my precious! o my precious! (lukas)

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{ my precious! o my precious! }
crédit/ www ✰ w/ @LUKAS O. SPRITZ-HOOD

03.08.2022 Marrakech, hôtel Mövenpick. Dracula n’éprouve aucune difficulté face à l’argent. Certains critiquent le choix de ses achats, d’autres lui conseillent de s’éloigner de son côté radin, deux opposés qui ne l’affectent pas réellement. Bien sûr, suffit d’un coup de téléphone et Wallace Darling lui envoyerait les étoiles, le ciel et les nuages, mais sa fille préfère se débrouiller seule, comme une grande adulte. Alors c’est normal de la voir se limiter sur ses dépenses, surtout en voyage. Puis soyons honnête, le kendall square cinéma ne lui offre pas le salaire d’une célébrité. La future archéologue s’était promise de surveiller son budget et de ne pas craquer pour les joyaux de l’égypte et l’odeur de la bonne nourriture. C’est raté. Dès l’aéroport, Dracula a glissé sa carte pour obtenir un accessoire de qualité qui fera tourner la tête de tous les résidents et touristes croisés sur son chemin et qui guidera les rayons du soleil jusqu’à son visage : un chapeau de paille décoré d’un ruban bleu. Une vraie folie. Qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur ? Probablement un idiot qui n’a pas ce chapeau.

Cette fois-ci, Dracula ne souhaite pas s’aventurer à l’extérieur de l’hôtel, elle ne veut pas se lancer dans une grande aventure. Elle veut manger son petit-déjeuner au bord de la piscine et observer le paysage. Il est tôt le matin, un peu trop tôt pour la majorité des fêtards et même ceux qui profitent des vacances, hélas, la créativité de l’étudiante la motivé à se réveiller à l’aube. Journal et crayon dans la main, elle a rejoint une table déserte. Elle a attendu un petit moment avant de pouvoir accéder aux fruits frais et aux croissants. L’ambiance est calme, il y a déjà quelques personnes qui tentent l’eau et d’autres qui semblent sortir d’une nuit bourrées de pensées négatives, inquiétantes, la fatigue est lisible sur leur visage. Dracula offre un sourire à tous ceux qui croisent son regard lorsqu’elle lève la tête vers le ciel. Elle dépose son crayon et ferme lentement les yeux pour ensuite prendre une grande respiration de l’air frais et oh mon dieu, mais c’est pas vrai !

Un cri strident vient perturber la matinée des vacanciers. Les cheveux en bataille et la bouche grande ouverte, Dracula observe le monstre, le voleur, l’oiseau ! Il a pris son chapeau ! Son précieux chapeau ! Bon sang, pourquoi elle n’a pas attaché le ruban ? elle attache toujours le ruban ! L’objet devait paraître satisfaisant pour la bête ailée qui ne cherche qu’à probablement former un nid pour ses bébés, mais cela ne pardonne pas le crime. Sans réfléchir, l’étudiante se propulse vers l’avant en évitant le labyrinthe d’obstacles, particulièrement la piscine, dans l’espoir de rattraper le fugitif. Elle sait que c’est inutile, mais c’est plus fort qu’elle, elle s’exclame d’une voix effrayée : « reviens ! » mais sans surprise, l’oiseau continue son chemin, tout comme Dracula. Dans un dernier élan d’espoir, elle marche sur une chaise longue et grimpe le dossier pour étirer son bras dans l’air et… elle tombe. La chute semble brutale, et pour être honnête, Daisy a le souffle coupé et la vision qui s’embrouille, mais elle est vivante. Sous le choc, mais vivante. Une colère joue sur ses cordes sensibles. Elle ne peut pas frapper des objets ici, elle ne peut pas exprimer sa rage avec des mouvements brusques et irréfléchis, alors… elle laisse des larmes couler sur son visage et elle ne bouge pas. Face contre le sol, Dracula décide de laisser le temps passer et ignorer les regards curieux et inquiets qui scrutent son corps faussement sans vie.

Spoiler:

03/08/2022 dans la matinée.

Sortir, souffler, évacuer. La stress de la semaine précédente, l'angoisse de cette disparition et de ces sombre devait disparaitre. Anton était rentrée, auprès de Keelan et Kira, je n'avais qu'une hâte le retrouver. Et moi dans tout ça? Moi j'avais encore les marque aux visages, des yeux qui était passé par toute les couleurs, rouge, noir, bleu, violet qui tournais au jaune, un état pitoyable, les médecins m'avait retiré l'attelle en me conseillant d'y aller doucement, ne pas forcer, et nager un peu. Je ne sais pas vraiment si ce serai suffisant mais en tout cas il faisait bien trop chaud ici pour courir même en pleine nuit. Et depuis lundi à vrai dire, je ne savais pas quitter mon mari. Lui que j'avais tellement délaissé ces dernières semaines. Je m'en voulais profondément pour ça. Mais le plan de ce matin était rodé, nous nous étions mis d'accord. J'irai me dépenser comme quand nous sommes à Boston, et je rentrerai avec le petit déjeuner avant de nous retrouver comme nous avons l'habitude. Profiter de nos instant à nous perdu dans notre bulle avant de visiter ou rejoindre l'équipe je ne sais plus.

Je n'avais même pas pris le temps de me mouiller avant de plonger. J'avais eu envie de cette claque froide pour me réveiller, et l'eau de la piscine correspondait à merveille à mes attentes. Faire des longueur et juste me concentrer sur ma respiration. C'est probablement Jeremy qui se plairait à me railler sur mes mouvements, ou alors qu'il serait fier de voir le vampire en plein jours dans son élément. Calme, focus, et sur de chaque mouvements que je faisais je me laisser absorber par la paix qui s'invité si facilement. Le vide se faisait dans mon esprit si aisément. Fini les idées sombres, fini la colère, fini les angoisse, juste le calme de l'eau au petit matin, les quelques nageurs qui venaient probablement faire la même chose que moi. En tout cas ils étaient bien trop rares les étudiants encore bourrés de la veille.

Mais comme toute les bonne choses, celle ci prenait fin, quand les cris d'une jeune fille me sortait de ma concentration. Mettant pied à terre, passant les mains sur mon visage pour me dégager la vue. Tout est si rapide, une scène un peu trop cocasse. Un oiseau avec un chapeau, et une jeune femme qui lui cours après. Perdu d'avance. Je ne peux m'empêcher de la plaindre, quand je vois dans l'état qu'elle aie. Lukas tu étais dans le même si ce n'est pire. Je la comprend au final. Et la c'est le chapeau que je vois tout prêt de moi, l'oiseau bien trop proche un bond et je l'accroche. Fermement. Tirant pour que l'oiseau cède. Dans le fond j'espère ne pas avoir abimé le précieux. En quelques brasse je me retrouve au bord de la piscine en sors. Avant de m'approcher de la belle. Ce n'est pas un fromage pourtant. Mais il est très beau. Fis je en tendant l'objet qui provoquait les larmes.

@Dracula D. Darling

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Ridiculisée par sa réaction impulsive, l’étudiante préfère s’effacer de la scène en restant au sol. Pour gérer sa rage, elle compte jusqu’à cent : une méthode qui ne paraît pas efficace pour neutraliser une telle émotion, mais pour le moment, cela semble fonctionner. 10. D’ici le numéro cinquante, en toute logique, une personne viendra s’assurer que la touriste n’est pas morte suite à sa ridicule chute. Morte de honte, peut-être. 20. Peut-elle se relever et retourner à sa table comme si rien ne s’était passé ? 30. Arf, oui elle peut, cependant, elle n’y retournera pas avec son précieux chapeau sur la tête et ce détail va briser sa journée et - 40 - la fin du voyage, horrible horrible horrible. Bon, si elle souhaite quitter cette mauvaise énergie, elle doit voir le bon côté de la situation. 50. Il n’y en a pas, maaaaaais… avec un peu de chance, la boutique souvenir doit probablement avoir une boîte de chapeau similaire ou identique en stock. 60. D’accord, c’est un peu bizarre, personne n’est venu la voir et- Oh. Oh… OH !

Une voix angélique extirpe Dracula de ses pensées chaotiques. Surprise par la douceur de l’inconnu, elle n’ose pas ouvrir sa bouche pour ruiner la neutralité qui lui manque tant. Elle bouge sa tête pour avoir accès à l’apparence de l’homme. Derrière un rideau de cheveux blonds, elle aperçoit une figure qui lui réchauffe le cœur et le ventre. Daisy cligne des yeux à quelques reprises avant de s’asseoir sur son derrière pour faire face à son sauveur. La douce plaisanterie réussit à provoquer un sourire chez la blonde. Ses larmes ne cessent pas de couler, mais la rage a transitionné au soulagement et au bonheur.. « Mon chapeau ! Vous avez sauvé mon chapeau, je…merci. Merci, merci, merci ! » Excitée par cette bonne nouvelle, Dracula quitte sa position accroupie pour se mettre sur ses deux pieds. La différence de taille la fait rire, comme si c’était difficile de la dépasser. Sans hésiter, elle reprend avec joie ce qui lui appartient pour ensuite le déposer sur sa tête. Bien sûr, cette fois-ci, elle prend soin de bien attacher le ruban bleu sous son menton. Maintenant, aucun oiseau aura l’idée de lui voler son précieux. Elle a remarqué que le bec de l’animal a abîmé quelques pailles, mais ce n’est pas grave. « Mon séjour aurait été ruiné si vous n’aviez pas repris mon chapeau des crocs de ce vilain dragon, vous êtes mon héros ! » s’exclame-t-elle en riant et en ouvrant ses bras pour tenter une accolade, mais un pas vers l’avant l’arrête sec dans sa démarche. Une vive douleur à son genou gauche fait hisser Dracula, puis maintenant que son attention est apporté à ce point, la jeune femme peut sentir un liquide couler sur sa jambe. Soit elle a un accident au niveau de sa région intime, soit le béton qui la réceptionné plus tôt  lui a causé une blessure. Doucement, Dracula remonte le bas de sa robe jusqu’à son genou, tout en faisant bien attention de ne pas monter plus haut pour éviter de dévoiler les cicatrices sur ses cuisses, et yup, wow, le béton n’a pas été gentil. « Oh c’est beaucoup de sang pour une petite blessure. » dit-elle en grimaçant. « Je sais que vous venez d’affronter un terrible monstre pour récupérer mon trésor, mais puis-je vous demander de m’accompagner à l’intérieur pour trouver de quoi désinfecter la plaie ? S’il vous plaît. » Elle rejoint ses mains ensemble et offre un regard attendri et plein d’espoir à son interlocuteur.

Une action qui faisait du bien, toujours venir en aide depuis tellement de temps et ne pas simplement subir ce que la vie me fait tomber à travers la tronche. Pouvoir aider quelqu'un même si ce n'est que minime. Même si ce n'est que pour un chapeau volé par un oiseau, à la vue de la scène je savais que la demoiselle aurai du baume au cœur à retrouver son précieux. Et moi aussi quelques part, ça me faisait réellement du bien. Une bonne action, concrète, direct, face à quelqu'un. Et pas pour une association dont nous ne verrons jamais les résultats de nos propres yeux. Alors un sourire rassurant aux lèvres, quand je tends la paille à la désespérée. Je sais ce que c'est, je connais le sentiment de perdre une chose si innocente qu'un tel objet. Allant tout de même à une légère plaisanterie, rien que pour la faire sourire, la rassurer. Le chapeau était sauvé. Je ne peux m'empêcher de sourire large à faire apparaitre mes dents, tout en hochant la tête pour dire que c'était terminé. Il est là ... pour vous .... Oui la passation se faisait de mes mains aux siennes. Et je regardais la scène, elle dans son monde, elle et sa candeur, de mon mètre soixante douze, il n'y a pas tant de différences, j'observe. Et j'ai dans la tête la vision d'une Aurore qui pourrai en faire de même. Bien plus petite, bien plus jeune, mais ça lui ressemble oui. Perdre son chapeau et appeler papa à la rescousse. La pensée m'attendri encore plus.

Et dans ma rêverie je ne vois que le mouvement, ses bras grands ouverts qui s'élance vers moi me provoquant un mouvement de recule. Bien trop surpris, moi qui aurai été le premier à dire je vous aime rien que pour l'action que je venais de faire. De ces je vous aime sorti simplement parce que l'action en face apporte tellement de soulagement et de bien être. Ces je vous aime qui sont éphémère et qui ne valent que pour l'instant. Me ressaisissant, je me baisse les yeux pour observer, un sourire de peine de voir les genoux en sang. Mais je sais comment agir je sais quoi faire, il n'y a rien de bien grave là dedans, j'ai vus tellement plus d'horreur, tellement plus impactant. Mais elle ? Non. J'avance alors, d'un pas calme, avant qu'elle ne le demande, prêt à aider toujours. Ses phrases qui prête à sourire. Pas de repos pour les braves si elle savait de quoi mes journées étaient faites. Elle me supplie, c'est si touchant, une enfant. Cependant ce n'est pas loin que nous iront. La prenant dans les bras, un sous l'épaule, un sous les genoux, et c'est en princesse que je la dépose sur un transat à l'ombre, pour ne pas qu'elle le soleil. Prévenant. Vous m'attendez ici j'en aie pour un instant. La vie ma fait prendre des automatismes, les accidents si fréquent m'ont fait devenir prévoyant. Si bien que même pour quelques mètre aujourd'hui dans l'hôtel, la trousse de secours est dans le sac. Au final ce n'était pas une si mauvaise habitude. Sac attrapé à la volée comme le reste de mes affaires, je retourne auprès de la belle. Sourire aux lèvres, regard rassurant, papa amoureux qui connais les gestes et les mots contre ses bobos. La peau est juste parti, voilà pourquoi il y a du sang, ce n'est pas profond, juste impressionnant. Les yeux dans les siens. Je vais simplement nettoyer, et mettre de l'aseptisant, laisser à l'air libre le temps que cela sèche et protéger uniquement si vous aller dans un endroit un peu trop pollué par là j'entends la poussière. Je sors le matériel, consciencieusement, tout en questionnant. Je ne doute pas que chaque objet à son histoire .... racontez moi l'histoire de ce chapeau. Du moins celle que je ne connais pas .

@Dracula D. Darling

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Vous. Cette marque de respect et de politesse attendrit le cœur de la blessée, comme s’ils discutaient à une différente époque. Éducation ou naïveté, Dracula éprouve une grande difficulté à ignorer le vouvoiement, alors, qu’un inconnu lui relance un dialogue similaire ? Miracle ! Un détail banal qui conquiert l’admiration de la Darling. Puis, leur écart d’âge ne semble pas imposant, un second détail qui rend la situation unique à ses yeux. La majorité n'hésite pas à s’imaginer qu’elle est une amatrice de théâtre ou qui croit vivre dans un roman d’aventures romantiques, et ce n’est pas le cas, elle possède une façon de s’exprimer qui est plus… expressive et positive, rien d’anormal. Pour l’instant, son interlocuteur ne lui montre aucun regard perturbé ou fuyant, c’est un bon signe.

Lorsque sa demande se fait entendre, Dracula ne s’attendait pas à cette tournure. Le contact physique est accepté sans broncher. Peut-être qu’un autre individu éprouverait une chaleur dans le bas de leur ventre, la beauté du chevalier est évidente, mais la princesse ne ressent rien d’autre qu’un sentiment de sécurité. Pour le peu de temps qu’elle y est, elle s’accroche au cou de l’homme avec douceur et surtout, confiance. Soudainement, un nouveau sentiment s’ajoute à l’expérience : la nostalgie. Cette position, ce contexte, cette saison… un fragment de son passé s’installe dans son esprit. Une scène similaire, mais son corps est minuscule dans les bras de Wallace Darling, lui, grand et fort, cigarette à la gueule et les sourcils froncés. L’écrivain avait l’habitude de laisser son petit vampire pleurer lorsqu’elle tentait de grimper par ci et par là, cela rendait dingue sa femme. Mère poule, Olga était celle qui se jetait sur sa fille pour la couvrir de baisers et de mots doux, au grand désespoir de son mari. Mais le jour où Dracula chassait des papillons dans le jardin et qu’une racine brisa sa candace, Wallace vit rouge. Tout en gardant la gamine proche de son torse, l’homme donna multiple coup de pied à l’arbre en laissant des insultes quitter sa bouche. Pourquoi ? Dracula ne le sait pas. Contrairement à ce dernier, l’inconnu ne dégage pas une énergie agressive, il est doux, comme un agneau. « Vous êtes fort. » La soulever n’est pas un défi, mais Daisy aime croire que ce genre de commentaire flatte l’égo des gens. Déposée sur un transat, la princesse écoute à la lettre les ordres. « Okidoki capitaine. » Elle évite de remuer, mais elle ne peut pas s’empêcher de vérifier encore une fois l’état de ses genoux. Sa robe blanche comme la première neige de l’hiver se voit accueillir deux taches rouges comme les pommes matures du printemps.

Dracula retourne le sourire de son sauveur qui revient avec le nécessaire pour soigner ses vilaines blessures. Elle n’hésite pas à bien allonger ses jambes pour lui faciliter la tâche. Elle l’écoute tout en se permettant de l’admirer poliment. « Vous me rassurez, je me voyais perdre l’usage de mes jambes et m’attacher à vous pour toute l'éternité. » elle rit doucement et se prépare mentalement à subir le picotement du produit sur ses plaies. « Dans quelques heures, j’ai un rendez-vous avec une demoiselle au palais el badi, je protégerai mes blessures avec des pansements. Je ferai bien attention, promis, juré, mais pas craché. » Le battement de son précieux organe accélère, elle anticipe une horrible douleur et c’est probablement visible sur sa bouille anxieuse. Comme Wallace Darling, elle fronce les sourcils, mais retient toute potentielle insulte qui oseraient s’échapper. Encore une fois, l’inconnu lui sauve la peau en lui posant une question qui la distrait. Son chapeau, l’histoire de son chapeau. Oh… Dracula rougit et lâche un petit rire timide. « C’est un peu humiliant… ne vous attendez pas à un conte de fées. » dit-elle en essayant de trouver le courage pour raconter son récit qui n’est pas réellement un récit. « Je n’ai jamais trouvé un chapeau qui m’allait bien, je n’avais pas prévu cet accessoire dans mes bagages pour l’été, même si je savais que l’amour du soleil allait me calciner le crâne. À l’aéroport, je me suis aventurée dans la boutique souvenir et j’ai vu ce précieux trésor. Vous savez quand vous regardez votre âme sœur, il n’y a aucun doute que vous allez passer le restant de votre vie avec elle ? Et bien, ce chapeau est ma douce moitié. » Fière de déclarer son amour, Dracula poursuit avec une confidence : « Un jour je serai une archéologue, comme Indiana Jones. Si je désire suivre ses pas, je dois bien sûr avoir un chapeau ! Maintenant, il ne me reste plus qu’à trouver le fouet et les aventures. » Sans aucun doute, il est possible d’entendre le désir de réussite et le rêve d’enfance. Dracula considère que son tour de parole est terminé, elle se permet de fouiller dans les mille et une questions qu’elle souhaite poser à son chevalier. Cette matinée ne semble pas être un hasard, et bien que Daisy ignore tout de son interlocuteur, elle se lance dans le vide. Sourire taquin et yeux pétillants, la question parfaite lui vient à la bouche. « Vous êtes un papa, n’est-ce pas ? et si j’ai raison, je devine que vous avez… une petite fille, un petit ange que vous protégez comme tout et avec votre douceur et fidélité… un partenaire qui vous aime très fort ? » même si elle se trompe, cela devrait suffisamment indiquer la curiosité de la jeune femme.

A dire vrai, j'étais tout de même plus enclin à tutoyer les gens que je croises, même les inconnus. Ils étaient rares ce que je vouvoyais et pourtant, la demoiselle avait initié le mouvement et d'un côté ça me plaisait, une sorte de respect charmant que l'ont trouve dans les contes que j'adore lire. Alors effectivement j'en joue, peut être un peu trop et cela ne plairait certainement pas au mari s'il avait la scène sous les yeux. Qu'importe je n'allais pas laisser la jeune femme dans un tel état alors que je pouvais au moins lui porter mon aider. La prendre dans mes bras, et la conduire quelques mètre plus loin afin de lui prodiguer les premiers soins. Je ne pouvais m'empêcher de rougir, sous le compliment, ces mots que je n'avais pas l'habitude d'accepter et surtout sous la réalité de la provenance des cette forces. Je me voyais mal lui expliquer que ma force était dus aux moments charnelle avec mon mari. Alors je lui offrait juste sourire emplit de gêne en guise de remerciement. Avant de la déposer sur un transat puis de repartir tout sourire à sa validation infantile. Je croyais entendre Summer.

De retour avec le nécessaire, je ne pouvais m'empêcher de lâcher un rire sous ses propos. L'éternité c'est long, vous savez. Jouant son jeu pour lui faire penser à autre chose que les secondes désagréable qui allait venir, avant d'expliquer mes prochains gestes. Tout détailler pour qu'il n'y aie aucune surprise. Je vous donnerais ce qu'il faut. Comme pour être certain d'avoir fait mon travail en entier. Et pour faire passer les secondes qui suivent sans qu'elle ne s'en aperçoive je me permet demander l'histoire de son chapeau. Totalement concentré sur mes gestes mais aussi sur ces paroles, pensant que les contes de fée n'était qu'une question de point de vue. Si elle avait envie qu'il en soit un alors l'histoire de son chapeau, pouvait l'être. Et pour le coup je trouve qu'elle avait tord. Pour ma part vous parlez d'âmes sœur, de moitié et d'amour, alors même si ce n'est qu'un objet il peu représenter beaucoup de chose. Par contre si vous souhaiter partir à l'aventure, il vous faudra un kit de secours. Et bien faire attention aux pierres afin qu'elles ne vous roulent pas dessus. plaisantais je, alors que je finissais de nettoyer la plaie du premier genoux avant de m'attaquer au second. Je me mettais à sourire, face à ses observations. La demoiselle n'avait pas tord. Vous êtes fine observatrices. Qu'est ce qui m'a trahis? Elle s'appelle Aurore, et oui c'est ma princesse. Quand à mon mari, je ne douterai jamais de la force de ses sentiments. Jamais.

@Dracula D. Darling