when you're gone (gas&gigi&raph)

when you're gone
with @Gaspard H. Wertheimer , @Gigi Desrosiers & @Raphaël Desrosiers
warning : aucun.
the 27.07.2022 Blue hills, Massachusetts Dans la voiture, je me contente d’écouter d’une oreille la conversation que tiennent Gaspard et Gigi. Mes yeux sont sur la route, à analyser chaque recoin visible à l'œil nu malgré notre vitesse, dans l’espoir de voir Naboo apparaître miraculeusement. Je ne suis peut-être pas légitime à être dans un tel état pour un chien, alors que Gigi vient, elle, de perdre sa maman, mais ce que les autres pensent m’est bien égal. Ce husky est mon bébé, ma fille, celle qui a toujours été là pour moi dans les bons comme les pires moments ces cinq dernières années et je l’aime de tout mon cœur. Le plus dur est encore de ne pas savoir. Ces trois derniers jours ont été interminables parce que je ne peux m’empêcher de penser au pire. Je l’imagine blessée et abandonnée quelque part, à présent affamée sans être capable de chercher de quoi se nourrir et ça me tue. Honnêtement, je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir faire si nous ne la retrouvons pas dans les heures, ou jours, à venir. J’en viens presque à espérer qu’on me l’a simplement volée et qu’ils en prennent bien soin mais malgré ma naïveté légendaire, je ne parviens pas à m’en convaincre.Merci d’être venus. Je souffle finalement et décroche les yeux de la fenêtre pour adresser un rapide coup d'œil à mes accompagnateurs. Zack est lui resté à la maison car il avait des meetings importants pour le boulot et surtout, je tiens à ce que quelqu’un soit là si jamais Naboo décide de revenir. C’est donc à trois que nous partons et j’espère qu’ils sont prêts pour une journée de randonnée hors piste car c’est une bonne partie de la forêt que j’aimerais écumer aujourd’hui. La voiture s’arrête d’ailleurs et je récupère mon sac à dos dans le coffre avec boissons, snacks - pour nous et Naboo au cas où - et lampe de poche si nous ne revenons pas à la voiture avant le coucher du soleil. C’est généralement par ici qu’on fini notre balade mais j’ai déjà fait la première moitié hier. Du coup, nous allons faire le chemin à l’envers afin de couvrir un maximum de distance. Et puis nous avons plus de chances avec trois paires d’yeux plutôt que moi, seuls, les yeux rougis par les litres de larmes que j’ai versé ces derniers jours. J’ai du répulsif à moustiques dans le sac, si jamais. Merci à mon chéri d’y avoir pensé, parce que s’il s’agit de la première chose à laquelle je pense d’habitude quand on part en balade, ça ne m’avait même pas traversé l’esprit ce matin. Et sur ce, je me lance le premier vers la forêt afin de ne pas perdre une minute.

Assise sur la banquette arrière, la discussion est simple avec Gaspard. Il n’y a pas grand chose à dire depuis notre dernière entrevue et je n’ai pas forcément envie de lui poser mille et une questions maintenant. Pas par désintérêt mais plus par respect pour Raphaël. Mon mari est dans cette période d’entre deux, ne sachant pas s’il doit se préparer au pire ou au meilleur. Est-ce le moment de s’effondrer ou de se montrer résilient ? J’espère d’être aussi forte et positive que possible mais ce n’est pas facile. Nous avons chacun nos problèmes qu’on le veuille ou non et si nous étions connus pour être une bande joyeuse et festive, ces quelques derniers mois, tout a changé pour nous. Un sourire dans la direction du conducteur quand il nous remercie d’être venu, je pose ma main sur son épaule et la presse légèrement. Il n’y a pas toujours besoin de mots et je ne sais même pas ce que je pourrais lui dire de plus que c’est normal ou de rien. Le trajet n’est plus bien long et lorsque l’on arrive, je passe le sac à dos que j’ai préparé avec quelques victuailles. Le nez qui chatouille, je me le gratte doucement et me redresse rapidement, ne voulant pas que les garçons se posent des questions sur tout cela. Mes yeux sur mon époux, je l’écoute et acquiesce. On est une petite bande de bras cassés tous les trois mais je crois qu’aujourd’hui, nous allons être sérieux pour les six ans de folie que l’on vient de passer. Tu veux qu’on commence par la fin du coup ? Histoire de prendre la chose à l’envers et faire l’autre moitié ? Je ne sais pas trop, je n’y connais rien mais ça peut être une bonne idée. Je décline sa proposition d’un signe de tête et lui emboîte rapidement le pas lorsqu’il se dirige vers la forêt. Naboo ! Que je crie alors que l’on s’enfonce doucement dans les bois. Maman a plein de friandises pour toi ! On risque de rameuter les chiens errants mais qui sait, peut-être qu’ils parlent entre eux et nous ramèneront jusqu’à la boule de poils.

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@Gigi Desrosiers & @Raphaël Desrosiers

J'ignore depuis combien de temps la voiture roule, mais depuis le départ j'ai le nez en l'air, à mirer chaque choses qui s'offrent à mes yeux dans l'espoir d'y apercevoir Naboo. C'est pour elle que nous sommes réunis aujourd'hui. Pour elle, mais aussi pour toi mon ami. C'est une torture de te voir dans cet état, si triste et si perdu. Et bien que beaucoup jugeront ridicule d'être ainsi pour un chien, une vie et une vie. C'est plus qu'un animal, c'est une compagnie que tu as au quotidien depuis maintenant quelques années. Je ne veux même pas penser au fait que ça puisse se terminer. Tiens, d'ailleurs pour ne pas sombrer dans une si triste idée, je fais un peu la parlote avec Gigi, assisse à l'arrière. Cela n'entache pas ma concentration, heureux de réaliser que je peux faire deux choses à la fois. Mais quand tu soupires en prenant la parole, mon visage se tourne machinalement vers toi. Les lèvres qui se pincent, j'ai le même réflexe que ta femme. Sauf que je ne vise pas l'épaule, mais ta cuisse sur laquelle je fais quelques mouvements circulaires. Inutile de préciser que c'est normal, tu le sais. Je ne suis bien que si toi, tu l'es et pour ça, il faut la retrouver. Le véhicule s'arrête, vient le moment pour moi de positionner mon sac sur mon dos et de patienter pour avoir les premières instructions. Ca devrait aller pour le moment. Mais je t'en piquerai si je commence à me faire bouffer. tant que c'est par des moustiques et non un ours, ça me va. C'est maintenant que débute la randonnée, annoncée par la brune qui hurle d'un coté et de l'autre, mon meilleur ami qui prend déjà de l'avance. Naboo! Crié à mon tour suivi de sifflements. Allez viens voir tonton! Moi j'te donnerai du poulet! tout est bon pour l'amadouer nan?

Ça me touche qu’ils aient tous les deux répondus présents aujourd’hui, parce que ce n’est pas les soucis qu’il manque à nos vies en ce moment. Ils auraient tout aussi bien pu me faire savoir qu’il y avait plus important que mon Husky, mon bébé, porté disparu. Je ne les en pense pas capables parce qu’il est évident que Gigi et Gaspard tiennent à moi autant que je peux tenir à eux mais l’idée est là. Leurs mains viennent se poser sur moi lorsque je les remercie et je dois serrer les dents et inspirer profondément par le nez pour ne pas fondre à nouveau en larmes. J’ai toujours été conscient qu’un jour au l’autre, je devrais lui dire au revoir parce que les chiens n’ont malheureusement pas la même espérance de vie que les humains, mais pas comme ça. Pas si jeune, pas sans savoir si elle souffre, si elle n’est déjà plus ou si elle est en pleine forme mais égarée. L’inconnu me ronge. J’aimerais juste avoir des réponses mais surtout pouvoir m’endormir à nouveau avec sa chaleur étouffante parce qu’il lui semble normal de s'étaler de tout son long au-dessus de moi.
On sort de la voiture, j’attrape mon sac, une lampe de poche et la bouteille d’eau au coffre avant de nous mettre en route. Oui, j’ai fait l’autre partie du chemin hier. Je veux juste m’assurer qu’elle n’est pas blessée, quelque part. J’explique mon raisonnement avant de me mettre en route. Je grince des dents lorsque j’entends Gigi se donner le titre de maman, alors qu’elle ignorait jusqu’à l'existence de Naboo il y a quelques mois. J’aime l’idée qu’elle se sente concernée mais pas plus que de raison, c’est mon bébé. Je me retiens cependant de faire une remarque parce que ce serait très mal placé de ma part alors que ma femme est là pour me donner un coup de mains. Naboo! Je crie, sans aucune promesse, parce que le seul son de ma voix devrait suffire à ce qu’elle se montre si elle est dans les parages. Ça donne quoi avec ta femme mariée ? Je questionne mon meilleur ami tout en avançant, histoire d’essayer de penser un peu à autre chose sans oublier ce pourquoi nous sommes là. Depuis hier, elle a même un prénom, ce qui pique plus encore ma curiosité. Je n'attends cependant pas de réponse avant de m'écrier à nouveau Naboo! afin qu'on ne se perde pas dans une conversation au point d'en oublier d'appeler mon chien.

Je ne sais pas ce qui serait le pire. Retrouver Naboo blessée ou ne jamais la retrouver. Non, pour sûr, la seconde option est la pire. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’inconnu, l’incapacité de savoir ce qui est arrivé, ça fait se poser cent mille questions et inventer les pires scénarios. Je n’ai jamais grandi avec un animal, je n’ai jamais vécu avec un animal mais je comprends totalement cette envie de savoir ce qu’il se passe. Et le pire là-dedans c’est que, même lorsqu’on la retrouvera, elle ne pourra pas nous dire ce qu’elle a vécu. Je me demande si les médiums pour chiens existent et si Raphaël serait capable d’y avoir recours - oui, c’est sûr. Je me lance dans la recherche de la chienne mais ne m’écarte pas trop des garçons. Pas que j’ai envie de tailler la bavette toute l’après-midi mais parce que si je me perds dans les bois, ils vont devoir venir me chercher et je crois que Raphaël me tuerait sur place. Une oreille tendue vers le duo, je tourne vivement la tête quand j’entends Raphaël poser des questions à Gaspard sur la femme mariée qu’il a possiblement mis enceinte il y a des années de cela. Tu la vois encore ? Est-ce que c’est sérieux ? Moi qui croyait que c’était du passé et qu’il n’allait pas recommencer les mêmes erreurs, il faut croire que j’avais tout faux. Elle est toujours avec son mari ? Parce que c’était bien ça le souci à l’époque non ? Je ne sais plus trop, il s’est passé beaucoup trop de choses depuis. Et une nouvelle nous achève à ce moment même. Il ne faut pas l’oublier, la boule d’amour qu’est Naboo ! Mes yeux glissent sur la forêt mais je n’entends rien d'autre que nos pas et notre discussion parsemée de son prénom. Le centre de l’attention, elle adorerait ça !

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@Gigi Desrosiers & @Raphaël Desrosiers

La marche qui débute, je ressens quand même comme une petite boule dans mon ventre. J'ai peur de tomber sur Naboo en mauvais état, voir, décédée. Je serai triste parce que je la considère comme un membre de ma famille mais je le serai surtout pour mon meilleur ami. Il tient debout mais je ressens qu'à l'intérieur il peut finir à genoux en un claquement de doigt. Heureusement, il est accompagné de deux personnes importantes pour lui et on sera là pour le soutenir peut-importe l'épreuve. La preuve, nos sacs sur nos dos et nos esprits prêt à passer des heures dans cette forêt. On donne tous de la voix, prononçant son prénom dans l'espoir de l'entendre ou de la voir arriver. Moi, ce que je n'ai pas vu arriver, c'est la question de Raph. Je pourrai répondre au tac-o-tac mais Gigi surenchérit. Est-ce que ça va être ma fête? Ca donne... un soupire en premier temps. Mes doigts qui grattent l'arrière de ma tête avant de fixer droit devant moi pour dire On se voit souvent. On est parti ensemble en week-end. Et on baise de temps en temps. Ma langue qui humidifie mes lèvres avant de poursuivre Elle est toujours avec son mari oui. J'ai pas encore osé parler vraiment de leur mariage, parce que j'veux pas qu'elle pense que j'veux une relation sérieuse. Car moi je pense pas que ce soit ce qu'il faut pour nous Elle semble le haïr mais elle reste avec... Et pour ne pas oublier la raison de notre présence Naboo! C'est le moment de faire ton entrée et sauver tonton. Parce que je sens d'avance la morale arriver... Et vous auriez raison. Je suis sur que vos prochain discours serait exactement celui que je tiendrai.  

C’est pas très sympa de ma part de mettre Gaspard au feu mais ses messages de la veille me reviennent et je ne réfléchis même pas avant de lui poser la question. Jusqu’ici, elle n’avait que le titre de “femme mariée” hors hier, pour la première fois, c’est en utilisant son prénom que mon meilleur ami y a fait allusion. Cela doit forcément vouloir dire quelque chose ; au-delà du fait qu’ils se parlent régulièrement. Assez pour qu’elle s’inquiète du chien d’un homme qu’elle n’a jamais rencontré, simplement parce qu’il est proche de lui. Et puis cela nous permet d’avoir un semblant de conversation au lieu de s’époumoner sur le prénom de mon Husky pour accueillir un silence qui me ronge. Je savais pour leur weekend et ça ne m’inquiétait pas plus que ça, jusqu’à ce que le blond précise qu’elle est toujours avec son mari. Cela fait combien d’années qu’elle le trompe, au juste ? Ce n’est pas mes affaires et honnêtement, si cet arrangement dans leur couple les arrange, grand bien leur fasse. Là ou ça me dérange, c’est si Gaspard vient à en payer les frais. Peut-être que son mari est une poule aux œufs d’or et qu’elle prévoit de l'empoisonner sous peu. Sinon pourquoi rester avec un homme qu’elle déteste ? J’émets cette hypothèse et hurle à nouveau Naboo tout en bougeant des branches avec mes pieds comme si mon gros nounours pouvait vraiment être camouflée sous si peu. Lorsqu’il m’a dit qu’il se tapait une femme mariée, j’ai cru un instant qu’il parlait de toi. Je confie à Gigi avec un sourire, même si l’idée me révulse. Je les aime tous les deux et ne les empêcherait pas d’être heureux mais si on peut ne pas en arriver là, je préfère. Il y a bien assez d’humains sur cette Terre. Ne lui donne pas trop. Je souffle en conclusion à l’adresse de mon meilleur ami, souhaitant le voir se protéger et non se jeter à corps perdu dans une histoire compliquée, où il sera potentiellement toujours le numéro deux. Je ne crois pas qu’il cherche quoi que ce soit de sérieux mais si tel devait être le cas, l’heureuse élue aurait tout intérêt à l’aimer à sa juste valeur et faire de lui sa priorité. Naboo, bébé. Je crie à nouveau dans un soupir, lassé de la chercher sans aucun résultat depuis deux jours. On a assez joué à cache-cache, j’ai besoin de la retrouver à présent.

Y a trop d’informations dans les mots que lance Gaspard. Et je n’aime pas la moitié. C’est un bébé chat, une crème, une éponge et il n’y a aucun doute sur l’issue de cette mascarade dans laquelle il s’est fourré va lui faire mal au cœur. Le français n’est pas moi, il n’est pas Raphaël et je suis même surprise qu’il continue de fréquenter cette femme. Ça ne lui ressemble pas mais alors pas du tout. Si elle reste avec, c’est qu’elle l’aime. Vas te trouver une nana disponible Gaspard, j’ai pas envie de te voir souffrir. Et je le dis avec le fond de mon cœur, vraiment. Si elle devient disponible à un moment ou à un autre, pourquoi pas, mais là ? Je sens juste qu’il est attaché et se sent redevable de cette période où il n’a pas été là pour elle, faute aux informations qu’elle a gardées pour elle. Mon visage se tourne vers Raphaël et je ris légèrement. Promis, si ça arrive un jour, je viendrais te l’annoncer moi-même et je viendrais avec les papiers du divorce. Parce que je ne suis pas sûr que Raph soit capable de le supporter. Ceci dit, je n’apprécierais pas d’apprendre qu’il s’est tapé une des personnes les plus importantes de ma vie, je ne peux pas l’imaginer. Et quand mon mari tente de réfréner Gaspard sur le fait de trop donner à cette fille, j’acquiesce en arrière plan. On ferait quand même un super couple tous les deux. Que je souffle en écrasant furtivement mes lèvres sur sa joue avant de passer derrière lui et de m’éloigner un peu pour chercher Naboo un peu plus loin dans la forêt. Allez ma chérie, papa panique pour de vrai, c’est fini les blagues pas drôles ! Ma voix est douce et je m’éloigne un peu plus du sentier pour voir ce qu’il en est. J’entends quelques choses bouger et me précipite vers un buisson Ça bouge par là ! Tiens bon Naboo, on arrive ! Ou pas. Un animal sort du buisson et fonce sur moi. Je retrousse mon chemin en hurlant Aaaaaaah ! À L’AIDE ! De quoi, je ne sais pas. C’est un faon qui m’a fait peur et qui est parti dans le sens inverse dès que je me suis mise à crier.

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@Gigi Desrosiers & @Raphaël Desrosiers

Vos avis arrivent et ils se ressemblent. Rien d'étonnant, j'aurai pu parier pour le fond de vos pensées. Si les rôles étaient inversés, j'aurai utilisés les mêmes mots pour justifier mon avis et mon inquiétude. La réflexion de Raph me fait légèrement rire, quand celle de Gigi me fait réfléchir. Mais j'intéresse personne. Qu'on se dise ce qui est. Les dernières personnes avec qui j'ai couché sont, une femme mariée, ma meilleure amie et des personnes trouvées dans des bars. Mon meilleur fait part d'une pensée saugrenue qu'il m'avait déjà partagée et pour mettre un peu d'huile sur le feu, comme pour me venger de celui dans lequel il vient de me pousser, je rajoute Oué pis toutes les femmes que je veux sont mariées. Un clin d'oeil en direction de la brune, pour préciser que c'est une petite taquinerie à ne pas prendre spécialement au sérieux. Ce à quoi, elle rajoute qu'on formerait un super beau couple, sur quoi je n'ai aucun doute. Son baiser est reçu comme une caresse à laquelle j'étire mes lèvres automatiquement. Mais parce que les meilleures plaisanteries sont les plus courtes Tu sais bien que j'te ferai jamais ça mon flamingo. Et je continu de crier le nom de cette boule de poils que l'on cherche. J'ai ce conseil qui parvient à mes oreilles, de ne pas trop donner à Skylar et je suis entrain de me questionner sur ce que j'ai déjà pu lui offrir. Coupé par les cries de mon amie que je regarde immédiatement, prêt à affronter un ours si c'est ça qui vient se présenter. Mais quand je vois que c'est un faon... J'explose de rire, déçu de ne pas avoir filmé. Bon plaisantin que je suis, j'ordonne à la peureuse COUUUURS IL TE SUIT! trouvant qu'un peu de rires va nous aider dans ce moment.