improvisation of a poorly planned lie (zane & nico)

improvisation of a poorly planned lie
with @Zane Schwartz and @Nicola Rockefeller
warning : mensonge, manipulation
the 14.09.2022 harvard university, boston Eté plus ou moins chaotique, tu n’es pas mécontente que la rentrée est eu lieu il y a quelques jours. Plongée à nouveau dans tes études et le travail, tu as moins le temps d’être connectée à la réalité. En silence, tu as fait de ton mieux être un maximum occupée. Ce n’est pas évident, d’être de marbre, éviter de penser trop fort à ton frère et sa maladie. La tête plongée dans tes pensées, le visage fermé, tu viens percuter de plein fouet une personne qui elle aussi marchait sans regarder où elle allait. Faisait tomber ton téléphone, épaule qui frappe une autre, tu titubes sous le choc. ❝ Aah … pardon, je suis désolée, je ne regardais pas où je marchais.

improvisation of a poorly planned lie
with @Zane Schwartz and @Nicola Rockefeller
warning : mensonge, manipulation
the 14.09.2022 harvard university, boston

Pas si emballé que ça par ce summer camp made in africa. Arrière-gout amer d’un été maussade sans réel amusant. Un mood ailleurs qu’aux soirées à répétitions sans fondements. Routine retrouvée, vie normale qui reprend sa quête. Les couloirs d’Havard aux recoins appris par cœur depuis toutes ces années, enfin retrouvés. Tu t’avances le long de l’allée, téléphone en main, cette sacoche de cuir sous le bras. Pensées ailleurs, tu dois rentrer chez toi, retrouver les bras d’une bonne douche. Mais chemin qui change de sens, tu rentres en collision avec cette silhouette trop discrète. Mieux qu’une voiture électrique. Un pas un arrière quand tes yeux se posent sur elle. Hé merde. Quelques secondes d’analyses pour reconnaitre son visage, c’est elle. La Nicola de Felix. Genoux qui fléchissent pour ramasser son téléphone tombé au sol. Tu ne sais pas quoi lui dire, des siècles que tu n’as pas regardé les échanges entre elle et Felix, ou plutôt, toi sous les doigts de Felix. Un coup d’œil sur le cellulaire dans tes mains avant de lui tendre. Ça devrait aller je pense. Je ne t’ai pas fait mal ? Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour lui !? Je pensais à autre chose, excuses moi. Sourire qui parait si naturel et pourtant.