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I could use a hand
with @Cleo Salazar
warning : harcèlement de rue
the 27.07.2022 Chefchaouen,
Elle avait débarqué sur le sol Africain il y a quelques jours à peine, trois pour être précise. À son arrivée, elle a pu retrouver ses colocs pour une petite soirée de retrouvailles avant que chacun ne retourne à ses occupations, comme d’ordinaire à Boston. En les suivant vers une nouvelle décision, elle avait décidé de passer à nouveau dans le seul bar qu’elle avait trouvé, ayant vraiment envie de sortir de par elle-même. Elle avait toujours un peu peur qu’on mette un truc dans son verre ou une affaire du genre, depuis qu’on lui à raconter ces histoires, cette idée restait toujours dans un coin de sa tête. Elle commandait là même chose qu’un ami avait pris et lui avait conseillé. Simplement parce qu’il a les meilleurs goûts , surtout en termes d’alcool, elle ne boit que peut, mais en vacances on se lâche, non ?
Un homme avait choisi de l’accompagner sur ce premier verre, alors ils trinquent et entament une conversation. Rapidement, le sujet vire vers des propos déplacés que Lior réprimande, au début du regard, puis avec des mots et enfin en finissant son verre cul sec pour partir. Mais l’inconnu n’a pas l’air de partager ce choix alors qu’il se lève, verre en main pour la suivre à l’extérieur. Une fois dehors, le ton monte très rapidement entre les deux jusqu’à entendre le verre s’éclater au sol. Les mains s’embarquent dans l’action, il pousse la brune voulant l’intimider mais ça ne prend pas. Elle lui rend son geste en lui criant de la laisser tranquille. Ce n’était sûrement pas le choix le plus raisonnable, mais sa colère lui fit penser le contraire. Et c’est seulement quand elle vit le poing bagué de l’homme se diriger vers elle qu’elle comprend. Elle regrette même son action, et tout ça avant d’en subir la conséquence. Le poing se fracasse sur le visage de la jeune femme qui tombe sous l’élan du coup.
Les larmes aux yeux, son corps est pétrifié, elle n’ose ni se relever, ni appeler à l’aide. Elle qui se pensait si forte n’a jamais été confrontée à des coups. Des paroles déplacées, des menaces, des mains baladeuses au pire des cas, oui, elle a connu ça. Mais jamais elle n’avait été frappée. Elle peut ressentir son visage qui la lance de douleur, la main posée sur son visage côté droit. Elle devine assez bien qu’une trace va le décorer pour les prochains jours, et appréhende ce qu’elle pourrait subir de plus. La tension atteint son comble quand l’homme commence à se rapprocher d’elle à nouveau.
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