nice to meet you (serena & tristan)

03/08/22 - vers 19h - tw : langage grossier

L'impatience le happe un peu plus à chaque nouvelle marche grimpée. Tristan sort d'une grosse journée ce qui n'a rien d'extraordinaire pour lui. Toutes les journées qui sont passées pour lui depuis son retour à Boston ont été bien remplies. Il pourrait se ménager plus, souffler. Sauf qu'il ne veut rien de tout ça. Au contraire, il a soif d'action. D'un retour à la normale, même si c'est grotesque, même si ça a tout d'une fable. Pas sans Flynn. Il ne peut plus retrouver son quotidien, ce qui constituait sa vie jusqu'alors. La mort de son meilleur ami a tout changé.  Il se familiarise encore à cette absence dans la douleur mais aussi dans l'obstination. Il ne s'autorise pas à s'effondrer, n'a pas versé de larmes depuis plusieurs jours. Il s'accroche et passer son temps à courir partout l'aide à maintenir ce cap. Même maintenant, alors qu'il rentre du boulot, son repas à la main, il n'entend pas gagner son appartement à seule fin de se poser devant la télévision. Il entend bien continuer à bosser, ou tout du moins il compte bien faire quelque chose. Occuper son esprit. Il occuperait bien son corps aussi, irait bien trouver Hope et peut-être qu'il s'y essaiera. Pour l'heure, son repas (constitué en tout et pour tout du contenu d'un sac de fast food) commence refroidir dans sa main, le poussant à accélérer un peu encore la cadence de ses pas. Quand il finit par atteindre son palier en un temps quasi record, il tire son trousseau de clés de l'une des poches de son jean et la fourre dans la serrure. Il tente de tourner, mais la serrure se montre récalcitrante, lui faisant froncer les sourcils. C'est pas une serrure très récente et il a la bêtise de forcer, de s'obstiner. Au bout d'environ une minute à s'acharner, un crack finit par sceller son sort dans l'immédiat. Il se retrouve avec un bout de sa clé dans la main et l'autre coincé dans la serrure. Et m*rde.

@Serena Domingues

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with @Tristan Deslieux and @Serena Domingues
warning : langage grossier, fausse couche, infidelité
the 03.08.2022 Boston, Habitations Tu commences à compter les jours jusqu'à tes vacances. Si on peut appeler ça des vacances. Ce ne sont que quelques jours que tu as pris pour aller du côté de New-York avec Peyton, mais c'est déjà mieux que de rester ici. Tu te connais assez pour savoir quew si tu restes ici, tu vas bosser directement de ton appartement plutôt qu'au bureau. Vaut mieux sortir de ta routine si tu ne veux pas y rester coincée. En attendant, tu comptes les jours qui restent avant ce petit congé. Aussi machinalement que tu comptes le nombre de marches avant d'arriver au palier d'appartement que tu loues depuis près d'un an. T'en reviens pas que ça fasses aussi longtemps que t'es ici. Pourtant, les douleurs, la peine, la colère que t'as cru laisser derrière toi, elle est toujours aussi présente. Pas autant qu'au départ mais quand même, elle est là, dans un coin. Et ça te mine le moral juste d'y penser. Juste de réaliser tout ce que tu vois à travers ton boulot, les familles qui se déchirent sans cesse alors que toi, t'as que de l'amour à donner. C'est ce que tu as en tête quand t'arrives finalement au palier et qu'un juron te sort de tes pensées. Un des voisins que tu ne connais pas semble avoir de la difficulté avec sa serrure. Tu ne peux que le comprendre au nombre de fois que ça t'est arrivé. "Faut appeler le proprio." lâches-tu en arrivant près de lui, pointant la serrure. "ça peut lui prendre un moment avant d'arriver par contre." autant il pouvait être là dans les prochaines minutes, autant ça pouvait aller jusqu'à deux heures.

- faut appeler le proprio. Il lève la tête de sa serrure pour découvrir devant lui l'une de ses voisines du palier. Stricte déduction (qui n'a rien de bien compliqué, le contexte autant toute ambiguïté sur la situation). Il ne la connaît pas, ne se souvient pas du moins de l'avoir déjà croisé. Rien de bien incroyable là-dedans, sa présence entre ces murs est encore toute neuve et il n'a pas eut l'occasion de rentrer grand monde jusqu'ici. Tristan se recule d'un pas, pivote un peu vers sa voisine et se fend d'un sourire aimable qui ne dissimule pas tout à fait sa frustration. - ça peut lui prendre un moment avant d'arriver par contre. Merveilleux. Il pousse un soupire avant d'avancer d'un pas vers sa voisine en lui tendant sa main. Repas en train de refroidir ou pas, problèmes de serrure mis à part, il n'en oublie pas la politesse pour autant. je m'appelle tristan, j'ai emménagé il y a quelques jours. Salutation faite, il se passe une main sur la nuque et un petit rire roque et friand de frustration éclate à la commissure de ses lèvres. j'ai son numéro celui du proprio, son estimé sauveur et rapide avec ça, du moins il espère. Tristan désigne d'une main la porte de son appart. il est dans mon appart, sur un post-it. Il se revoit très bien ce bout de papier jaune fluo sur lequel il a griffonné le numéro. Une situation décidément bien risible.

@Serena Domingues

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the 03.08.2022 Boston, Habitations La journée de travail terminée, tu retournes à ton appartement après avoir salué les quelques collègues présents sur les lieux. Beaucoup sont en vacances et ça laisse un vide dans l'endroit. Tu te concentres sur ce que tu as à faire; aider le plus de famille possible. Autant faire ça quand tu ne peux pas avoir la tienne. Tu te réjouissais tellement de pouvoir cajoler le petit d'Alyssia mais au final, ça n'arrivera pas. C'est plus pour elle que c'est difficile mais ça t'a tout de même affecté. Pour ne pas repenser à tout cela, tu te concentres sur le voisin que tu croises une fois en haut des escaliers. Quoi que tu n'as pas grand chose de positif à lui dire avec les connaissances que tu as du proprio. Ça va probablement le décourager encore plus. Il t'adresse toutefois un sourire et tu ne peux pas t'empêcher de faire de même. "Serena." dis-tu pour te présenter. "Bienvenue dans le bloc." Il y avait assez de mouvement parmi les locataires que tu peinais à retenir le nom de la majorité d'entre eux qui quittaient quelques semaines plus tard. Sûrement à cause du temps de réaction du proprio. Tant que t'avais pas de problème ou de demande, que tu payais à temps, tu n'en entendais pas parler. Si tu devenais trop exigeant, il pouvait devenir désagréable. "Je l'ai dans mon téléphone si tu veux." Depuis le temps, tu l'avais noté dans tes contacts même si tu ne l'avais pas utilisé souvent. Tu sortis d'ailleurs ton téléphone de ton sac pour le trouver, lui désignant le numéro affiché sur ton écran. "Et si tu veux, en attendant qu'il arrive, j'ai une table pour manger." Petite table bistro, certes, mais c'était mieux que de manger assis au sol au milieu du corridor.

- Serena. Il acquiesce, enregistre (ou essaie, du moins) le prénom de sa nouvelle voisine dans sa tête. - bienvenue dans le bloc.. A nouveau, il amorce sa réponse d'un petit hochement de tête. merci. Les présentations achevées, il a tout le loisir de se concentrer de nouveau sur l'agacement que lui inspire sa situation. Non pas qu'il y ait grand chose de grave là-dedans. C'est une situation ennuyeuse, voilà tout. D'autant que son repas est en train de refroidir. - je l'ai dans mon téléphone si tu veux. Elle joint directement l'action à la parole, lui désignant rapidement le numéro en question sur son téléphone. merci qu'il répète, car c'est de circonstance. Il se penche légèrement pour mieux voir le numéro et commence à le taper sur son propre téléphone, le sac contenant son repas calé sous son bras. - et si tu veux, en attendant qu'il arrive, j'ai une table pour manger. Il finit de taper le numéro et hausse légèrement un sourcil, son doigt encore en suspend au dessus du bouton d'appel. sûre ? je ne veux pas te déranger loin de lui l'envie de l' obliger à lui faire la conversation si elle avait d'autres plans en tête.

@Serena Domingues

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the 03.08.2022 Boston, Habitations Ce n'était pas de chance pour ce nouveau voisin. Quelques jours dans le bloc et déjà, il se retrouvait avec des problèmes de logement. L'obligeant d'ailleurs à contacter le proprio pour régler la situation. Tu t'empresses d'ailleurs de lui fournir le numéro pour qu'il puisse lui téléphoner, l'invitant ensuite à venir chez toi s'il voulait manger un peu, s'asseoir pour manger au lieu de faire ça dans le corridor, assis au sol. "Non, t'inquiètes. Ça me gêne pas du tout." T'aurais fait quoi de plus sinon? Travailler sur les dossiers que tu avais chez toi? Ceux qui tu avais entre les mains? Toute une soirée en perspective. Continuant sur ta lancée, lui prouvant que tu ne voyais pas d'inconvénient à l'inviter chez toi, tu sors ta propre clé pour déverrouiller la serrure. Ouvrant finalement la porte sur ton appartement. Rien de grandiose mais ça te convenait. T'avais surtout flashé sur l'énorme baignoire sur pattes dans la salle de bain et l'ilot au centre de la cuisine. Tu invites donc Tristan à te suivre, refermant la porte derrière lui. "Tu peux t'installer, je vais me préparer un truc aussi." Toi non plus, tu n'avais pas mangé encore. T'entrepris donc de te faire une salade.

« Non, t'inquiètes. Ça me gêne pas du tout. » Il acquiesce donc, acceptant par ce geste la proposition que Serena lui fait. Ce serait stupide de sa part de refuser, d'autant plus qu'il ne compte pas s'inviter chez sa voisine trop longtemps. Il espère encore une réaction assez rapide de la part du proprio. Avec un peu de chance, ce n'est qu'une question d'une ou deux heures avant que son problème ne soit de l'histoire ancienne. Et si ce n'est pas le cas... Il trouvera sans mal une solution de replis qui ne consistera pas à s'inviter sur le divan d'une inconnue. Pour l'heure, il accepte juste de se poser chez Serena le temps de manger son repas qui refroidit déjà. Il la regarde déverrouiller la porte et lui emboite le pas à l'intérieur quand d'un regard elle l'invite à le suivre. Machinalement il embrasse les lieux du regard. L'endroit est beaucoup plus sympas que son propre chez lui, de l'autre côté du couloir. Faut dire qu'il n'a pa investi beaucoup d'énergie pour rendre plus douillet son petit cocon. Il n'est pas là pour rester, alors à quoi bon perdre du temps niveau déco ? Ce n'est pas sa priorité. « u peux t'installer, je vais me préparer un truc aussi. » Tristan lève le bras qui tiens son portable. « J'appelle le proprio et j'arrive » il la laisse filer vers la cuisine et se permet d'avancer un peu dans le salon sans aller trop loin. Loin de lui l'idée de trop envahir les lieux. Son sac de nourriture toujours à la main, il appelle le proprio, cale le téléphone tout contre son oreille. Les sonneries se multiplient sans que cela décroche derrière. Un juron enfle dans la gorge de Tristan mais dans un effort il ne dépasse ses lèvres. Il laisse un message d'une voix posée mais ferme, histoire que l'urgence soit saisie par le propriétaire. C'est qu'il est quand même coincé et dans l'incapacité de gagner son propre appart sans défoncer la porte. Pour l'heure il est forcé d'attendre alors il prend sur lui. Il en a connu d'autres. Nul besoin d'en faire un monde même si la fatigue qu'il éprouve n'aide pas à dominer son impatience. Pour se changer les idées, il rejoins Serena vers la cuisine. « Je suis tombé sur son répondeur, j'ai laissé un message » qu'il lui explique, l'informant sur la situation.

@Serena Domingues

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the 03.08.2022 Boston, Habitations Une fois que la question est réglée, tu déverroulles la porte de ton propre appartement pour pouvoir y entrer. Après tout, vous ne passerez pas la soirée dans le corridor du bâtiment. Tu entres donc dans ton logement, lui laissant l'opportunité de te suivre à l'intérieur. Alors que toi, tu te diriges vers la cuisines pour te préparer quelque chose à manger, ton nouveau voisin opte plus pour le salon le temps de faire son appel. Tes dossiers déposés sur le petit bureau de l'entrée attendront plus tard. Tu finis par ouvrir le frigo à la recherche de quelque chose qui te donne envie. C'est une salade verte aux pommes, noix, bacon et érable que tu te prépares en quelques minutes.
Quand Tristant te rejoint, te faisant savoir qu'il avait eu uniquement le répondeur, tu lui souris doucement. Il va sûrement te rappeler rapidement. Pour rappeler, ça allait. C'est le temps de venir au bloc appartement qui était plus long en général. Déposant ton bol de salade sur l'ilot central où trônait deux banc, tu t'intéresses davantage à celui qui partage le même étage que toi. Tu es nouveau dans le coin, j'imagine. Ton premier passage à Boston? Tu étais passée par là , être la petite nouvelle en ville. Avec tes soeurs comme seul point de repère. Nouvel environnement, nouveau travail, nouveau tout. Par chance, t'avais rapidement pris tes marques et trouver quelques amies avec qui voir la ville et passer du temps.