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Joyeuse cohabitation ¦ Tempenzo

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le 13 août 2022
Son sac lui servant de valise à bout de bras, il marche d'un pas décidé vers la pseudo tente qu'on lui a indiqué. Clef en main, il s'amuse à la faire glisser entre ses doigts tout en observant brièvement les alentours. Il aura largement le temps de faire du repérage une fois son sac posé, non pas qu'il soit incapable de le faire avec une charge sur le dos. L'entrainement à la police avec le gilet et autre artifices pouvant être bien plus lourd et encombrant qu'un vulgaire sac empli de vêtement et d'une tablette.

Arrivant devant la porte, il fait glisser la clef dedans pour l'ouvrir et pénétrer dans son abris pour le reste du summer camp. Son regard glisse alors sur la toile et le bois qui compose les lieux avant de finalement se poser sur les deux lits simple présent. Il ne réagit pas plus que cela, estimant probablement que c'est à cause d'un manque de chambre lit double ou même simplement composée d'un unique lit qu'il se retrouve avec deux lits. Faut dire que votre groupe de vacancier est quand même énorme et ça te surprend même qu'ils aient assez de place pour tout le monde. Tu balances alors ton sac sur l'un des lits, froissant les draps avant de commencer à faire un état des lieux pour regarder la salle d'eau, que tu occupes d'ailleurs brièvement pour te rafraichir un peu le visage.
@Temperance Whitaker
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Joyeuse cohabitation
Senegal • Niokolo-Koba
13 08 22
« Je ne rentre pas, » intransigeante dans les mots que je prononce, tranchante même alors que ça ne me ressemble pas, je le sais, que je n’aurais pas dû tenir mon père au courant de ce qu’il s’est passé en Tunisie, mais c’est comme s’il existait un contrat, entre lui et moi. L’obligation de sincérité, le tenir au courant lorsque mon corps est proche de me lâcher, « Papa, je vais bien, j’ai récupéré mon traitement, tout va bien. » De toutes les façons, ce n’est pas comme si aux Etats-Unis, il aurait pu y changer quoi que ce soit. C’est pareil que je sois malade ici ou là-bas.

Je continue à déblatérer tout en rentrant dans la tente qui m’a été attribuée. « J’vais pas crever en Afrique. » Pas tout de suite en tous cas, et je sais qu’il déteste lorsque je parle de cette façon-là. « Enfin, peut-être qu’un lion va finir par me manger si je n’arrête pas d’hurler au téléphone. » Et je tente même d’en rire pour essayer de rendre ce moment moins mélodramatique pour celui qui m’a élevée. « Tu t'inquiètes trop. Je viens d’arriver dans ma tente, je t’envoie des photos. J’t’aime. » et raccroche dans la foulée, me laissant tomber sur l’un des lits de cette habitation hors du commun. Je le jure, qu’importe ma maladie, pour rien au monde je ne l’aurais loupé, l’occasion d’être ici.



 
 
MADE BY @ICE AND FIRE.
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Le visage humide alors qu'il attrape la serviette pour s'éponger celui-ci. Il l'entend, cette discussion bien trop proche de lui. Pendant un instant, il se dit que ça vient de dehors, que la personne a du passer juste à côté de sa tente et comme la toile reste fine... C'est comme si elle était juste dans la pièce à côté. Il ne veut pas se montrer intrusif, écouter une conversation qu'il ne devrait pas, surtout quand ça parle visiblement de choses un peu sombre comme la possibilité de se faire dévorer par un lion. L'idée ne lui était même pas venue en tête comme une possibilité, alors qu'il y a souvent des accidents de ce genre, de mort à cause d'une attaque de bêtes sauvages. Déposant la serviette sur le meuble à côté de l'évier, il attend que la demoiselle termine son appel avant de sortir de la salle de bain. "Je ne suis pas sûr que tu sois dans la bonne tente." Soufles-t-il alors une fois la porte franchie, laissant rapidement entendre cette phrase avant qu'elle ne s'installe trop et surtout ne prenne les fameuses photos pour la personne avec qui elle était au téléphone. Bon, il aurait aussi pu faire l'effort de lui dire un bonjour ou même un simple salut, mais disons que cette intrusion lui fait perdre le peu de politesse qu'il peut bien avoir.
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Senegal • Niokolo-Koba
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Je joue celles qui vont bien, mais malgré moi, une fois que j’ai lâché mon téléphone, je frappe plusieurs fois sur le matelas de mes poings. J’en grogne même, enragée, je déteste ce que la vie semble vouloir me rappeler, le fait que je n’ai pas le droit d’espérer. Et tandis qu’encore je crache un quasi-rugissement, c’est autre chose qui me surprend. "Je ne suis pas sûr que tu sois dans la bonne tente." Une voix, que je ne connais pas. Mes paupières fermées jusque là, je les rouvre afin de le regarder. Arque un sourcil quand mes prunelles vont à lui se heurter. Et si je me relève un brin afin de pouvoir l’observer, ce n’est que pour me laisser à nouveau tomber, la seconde d’après. Drama queen plus que jamais. « Je te la retourne celle là. » Si bien que mes phalanges cherchent à récupérer dans la poche avant de mon sac balancé à mes côtés, la confirmation que cette tente est bien – pour les prochains jours – mon habitation. « Temperance Whitaker, tente 123. » Et je lui tends le papier sans prendre la peine de me relever. Juste le bras en sa direction, et mon esprit enclin à l’aliénation. « Mais si tu m’appelles Temperance, on ne sera jamais copains. » C’est dit, au moins. « Tee. » Avoue que ça me va mieux, que même, ça me va bien.



 
 
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Il l'observe, bras croisé appuyer contre le chambranle de la porte de la salle de bain. Remarque de sa part qui tombe alors qu'il a eu le loisir de la voir s'approprier un des lits et s'agiter dessus à coup de poing et de grognement. Faut croire que la conversation qu'il a entendu était réellement désagréable pour elle, et ce même si elle a conclu avec des mots doux. Elle se mouve alors pour lui montrer le papier allant de paire avec le passe qu'elle a reçu pour la chambre. Il s'avance alors pour le prendre entre ses doigts et lire le contenu du papier et ce malgré qu'elle le lui récite. Il fronce alors les sourcils. Perplexe. Se serait-il trompé ? Lui qui fait toujours attention à ce genre de détail normalement pour éviter ce genre d'emmerde et de sociabilisation. Il s'accroupi alors au niveau de son sac de voyage et fouille dans la poche de devant où il a mit le papier. Il le lit rapidement et serre un peu la mâchoire avant de le tendre à la demoiselle. "Kenzo Miller, tente 123 également" Il lui tent alors les deux papiers,  pour qu'elle puisse relire le sien et celui de l'agent. "Faut croire que je vais réellement devoir t'appeler Tee pour qu'on devienne ami." Ironise-tu un peu, non désireux d'aller faire un scandale et t'afficher devant tout le monde. Ça devrait pas être trop pénible de vivre en colocation... Bien que la dernière fois que t'as fait ça remonte à quelques années en arrières à l'académie de police...

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