(calabreses ft. gal) smoke and mirrors

@Elio Calabrese - sans compter une apparence négligée, la seule chose que gusto ne supportait pas dans son quotidien était l’ignorance, surtout lorsque ça touchait sa famille. elio l’avait attiré à cette soirée pour parler de sa santé, une rencontre avec des spécialistes dont l’aîné n’avait pas eu ouï dire jusqu’ici mais le brouhaha de la veille n’avait pas permis une discussion digne de ce nom. persistant, gusto s’était donc présenté à son frère le lendemain, déterminé à obtenir des réponses. alors, à peine elio avait-il ouvert sa porte de chambre d’hôtel que monsieur déboula sans préambule dans la pièce. « ok, dis moi tout » sans préface, sans préambules inutiles sur le beau temps. balance tout, elio.

Tu as survécu à cette soirée sans trop de difficulté. Ce matin, tu as un léger mal de tête, mais rien de comparable aux lendemains de veille habituels. Tu te souviens de l’essentiel, soit la connerie d’Andréa, mais aussi de la présence de ton frère qui, jusqu’ici, refusait de mettre les pieds au summer camp. Il faut dire que tu as soigneusement choisi tes mots pour réussir à l’appâter et contre toute attente, ton chantage émotionnel à fonctionner. Faute de temps et de tranquillité, vous n’avez pas eu le temps de discuter, mais le voilà qui déboule sans prévenir au petit matin. ‘’ Tu fous quoi ? ‘’ Demandes-tu légèrement agacé, serviette tenant à peine sur les hanches et le corps ruisselant d’eau. Tu l’observes, prunelles révolvers, car tu sais que d’une minute à l’autre, Gal risque de sortir de la salle de bain lui aussi. ‘’ Gus dégage le temps que je me sèche. ‘’ Ton cassant, tu lui indiques la sortie en priant pour ne pas que ton petit ami se pointe la dignité au vent entre temps.

T'as pas vraiment le temps de stopper ton mouvement quand t'entends l'éclat de voix d'Elio. La porte que t'était entrain d'ouvrir pour quitter la salle d'eau et rejoindre la chambre après une douche commune. "Et merde." Balances-tu alors que tu te retrouves nu comme un con devant Elio tentant de remballer son frère. T'aurais peut-être dû te taire pour pas attirer l'attention sur toi... Tu refermes d'ailleurs la porte de la salle de bain rapidement, espérant qu'Augusto n'ai pas eu le temps de te calculer ou même de te reconnaitre, mais entre le fait que t'as parlé, et tes tatouages qui sont plus que reconnaissable, t'es pas assez stupide pour te dire qu'il n'y a aucune chance pour que le frère de ton copain ne t'ai pas reconnu. Tu grimaces alors en restant sagement enfermé dans la salle de bain et enfilant le boxer que tu portais avant la douche... T'as pas trop le choix sur le coup...

@Elio Calabrese & @Galahad Jackson s’il avait volontairement écarté jusqu’ici les risques de débarquer sans avertissement dans la chambre de son cadet, obnubilé par ses questions sans réponses, gusto allait faire très vite face aux conséquences de son impulsivité. un elio fraîchement sorti de la douche lui faisait face, évidemment agacé par la visite matinale de l’aîné, qui ne fut aucunement impressionné par le congédiement de son frère. il recueillit même son ton sec par un lever aux ciel, s’apprêta à rétorquer, à son tour irrité quand un juron résonna dans la pièce. pas de sa provenance ni d’elio. une présence masculine supplémentaire s’était imposé à lui avant d’aussitôt disparaître et gusto se figea, durant deux longues secondes tandis que son cerveau étudie la scène, calcule l’addition d’informations. inutile de s’interroger sur l’identité de la silhouette brièvement aperçue, sa voix l’avait trahi. « Tu peux me dire pourquoi est-ce qu’un type qui ressemble et sonne étrangement comme Gal se balade le cul à l’air dans ta salle de bain ? » sourcil arqué, gusto dirigea ses iris teintés d’incompréhension vers son frère. les informations s’ajoutaient en pile ou plutôt le manque d’informations et il détestait réellement ça.

Ce que tu craignais se produit dans la minute qui suit et comment dire, t’es loin d’être enchanté par la situation. Regard levé au ciel, mâchoire serrée, tu t’efforces de rester là où tu es au risque de casser quelque chose. Ta relation avec Gal devait rester secrète, à cause de sa famille, des contraintes liées à la religion de ses semblables et voilà que ton frère découvre le vice caché, tout ça à cause de son impulsivité et de l’obsession qu’il traîne depuis toujours, soit celle de tout savoir et de tout connaître. Main qui vient se perdre dans ta chevelure humide avant de glisser le long de ton faciès décomposé, tu mets du temps à répondre à sa question, hésitant encore entre lui servir la vérité ou alors mentir. ‘’ C’est mon compagnon de chambre, y’a deux lits, tu le vois bien. ‘’ Un intacte, sans le moindre faux plis… et l’autre qui ne dissimule en rien les raisons de cette douche matinale. ‘’ On s’est converti à la mode écolo. Sauvons la planète. Tu connais ? Il faut limiter la consommation d’eau. ‘’ Du grand n’importe quoi, surtout venant de toi, le mec qui s’fou d’absolument tout, surtout de l’empreinte écologique quoi. Le dernier de tes soucis.

Quelle merde... T'ignores si Augusto est en contact avec tes frères, t'espères que non, t'espères que ce qu'il vient de voir ne va pas fuiter. Sauf que t'as des putains de doutes alors t'espères qu'il t'ai pas reconnu, mais en tendant l'oreille pour écouter ce qu'il se dit de l'autre côté de la porte, tu le sais. T'es foutu. Un mec semblable à Gal... Puis Elio qui tente de trouver des excuses, se raccrochant aux branches comme il peut. Zéro crédibilité. Tu peux pas t'empêcher de porter ta main à ton visage pour frotter les paupières. Tu savais qu'à un moment ou un autre ça allait arriver, mais t'espérais pas que ça se passe comme ça, ni même si vite. Vous avez réussi a vous cacher de Perceval pendant deux semaines, et là, son frère qui débarque. La mauvaise blague. Tu fermes la cuvette des toilettes et t'assied dessus, déjà entrain de chercher comment remballer tes propres frères si l'info remonte à eux.

@Elio Calabrese & @Galahad Jackson la situation d’ores et déjà incongrue s’aggravait de minute en minute alors qu’elio se confondait dans des explications insensées à l’interrogation de son aîné. aîné qui laissa vaciller ses pupilles incrédules entre l’expression décomposée d’elio et la porte de la salle de bain refermée par le, dorénavant, principal sujet de la conversation, galahad. « T’as l’intention de sortir le même baratin douteux à ses frères ? » qu’il répliqua, toujours ce même sourcil arqué, signe de son scepticisme évident face à la situation on ne peut plus comique si on observait la scène au loin. elio s’apparentait à un adolescent en rut, prêt à desservir des excuses pré faites après avoir été pris la main dans le sac par le père strict et rigoureux. « La prochaine fois, fais un peu mieux semblant et défais les draps du second lit » sauf qu’il n’en était pas un de père, gusto, strict sans doute mais ni plus ni moins qu’un frère. un frère aîné inquiet, en quête de réponses sur la santé de son cadet et non de sa liste de conquêtes. d’un pas déterminé, il contourna alors elio - non sans lui tapoter l’épaule de soutien, se posta devant la porte fermée et toqua, résolu à leur faire comprendre la réelle raison de son invasion matinale. « Gal, tu peux sortir de là. Je m’en contre fous de qui Elio se tape, faites votre vie ; par contre, je m’en fous un peu moins de sa santé donc si tu pouvais m’aider et sortir de là pour qu’il puisse sortir au moins une phrase cohérente, ça serait cool de ta part. »

De mieux en mieux. Tu ne t’attendais pas à ce genre d’intrusion dans votre chambre à cette heure matinale et encore moins à être confronté à nul autre que ton frère aîné. Ton cerveau chauffe à mille à l’heure. Tu dois trouver une solution au problème, mais aussi trouver des mots sensés dans un court laps de temps. Résultat, rien de concluant ne franchit la barrière de tes lippes. ‘’ La prochaine fois préviens à l’avance, j’aurai le temps de t’offrir la mise en scène parfaite. ‘’ Ta langue claque contre ton palais pour signifier ton agacement et lorsqu’il passe à côté de toi, tu lui offres une poussée digne de ce nom. Billes lunaires ancrées à son ombre, tu attends qu’il reporte son attention sur Gal pour enfiler un truc à la quatrième vitesse et lorsque tu l’entends parler de ta santé, c’est plus fort que toi, tu te mets à soupirer pour témoigner ton objection. Tu ne veux pas qu’il implique Gal, quand bien même il est au courant de ton état et des étapes à venir. '' Fou lui la paix tu veux ?''

Tu sais clairement pas dans quelle merde tu te trouves maintenant, si tu peux ou non faire confiance à Augusto pour qu'il ne balance rien à tes ainés. Tu te prends déjà la tête, au sens propre comme figuré, ignorant un peu ce qu'il se passe de l'autre côté de la porte. Jusqu'au moment où un petit martèlement se fait entendre sur ta porte. Tu redresses un peu la tête et fixe le bout de bois qui te sépare des deux frères. Une demande de la part d'Augusto, avant qu'Elio n'intervienne. Tu soupires un peu, résigné. "Si je peux avoir des fringues, je sortirais ouais." Parce que t'as pas spécialement envie de te balader quasi à poils devant le frère de ton mec, même si tu portes un boxer, que l'on peut te balancer un c'est comme un maillot, mais c'est pas la même chose.

bien que gusto en était, dans le fond, amusé par la situation, son faciès n'était que stoïque lorsque ses sourcils ne dansait pas pour traduire son incrédulité vis à vis des excuses d'elio et que ses yeux ne levaient pas au ciel face au comportement défensif de son aîné. notamment lorsque gusto avait eu le malheur d'adresser l'éléphant dans la pièce ou plutôt s'adresser directement en appelant gal à sortir de sa cachette. elio le rembarra aisément, ce qui le fit, encore une fois, lever les yeux au ciel avant d'entendre la réclamation de gal. « Baisse d'un ton, je vais pas l'attaquer ton copain. Passe lui un pantalon, un peignoir ou un drap, j’en sais rien, qu'on en finisse » parce qu'il n'était décidément pas présent pour ça. le cadet de ses soucis. « On se serait pas retrouvé là si tu m’avais directement mis à jour par message au lieu de me faire venir à ce summer camp et me faire courir après toi pour avoir de simples infos. » son ton calme se contredisait avec ses reproches implicites - une spécialité gusto, sachant pertinemment qu'il avait une chance sur deux de provoquer son cadet mais sa patience, très limitée, menaçait de plier bagages incessamment sous peu.