Kenzollon + Let's play a love game

Let's play a love game
with @Kenzo Miller and @Apollon D. Turner
warning : aucun pour le moment
the 01.08.2022 Summer camp, Marrakech
Tout a commencé par cette application, ou plutôt le message curieux d’une demoiselle t’invitant à visiter le profil d’un certain Kenzo. Prénom gravé dans ton esprit, car il n’est pas de ceux qu’on entend couramment. Jeune homme que tu as côtoyé contre ton gré le temps d’une nuit derrière les barreaux. Marque de luxe qu’il disait, non ? Comme tu es du genre aventureux, tu n’as pas hésité une seconde avant de lui envoyer un message et pour être honnête, tu ne t’attendais pas à recevoir une quelconque réponse de sa part. La conversation t’a semblé plus fluide que la première et résultat, te voilà prêt à le rencontrer dans une dizaine de minutes dans le hall de l’hôtel. Tu te prépares en vitesse, enfile un t-shirt ainsi qu’un short et boucle les lacets de tes baskets. Ballon attrapé dans la foulée, tu finis par quitter ta chambre, direction l’ascenseur. Une fois dans le hall, ton regard survole la pièce jusqu’à ce qu’il capte l’iris du brun. Sourire au coin des lippes, tu t’approches de ce dernier, le saluant chaleureusement une fois à son niveau. ‘’ J’suis pas totalement familier avec l’endroit, mais j’suis sûr qu’on trouvera un endroit où jouer. ‘’ Dès que tu t’habitues à une ville, vous voilà de nouveau en route pour une nouvelle destination. ‘’ On y va ? ‘’ Tu ouvres la marche jusqu’à la sortie et une fois à l’extérieur, tu attrapes ton portable en quête d’une application susceptible de vous aider à trouver votre chemin. ‘’ Ça peut paraître cliché, mais dans les quartiers mal famés, on trouve toujours un terrain de basket. ‘’ Le truc entouré d’une clôture qui tient à peine debout avec de la mauvaise herbe et tout. Après avoir fait une brève recherche, tu indiques la direction à prendre. ‘’ Par là… ‘’ Signe de tête pour l’inviter à te suivre, tu reprends la parole aussitôt. ‘’ Du coup, celui qui marque un panier peut poser la question de son choix ? C’est plus drôle comme ça. ‘’ Tu glousses, amusé. Tu lui aurais bien proposé un truc plus chaud, mais il ne semble pas être ce genre de mec à se foutre à poil ou à embrasser un inconnu comme ça, sans raison valable. ‘’ Il faut répondre en toute honnêteté, cela va de soi ! ‘’ Ajoutes-tu tout en l’observant du coin de l’oeil.  

Une sonnerie qui retentit dans sa chambre. Il redresse alors la tête, fronçant un peu les sourcils en cherchant où peut bien se trouver son téléphone. Il fouille alors dans quelque vêtement échoué par terre, puis laisse ton regard traîné sur les meubles de la pièce avant de le trouver simplement posé sur le meuble d'entrée. Un peu comme une méthode pour ne pas l'oublier en partant.. Bien que cela ne fonctionne absolument pas avec lui. Si contrairement à d'autres, il n'oublie jamais son portefeuille et ses clefs, son téléphone c'est une tout autre histoire... A croire qu'il aurait été mieux pour lui de vivre dans une époque sans l'existence de cette appareil.

Un numéro inconnu. Le policier l'ouvre alors, surpris de lire une phrase lui faisant penser à une personne... Une rencontre l'ayant conduit de l'autre côté des barreaux. Il répond alors, supposant qu'il s'agit bel et bien d'Apollon ou plutôt Arès comme il est supposé l'appeler en vue de comment l'homme s'était présenté à lui. Un mensonge, probablement parmi d'autres que le plus jeune avait du tenter de lui faire gober. Puis la confirmation de son identité se fait tout naturellement, alors qu'il ne peut s'empêcher d'incendier sa soeur, la suspectant bien trop facilement d'être la fautive... Et visiblement, c'est bel et bien le cas... Peut-être à cause de ce profil meetsa qu'elle a créé pour lui. Une belle saloperie ça.

Un rendez-vous fixé avec le dénommé Apollon. Une partie de basket, il est clair que pour le jeu de balle, le brun ne peut se désister, surtout que depuis son arrivée au summer camp, il n'a pas vraiment eu l'occasion de toucher un ballon à son plus grand malheur... Fort heureusement, il avait encore le réconfort de sa guitare. Il se change alors, enfilant un short noir et un t-shirt sans manche gris, ainsi que ses Nike. Quelque minutes plus tard le voilà qui arrive dans le hall de l'hôtel par les escaliers, de sorte à faire un mini échauffement avant de tâter du ballon.

"J'ai pas encore vu de terrain non plus." Confirme-t-il avant de le suivre quand il ouvre la marche, le laissant expliquer ensuite son point de vue sur l'endroit où ils pourraient trouver un terrain de basket. La mâchoire du brésilien se crispe un bref instant, parce qu'en réalité, il est un peu issus de ce genre de quartier, son enfance vient de là, son goût du ballon également quand il voyait ses pairs jouer au basket quand il rentrait de l'école, quand il restait près du terrain alors qu'il savait de toutes façon qu'en rentrant, il ne verrait pas tout de suite sa mère. Il avait touché son premier ballon très tôt, mais probablement pas autant que certain géni du basket. Kenzo ne fait donc aucun commentaire sur la remarque d'Apollon, le laissant chercher sur son téléphone l'endroit adéquate... Le brun ne pouvant pas l'aider, ayant encore une fois oublié son téléphone dans sa chambre...

Il leur faut alors quelque minutes avant de trouver un terrain et d'y arriver. Il est bien moins potable que celui qu'il avait connu et fréquenté à Los Angeles, mais il ne pouvait se permettre de critiquer un terrain, non désireux de faire la fine bouche, bien loin d'être probablement aussi précieux que le jeune homme qui lui tient compagnie. "Je suis pas adepte de ce genre de jeu, mais comme j'ai envie de tirer quelque panier, je vais accepter." Parce que le policier, il n'aime pas parler de lui, ni même laisser les autres s'intéressé trop à lui, redoutant de s'attacher à quelqu'un. "On fait quoi ? Du un contre un ou bien juste des tires ?"

Un terrain reste un terrain. Qu’il soit limite en train de se fondre dans la faune ou encore qu’il brille de mille feux, pour toi, ça ne fait aucune différence, du moment que tu peux y jouer le reste t’importe peu. Tu rigoles lorsqu’il t’annonce ne pas être fan de ce genre de jeu. ‘’ Pourquoi j’suis pas surpris ?‘’ Annonces-tu tout en déposant ton sac contre la clôture rouillée. Le social ce n’est clairement pas sa force et toi-même tu en viens à te demander s’il a réellement envie d’être ici ce soir. T’as pas non plus envie de le forcer et s’il veut la mettre en sourdine alors pourquoi pas ? T’es pas du genre difficile. Comme à ton habitude, tu retires ton t-shirt et commence à faire quelques étirements. Regard qui se pose sur ton adversaire du moment, tu te contente d’hausser les épaules à sa dernière question. ‘’ Rien ne nous empêche de faire les deux ? ‘’ S’il n’a pas trop envie de parler alors autant faire du un contre un. Ainsi, les paniers ne défileront pas à la vitesse de l’éclair. Étirements terminés, tu sors deux bouteilles d’eau de ton sac, une pour lui et une pour toi que tu poses sur le banc en décomposition et sans plus attendre, tu attrapes le ballon pour aller t’entrainer directement sur le terrain. Les anneaux tiennent à peine, ils ne sont pas du tout dans l'angle, ce qui promet de rendre les choses intéressantes.

Kenzo ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel en entendant la remarque d'Apollon, il n'y répond pas d'ailleurs. Pour dire quoi ? Qu'il est pas social ? Qu'il préfère rester dans son coin ? Homme qui redoute de s'attacher, de voir les autres partir et qui préfère de ce fait les tenir éloigné de lui. La douleur d'être délaissé, de se retrouver abandonné, seul. Il ne connait que trop bien et les quelques rares amis qu'il a, il fait tout pour les garder, se faisant violence pour répondre à leur message et accepté les sorties qu'ils lui proposent même si cela ne l'enchante guère. Avec le jeune homme de ce soir, c'est différent, il se force, se fait violence parce qu'il le sait, qu'il doit se rapprocher des étudiants d'Harvard, qu'il doit faire copain-copain pour entrer dans les petits papiers. Mais c'est compliqué pour lui, cela lui demande un tel effort. L'Evans est en réalité un crash-test en quelque sort, lui permettant de savoir comment un peu plus réagir. Il a jamais réellement fait d'effort, alors il a du mal. "On va faire des tirs." Il le sait déjà qu'il va regretter cette idée, qu'il va devoir trop parler de lui et surtout qu'il va galérer à trouver des questions à poser à l'autre homme. On pose quoi comme genre de question à ce jeu ? Probablement pas pour savoir sa couleur préféré ou encore son animal favoris... C'est l'angoisse. Il termine alors à son tours ses étirements et entre sur le terrain pour rejoindre le plus jeune.