix et à la cohabitation, à l’évolution positive. Je rêve d’y croire parce que c’est tout ce que j’ai pour le moment, c’est ma seule source de force et d’espoir pour un futur meilleur. Et lorsque je me retrouve avec mon passé devant moi, c’est un peu comme une énorme gifle. La sensation est horrible. Elle me remet en place, me rappelle que la vie n’est pas douce et belle pour moi. Je pourrais faire tout ce que je veux, je ne vivrais jamais une petite vie paisible. Trimballée de villes en villes depuis ma plus tendre enfance, j’ai enfin trouvé une stabilité qui se voit menacée par l’apparition du blond, du beau blond. Et quand je pense à cela, mon estomac se tord. Je sais que je ne devrais pas mais c’est plus fort que moi. Jacob a été mon petit ami pendant des années et il est d’une beauté à en faire pâlir n’importe quel humain de cette planète. Seulement, derrière ce visage anguleux, ces traits que je connais sur le bout des doigts, il y  a un homme qui ne fait absolument pas rêver. La force de nos querelles, l’intensité de nos éclats, fissurant toujours un peu plus mon âme et puis, ces réconciliations qui remplissaient tout cela. Un jour brisé, le lendemain comme neuve. Je déteste l’emprise qu’il a eu sur moi mais surtout celle que je l’ai laissé avoir sur moi. Le décès de ma mère est ce qui m’a sauvé et c’est sûrement pour cela que je m’accroche à Rosalia à ce point. Elle ne babille plus d’ailleurs. Elle doit sentir cette drôle d’ambiance qui vient de s’installer. Elle doit le sentir, ce gros nuage noir et tumultueux qui nous entoure. Virtuellement parlant, bien entendu parce qu’il y a un grand ciel bleu dehors. Gelée sur place - j’ai tout d’Anna dans la Reine des Neiges, glacée au milieu du Fjord - incapable de quitter mes yeux de lui parce que je suis persuadée que je saurais déceler le moindre de ses gestes avant qu’il l’exécute. Après tout, j’ai six ans d’exercice non ? Bloquée sur lui, je ne bouge pas et ne m’autorise qu’un contact avec Rosalia pour me prouver que je n’hallucine pas. Il est bien là. Je l’écoute et me demande ce que ça aurait changé qu’il soit là. Je ne suis pas sûre que notre couple aurait survécu à l’arrivée de la crevette dans nos vies ni même que le fait de devoir tout abandonner lui aurait convenu. Je ne veux même pas imaginer parce que cela ne sert fichtrement à rien. Il n’était pas là et ne sera jamais là. Je reconstruis ma vie loin de lui et ne compte pas le laisser revenir. Je le connais. Par cœur. Sur le bout des doigts. Il n’était pas violent au début. Il était comme aujourd’hui. Et ce goût de déjà vu n’a rien des fameuses Madeleines de Proust. Quand sa main effleure ma joue, un pied en arrière, prête à me prendre une gifle, je ferme fortement les yeux. Ses mots sont beaux mais ils ne me font pas du bien, loin de là même. Et quand le contact est doux, je les ouvre doucement, la peur de voir ma vie défiler devant mes yeux, une nouvelle fois. Ne m’appelle pas comme ça. Et ne me touches pas. Que je souffle en faisant un pas en arrière alors que lui s’approche de moi. Et il t’a fallu cinq mois pour t’en rendre compte ? Mon esprit est embrouillé, je ne sais plus quoi faire, quoi penser. Tu pouvais rester à Londres, Jacob. Tu peux même y retourner. Je n’ai pas besoin de toi. Ni ici, ni dans ma vie. Il va surement penser que c’est son absence qui me fait réagir ainsi mais c’est surtout sa présence qui me fait être si froide, ce que je ne suis jamais. Je ne sais pas d’où me vient ce courage de lui tenir tête mais cela fait du bien, définitivement beaucoup de bien.
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A aucun moment Jacob ne s’est dit qu’il allait être facile pour lui de reconquérir la jeune femme. Il sait qu’il y arrivera à force de persuasion mais la grande question est de savoir combien de temps Love va-t-elle résister avant de lui pardonner ? Et si elle décidait de le garder à distance plusieurs jours, simplement pour lui faire payer son abandon ? Jacob ne pourrait même pas lui en vouloir car il n’ose même pas imaginer sa réaction en cas de situation inversée. Bien sûr, il n’y a pas un monde dans lequel il abandonnerait sa petite-amie ainsi que son travail pour élever une petite-sœur mais dans cette situation totalement hypothétique, nul doute qu’il aurait fait ramper la brune avant de lui accorder son pardon. Il va devoir payer le prix de ses actes et s’il compte un peu sur le fait qu’ils se sont toujours retrouvés, peu importe l’intensité de la dispute, il ne peut nier qu’il est un peu inquiet cette fois. Jacob sait que cela risque de prendre plus de temps mais surtout que, malgré tout l’amour qu’il lui porte, il n’aura pas la patience ou la force de la supplier bien longtemps. Cela ne fait juste pas partie de son caractère et puis il y a toujours sa carrière, en suspens, qui l’attend très vite de retour à Londres.
La main levée délicatement vers la joue de Love, la peur qu’il voit sur le visage de son ex petite-amie le prend par surprise et lui brise le cœur. Jacob a parfois perdu ses moyens lorsqu’ils se disputaient mais il ne veut pas qu’elle le craigne alors qu’il l’aime plus que tout au monde. Ça le met également en colère qu’elle ait cette réaction disproportionnée, comme s’il était un monstre, alors qu’il a toujours tout fait pour faire d’elle sa reine. Malgré ses petits excès de colère, il a toujours pris soin de se faire pardonner en se pliant en quatre pour la brune afin qu’elle lui revienne et l’accepte avec ses défauts. La mâchoire contractée, sa main retombe cependant le long de son bras et il fait lui aussi un petit pas en arrière pour lui montrer sa bonne volonté. C’est fini tout ça. Il a appris ce qu’était la vie sans elle ces cinq derniers mois et est prêt à faire tous les efforts qu’il lui a toujours promis de faire pour être certain qu’ils puissent s’en sortir et se retrouver. Il n’est pas question qu’il vive les cinquante prochaines années avec ce vide, ce trou béant qu’elle a laissé dans sa vie et dans son cœur lorsqu’elle a sauté dans un avion pour Boston. J’ai travaillé toute ma vie pour obtenir un rôle comme celui-ci bébé. Sans jeu de mot pourri avec le rôle qu’elle avait, elle, peiné à décrocher et qui était enfin sien lorsqu’elle a décidé de tout abandonner. Tu ne sais pas ce que tu dis, Love. Il souffle, plus pour lui-même que pour sa petite-amie, et vient se  passer sa main libre sur le visage. On peut y lire la peine que lui causent les mots de Love mais Jacob ne cherche pas à masquer celle-ci, que du contraire. L’acteur a besoin qu’elle voit à quel point il a besoin d’elle, combien il l’aime, parce qu’il est certain qu’elle ne comprend pas. Elle n’a jamais compris, parce qu’elle ne l’a jamais aimé de la même façon, pas inconditionnellement. Je suis là maintenant. J’ai tout plaqué pour toi, pour vous deux. Ses yeux passent furtivement sur la poussette, même s’il n’a pas une seule fibre paternelle dans le corps. A terme, il espère que Love réalisera aussi qu’elle ne peut pas sacrifier des années de travail pour un enfant qui n’est pas le sien mais pour l’instant, Jack ne souhaite pas lui en parler. Il sait très bien qu’il ne fera que la braquer s’il lui parle de laisser Rosalia à des gens plus aptes qu’eux à l’élever et veut avant tout qu’elle voit sa bonne foi. Je sais que tu as besoin de temps mais je vais te prouver que je t’aime plus que tout. Je ferai tout ce que tu veux, pour tant est que tu nous laisses une nouvelle chance. Il précise, afin qu’elle ne lui demande pas de rentrer sans elle à son bras. Elle le sait comme lui, au fond, que cela n’arrivera pas.
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Ce n’est même pas pour m’échapper de son emprise que je suis partie. Si ma mère n’était pas décédée et ne m’avait pas nommé comme la tutrice légale de Rosalia, je serais probablement toujours à Londres. Ou peut-être ailleurs puisque notre comédie musicale était sur une tournée itinérante. Et je ne sais pas d’où me vient cette force de lui répondre aussi facilement. Je n’hausse pas le ton mais je ne suis ni ouverte à la discussion ni même chaleureuse. J’ai peur, pour moi, pour Rosalia et pour ma vie ici. J’ai peur qu’il vienne tout foutre en l’air et détruise tout sur son passage. Je voudrais dire que je sais de quoi il est capable mais je l’ai toujours vu dans des moments qui finissaient par être positif. Celui-là ne le sera pas et je le sais dans la manière que mon corps a de se tenir droit. En temps normal, j’aurais déjà courbé l’échine, j’aurais déjà trouvé une excuse pour le pardonner, pour l’embrasser. L’amour est là. Mais l’amour ne fait pas tout et nous le savons tous les deux. Les coups échangés pendant nos six ans de relations ne sont pas preuves d’un amour sain, loin de là même. Toxique, ça oui, mais ça s’arrête ici. Et je n’ai mis la lumière sur ces moments qu’une fois loin de lui. Je l’ai toujours plus ou moins su - et vu - mais dans la tornade de notre amour, je n’ai jamais voulu l’accepter. Nous avons vécu comme des animaux bien trop longtemps et maintenant, face à lui, j’ai peur que ça recommence. J’ai peur que mes réactions le froissent mais je suis incapable de contrôler ce frisson qui me parcourt l’échine quand il approche sa main de ma joue. Je suis incapable de diminuer ce regard effrayé, de l’effacer derrière un sourire ou je ne sais trop quoi d’autre. À ses mots, j’ai un hoquet de surprise suivi d’un rire profond quand il avance que je ne sais pas ce que je dis. Et moi, je n’ai pas travaillé toute ma vie pour ça ? Je n’ai pas fait tout ce que j’ai pu pour enfin obtenir un rôle, un premier rôle, sur le West End ? Bon, l’idéal aurait été New York et Broadway mais c’est à Londres que nous avons décidé de filer quand il a été choisi pour jouer Johnny Castle. Moi, je me suis contentée du rôle de la soeur un peu nunuche pour pouvoir avancer. Est-il en train d’insinuer que sans lui, je n’aurais jamais eu ce rôle ? Après tout, il semblerait que je n’ai pas travaillé toute ma vie pour l’obtenir. Je sens la colère monter mais je me contrôle assez bien. Les excès ne sont plus pour moi, plus pour nous. C’est le cercle infernal qui nous a tant consumé à l’époque. Ses mots me touchent mais au lieu d’être une caresse sur mon coeur, ils ont tout d’une épine qu’on plante profondément. La douleur est intense et tout sauf agréable. Ce sont les mots que je voulais entendre il y a quelques mois. Ce sont les phrases que je me suis longtemps imaginée les premières nuits ici, avec Rosalia qui hurlait à la mort et moi qui était incapable de l’aider. Je voulais qu’il débarque, qu’il m’épaule, qu’il soit là, tout simplement. Je le voulais plus que tout au monde. Mais ce n’est pas arrivé. Et je ne peux même pas dire que c’est trop tard. C’est juste que j’avance. Je ne veux pas. Qu’il me prouve qu’il m’aime plus que tout. Je ne veux pas qu’il fasse tout ce que je veux. Je ne veux pas lui laisser une nouvelle chance. Je ne veux tout simplement pas être encore une fois avec lui, proche de lui. Je veux partir à l’autre bout de la planète pour qu’il ne me retrouve jamais, qu’il ne repose plus jamais ses yeux sur moi. Je ne suis pas prête. Et je me déteste d’avoir prononcé ces mots. Pas parce que je ne les pense pas mais plus parce qu’ils impliquent que je serai prête à l’écouter à un moment ou à un autre, ce qui ne me semble pas être le cas. Est-ce que je peux rentrer chez moi ? Que je finis par souffler comme pour me débarrasser de tout cela, de cette horrible sensation qui m’envahit, pour me débarrasser de ce moment qui me terrorise. Je ne devrais pas avoir besoin de son aval mais pourtant, je suis là, à lui demander l’autorisation, à lui demander de se pousser de mon chemin. Je ne sais pas s’il va essayer de me retenir ou non, de me prouver quelque chose ou non mais cette entrevue si court me retourne encore plus qu’une heure de critique avec un metteur en scène imbu de sa personne.

hj - je vois pas Love rester indéfiniment là et puis, au moins quand tu rentreras d'absence, on pourra faire un truc un peu plus court où ils peuvent discuter / il peut montrer comment il va la récupérer parce que là, au milieu du trottoir, avec ses fleurs ... (walson) remember the words you told me, love me 'til the day I die 1f602 (walson) remember the words you told me, love me 'til the day I die 3997999705
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Cela lui est difficile d’accepter la distance que sa petite-amie cherche irrévocablement à mettre entre eux, après des semaines de séparations. Love ne peut même pas imaginé à quel point elle a manqué à sa vie depuis son départ, le vide qu’elle a laissé celle-ci et le jeune homme rêverait de pouvoir la serrer dans ses bras. Tout en elle lui manque terriblement et ce petit pas qu’il fait en arrière, afin de ne pas envahir son espace, lui coûte énormément. Il souhaite cependant mettre toutes les chances de son côté et cela commence par le respect des barrières que Love essaye de dresser entre eux. Ce n’est pas en quelques minutes que Jacob va la récupérer et il est disposé à lui laisser un peu de temps pour comprendre qu’il est là à présent et qu’il ne compte aller nulle part. Il secoue la tête frénétiquement lorsque la brune se met à rire et l’attaque de front, chose qu’elle n’aurait jamais fait auparavant. Ce qui le dépasse, c’est surtout qu’elle mélange tout dans ses mots, pensant qu’il parle de sa carrière à elle lorsqu’il souhaitait lui faire admettre qu’elle a besoin de lui, plus qu’elle ne le prétend aujourd’hui. Qu’elle le veuille ou non, il n’est pas question d’accepter de sauter dans un vol pour Londres sans la femme de sa vie à ses côtés. Je n’ai jamais dit le contraire, Love. Tente-t-il d’articuler calmement, prenant le temps d’inspirer et expirer profondément pour conserver son calme. Ne peut-elle pas comprendre qu’il n’a rien à voir avec cette gamine ? Peut-être que le choix était plus facile pour elle, parce qu’il n’y en avait pas vraiment. Il peut comprendre qu’elle se sente obligée d’être là pour Rosalia parce qu’il s’agit de sa chair et son sang, tout comme elle devrait comprendre qu’il n’ai pas pu prendre la même décision sans y réfléchir à deux fois. Tu as besoin de moi. Répète-t-il pour lui faire entendre ce qu’il souhaitait déjà lui faire savoir la première fois, avant qu’elle ne mélange tout. Love le sait aussi bien que lui, elle refuse seulement de le voir pour l’instant parce qu’elle tient à lui faire payer ses mois d’absence mais Jacob sait parfaitement qu’elle finira par admettre la vérité.
Qu’est-ce que tu ne veux pas ? De lui dans sa vie ? Faux, archi-faux. La brune ne l’a peut-être jamais aimé comme lui peut l’aimer, inconditionnellement, mais Jacob sait aussi que ce qu’ils ont vécu était réel. La jeune femme a bien le droit d’être en colère mais il ne souhaite pas entendre un mensonge sortir de ses lèvres, il lève donc la main doucement pour lui faire signe de ne pas répondre. Elle est sous le choc de sa présence et l’acteur tient à lui laisser le temps d’assimiler qu’il est bel et bien là et qu’il ne compte plus jamais l’abandonner comme dans le passé. C’est pas grave mon amour. J’ai tout le temps. Je ne vais nulle part, je suis ici pour vous. Rien d’autre ne compte. Jacob lui promet, ignorant la petite voix qu’il lui souffle que c’est un mensonge. Peu importe l’amour qu’il porte à la jeune femme, sa carrière aura, elle-aussi, toujours une place importante dans sa vie, il espère juste pouvoir avoir les deux, comme c’était le cas toutes ces dernières années. Même si cela veut dire élever un enfant qui n’est pas le leur. Son regard passe de la jeune femme au bâtiment devant lequel il se tient et Jacob vient hocher la tête, même si cela lui fait mal qu’elle écourte à ce point leu rencontre. Bien sûr, pardon. Il s’écarte et attrape délicatement la main de sa petite-amie, toujours agrippée à la poussette, ignorant cette fois son geste de recul. Les fleurs placées dans sa main, Jacob s’approche jusqu’à pouvoir déposer un baiser sur sa tempe, avant de se reculer pour lui accorder l’espace qu’elle lui demande. Je t’aime, Love. Je te promets que le meilleur reste à venir. Il se le promet à lui-même; leur aventure à deux (trois) ne fait que commencer. Sur ces paroles, Jacob lui adresse un maigre sourire et tourne les talons, le coeur en miettes mais plus déterminé que jamais à séduire la femme de sa vie pour la seconde fois.

TOPIC TERMINÉ.
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