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great balls of fire (salomé)

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28 juillet excursion à l’improviste qui tomba avec une nouvelle destination dans ce summer camp bostonien. et bien qu’il ait déjà eu l’occasion de mettre les pieds sur les sols marocains auparavant, l’émerveillement persistait face au spectacle du soleil couchant de chefchaouen, ville bleutée par ses édifices méditerranéens. mais ce spectacle n’avait réussi à captiver son attention que quelques minutes avant qu’il ne dérive. pendant que la soirée battait son plein dans l’hôtel ; en bon représentant du stéréotype du businessman, augusto s’était éclipsé s’informer des avancées professionnelles à boston. chassez le naturel, il revient au galop. sa concentration en était obstrué, incapable de discerner les ombres qui s’invitaient dans son champ de vision. ou plutôt l’ombre, une ombre. ses doigts de sa main droite s’activèrent frénétiquement sur son téléphone tandis que la gauche tenait fébrilement un verre alcoolisé ramassé sur un plateau déambulant. l’accident était joué d’avance - et en effet, rien ne pouvait l’arrêter lorsqu’il fonça, par mégarde, sur la seule ombre présente qui le guettait. « putain ! » l’agacement le gagna instantanément, peu adepte des excuses et sentiments de confusion qui le rendaient vulnérable, faible. et lorsqu’il leva les yeux de son écran, tombant nez à nez avec la victime de son inattention, son agacement se décupla même, se félicitant intérieurement de ne pas avoir susurré de fausses excuses. salomé. « avant que tu n’ouvres la bouche, j’te conseille vivement de ne pas me prendre pour un idiot et me faire croire que tu t’es retrouvée par hasard sur mon chemin. qu’est-ce que tu fous ici ? » ton glacial accentué, en souvenir du bon vieux passé.

@Salomé Courtin-Clarins
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28 juillet rencontres factices qui s'enchainaient. relations artificielles qui comblaient tes envies. un court instant. te complaisant dans les draps d'inconnus au coucher du soleil. redonner goût à cet été fade et insipide. un court moment. préférant t'abstenir de réfléchir. à ce qui allait t'attendre à la rentrée. des fiançailles qui se concrétisaient et dont le contrôle t'échappait. bientôt t'aurais cette bague au doigt que tu redoutes tant. bientôt tu te retrouverais piégée. enfermée dans cette union imposée. alors tu profites. tu laisses tes pensées s'égarer sur ce chemin savoureux de la luxure. un rendez vous avec un énième facies inconnu. familier le temps d'une nuit endiablée. aux oubliettes quand l'astre solaire se repointera. le corps frêle qui tente de se frayer un passage à travers cette foule gigantesque. à la limite de l'insupportable. les jurons qui demeurent inaccessibles aux oreilles inattentives, le regard noir à quiconque croisait le tien. insensible aux âmes curieuses de la soirée. attendant simplement que ton plan cul pointe enfin le bout de son nez. course rapidement stoppée dans son élan lorsqu'il vient te percuter de plein fouet. enfoiré. — putain ! les mots se syncronisent, les émotions s'harmonisent. quelques secondes. liquide désagréable qui trace son chemin sur ton visage jusqu'à ton bustier.  t'hallucinais. c'est qu'il avait vidé sa coupe sur ta gueule en plus. les iris irrités qui croisent celles du coupable. envies meurtrières qui se démultiplient quand tu captes l'identité de l'imbécile qui venait de te ruiner ton rencard de la soirée. — mais dégage de là calabrese. t'es pas foutu de lever les yeux quand tu marches ? c'était trop te demander ? de la vodka en plus tu profères, venant passer machinalement ta langue sur ta lippe. t'as décidé de me faire chier jusqu'au bout en fait. regards flâneurs qui scrutent la scène, vos existences déjà présents sur le bout de leurs lèvres. t'agaçant encore plus que tu ne pouvais déjà l'être. ta main saisit la sienne pour le forcer à te suivre. jusqu'à cette salle de bain lambda. la première qui se trouvait sur votre passage. t'assurant que la porte soit fermée avant de faire volte-face. — maintenant tu vas réparer tes conneries.

@Augusto Calabrese
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28 juillet symbiose éternelle dans leurs agacements simultanés ; gusto et salomé se toisaient d’un regard si noir que l’encre de chine paraissait fade. l’italien s’offusqua, persuadé du complot organisé par son interlocutrice, mirage vivant du passé. salomé mima son outrage, embarquée dans une colère noire, prit action derechef, tirant le brun à sa suite dans les toilettes les plus proches. il voulut protester gusto, un simple geste brusque lui suffisait même pour arrêter net les cinquante kilos tout mouillés de salomé mais l’énervement d’avoir 1) était snobé dans sa question 2) revu ce faciès trop familier, appartenant au passé, dans son présent, l’avaient transformé en gamin boudeur et muet. c’est en traînant massivement les pieds qu’il s’engouffra avec elle dans ces lieux ; c’est en croisant les bras et fronçant des sourcils qu’il accueillit la proposition - pardon, l’ordre absurde de salomé quand elle fit face à lui. « pardon ? nettoyer mes conneries ? » se permit-il de répéter, hébété par l’entièreté de sa phrase. nettoyer ? lui ? ses conneries ? « hors de question que je sois le fautif de ton inattention et encore plus hors de question que je te touche. » notamment lorsque la zone accidentée se situait, par le plus grand des hasards, sur son buste. d’autant plus sur une robe si décolleté qu’il se demandait si le peu de tissus présent avait été touché dans l’impact. ceci dit, par expérience de ses mesdames, la probabilité qu’elle lâche l’affaire était mince, et l’idée de rester coincée éternellement face à son bustier imbibée d’alcool ne l’enchantait que très peu. d’un regard circulaire, gusto étudia les solutions présentées à lui et n’ayant que peu de ressources, il s’activa instantanément - non sans lever les yeux au ciel, empoigna trois serviettes papier d’un distributeur, les imbiba d’eau - beaucoup d’eau - puis les jeta sans grâce sur elle, ou plutôt son buste. « t’es plus une star du cinéma à ce que je sache, plus personne nettoie pour toi donc démerde toi. » qu’il jubila intérieurement, observant le tas de papiers baveux et dégoulinant empirer la situation.

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28 juillet elle fulmine. les traits déformés par l’agacement. le visage tiraillé entre ce bonheur éphémère de retrouver sa compagnie. et cette envie démesurée de lui coller son poing dans ce faciès qui transpirait l’arrogance. sourire de gamin pendu sur ses lèvres, sourire qu’elle voulait répudier. l’ambiance oscille, le ton glacial qui contrebalance avec cette électricité statique. elle exige réparation des dégâts causés par sa maladresse, guère surprise qu’il réfute la vérité. — comme si j’avais la peste. franchement à quoi je m’attendais ? à part dire de la merde et ne pas connecter tes neurones, t’es vraiment qu’un bon à rien. elle s’impatiente, au bord de l’implosion. elle ne lâchera rien. jamais. pas face à lui. n’irant jamais se déclarer vaincue face à tant d’orgueil. elle ne démord pas. la détermination qui brûle dans son regard. la ténacité qui rythme les battements de son coeur ébranlé. peu habituée aux non. peu habituée à ce qu’on la défie. le sourcil qui s’arque, intriguée quand il se dirige enfin vers le lavabo. les mains ayant saisi quelques feuilles de papier demeurent bien trop longtemps sous le jet abondant. à peine un mouvement de recul esquissé, qu’elle laisse échapper un cri consterné. morceaux désormais parsemés sur son buste. il allait le payer le prix fort. ne réfléchissant plus aux conséquences. — va te faire foutre enfoiré elle gronde, jugement divin prêt à s'abattre. la voix déformée par cette rage qu'elle ne pouvait désormais plus contenir. rattrapant les feuilles papiers émiettés, les jambes qui chargent directement sur lui. sol dangereusement glissant, liquide étalé tout autour de vos êtres. détail qu'elle n'avait pas calculé en voulant se jeter sur lui. le talon qui glisse, la cheville qui se tord, visage qui contorsionne par cette douleur imprévue. et le corps qui bascule contre le sien. l'emportant dans son sillon. violence du choc qui l'empêche de prendre immédiatement conscience. allongée sur lui, le sort qui s'acharne pitoyablement.  

@Augusto Calabrese
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