tu te doutais bien que tim ne t’appartiendrait jamais, comme toi il tenait à sa liberté. rares étaient ceux qui se réservaient exclusivement pour toi, d’autant plus que tu n’hésitais pas à aller voir ailleurs, incapable de te poser tel l’électron libre que tu te vantais d’être. si personnellement cela ne te plaisait pas, tu évacuas cette frustration en l'embrassant passionnément. de tous les moments vécus, celui de ce soir avait particulièrement dépassé tes attentes et tu repoussais la fin autant que tu le pouvais. évidemment que le jeune français paraissait presque à bout, les signes ne trompaient pas mais tu voulais qu'il s'abandonne complètement à toi, aussi bien moralement que physiquement. même s'il ne te devait rien, mis à part de devenir celui qui rendrait la soirée inoubliable et il l'avait fait non sans déplaisir. c'était cela qui te rendait heureux et c'était bien suffisant, du moins pour l'instant.