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No work on Holiday | ft Corban  Calend10 the 19.07.2022 No work on Holiday | ft Corban  Marker10 Sousse ; Tunisie

Les vacances avaient tranquillement commencé. Un avant goût m'avait été offert par Céleste lors de notre escapade à NYC avant de rejoindre le summum des festivités qui avaient lieu au Summer Camp. Quelques jours à flâner tranquillement, essayant de m'habituer à ce qui fait de la Tunisie ce qu'elle est. Découverte d'une culture très différente de celle dans laquelle j'avais été élevée, de nouvelles traditions, arts, visions du monde. Comme à chacun de mes voyages, profiter pour s’amuser mais aussi pour apprendre et découvrir. Les soirées s'enchaînent, cette fois avec bien plus de sérénité que lors de mes dernières vacances. Le Spring Break semble si loin, et en même temps, ses conséquences sont toujours présentes, les promesses que j’ai faites après celui-ci toujours gravées dans ma mémoire. Et ça n’entache en rien chacune des sorties auxquelles j’ai participé, ni le plaisir éprouvé à chaque instant. Je retrouvais doucement ce qui m’avait si longtemps fait défaut : la confiance et la sérénité. De quoi appréhender ma vie d’une toute autre manière, autrement plus stable que le château de cartes qu’elle a été ces derniers mois.


Dernière soirée sur Sousse avant notre départ pour Djerba mettant à l’honneur une vieille coutume avec des amies, celle de ne jamais quitter notre destination en se contentant d’une soirée à l’hôtel lors de la dernière nuit. Vêtue d’une robe blanche ornée de fleurs bleus et turquoises, de sandales marrons légèrement compensées, je suis le reste du groupe dans un nightclub à proximité de notre hôtel. On allait encore une fois certainement pas manqué à notre tradition ce soir. Une ambiance qui bat son plein, on retrouve plus d’un visage connu, ce qui permet rapidement de se mêler au reste des fêtards de la soirée. Tentative de s’approcher du bar repoussée en raison du monde qui s’y trouve, je préfère me lâcher sur la piste de danse, me laissant saisir plus d’une fois par les bras d’un ou d’une inconnue. La notion du temps se perd, et la chaleur se fait plus prenante, suffisamment pour se dire que cette fois, il est temps d’aller attraper un verre. Traverser la foule n’a rien de simple, encore moins en gardant parfaitement son équilibre. Pied qui s’accroche au mien, je trébuche, me rattrapant comme je peux aux épaules du premier venu. Je relève la tête, un peu contrariée, avant de découvrir un visage que je connaissais déjà. Ou presque. Faut dire qu’il était moins élégant quand il se faisait taper dessus dans une cage. « Merci Corban. » Que je glisse au plus prêt de son oreille pour être certaine qu’il m’entende. Je me redresse et relâche ses épaules, un léger sourire étirant mes lèvres. Je ne pensais pas le croiser si loin de Boston, pas un gars comme lui, et pourtant, pour une fois ça pourrait me simplifier la vie. « Je peux t’offrir un verre pour te remercier ? » Semi-excuse pour me donner une excuse le temps de discuter avec lui, je lui adresse mon plus grand sourire en espérant pouvoir le convaincre d’accepter mon offre, et avec un peu de chance, les suivantes aussi.
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La Tunisie, ça te changeait totalement de Boston. Pas de responsabilités, pas de deal à risque, pas de combat où tu risquais de morfler. Tout ça c'était derrière toi. Enfin, derrière toi était un bien grand mot. Momentanément indisponible rendait mieux honneur à ta situation parce que tu savais pertinemment qu'à ton retour tout redeviendrait comme avant. Tu n'avais pas forcément hâte mais il fallait bien dire que ça faisait de l'argent en plus et ça, c'était non négligeable. Tu savais très bien que tu ne pouvais compter que sur toi-même pour te sortir de la situation modeste dans laquelle tu vis depuis ta naissance. Tes parents étaient des lâcheurs dans tous les sens du terme, tu savais que tu ne pouvais pas compter sur eux. Même, s'il fallait, tu dépannerais tout ce que tu pouvais à tes frères et sœurs si jamais ils étaient dans la merde. Surtout Anja qui avait la chance d'être à Harvard. C'était bien la seule de la famille, alors il fallait la soutenir. S'ils ne t'avaient pas donné ta chance, peut-être qu'elle pourrait au moins réussir dans la vie. C'était sûrement la seule d'ailleurs. Et ça te rendait toujours un peu bougon quand tu y repensais. Toi à qui aucune chance n'a été donné. Toi à qui on a chié sur la gueule depuis ta plus tendre enfance. Tu en voulais à tes parents qui ne t'ont jamais montré comment espérer avoir une place dans le système américain et à ce dernier de n'avoir jamais voulu te dire pourquoi. Donc t'étais toujours pas loin des emmerdes. Et bizarrement, elles venaient même jusqu'à éclabousser tes pieds au Summer Camp.

Tu es là pour t'amuser, penser à autre chose. Paré d'un accoutrement qui te semble tout à fait modeste mais qui n'a pas l'air de l'être pour le nombre de regards qu'on pose sur toi, tu as suivi certains de tes amis jusqu'à un nightclub. Tu n'aimes décidément pas les endroits bondés de monde et où tu as l'impression d'avoir la tête dans le caisson - en plus des mains qui se baladent un peu partout alors que tu as horreur de ça - mais tes compères ont insisté pour t'y traîner. Si tu devais parier, tu dirais qu'ils voulaient tester au moins un nightclub dans chaque ville de Tunisie. Tu espères d'ailleurs secrètement et fortement qu'ils ne vont pas aussi te faire le coup quand vous irez au Maroc sinon ça allait très certainement vite te saouler. Mais bon, toujours est-il que tu traînes un peu la patte dans le nightclub même si tu es plutôt content de passer encore une soirée à leur côté. Tout seul, tu ne serais jamais venu. Surtout que vous n'êtes pas tout seuls, loin de là. Normal me direz-vous, mais il y a une sacré différence entre avoir assez de place pour laisser les gens respirer et avoir cette même place mais entasser les gens comme des sardines dans une boîte de conserve. Actuellement, tu es une sardine. Et tu as carrément beaucoup trop chaud. Tu remontes les manches de ta chemise et en profites pour déboutonner au moins un ou deux boutons de ton col, laissant un long souffle s'échapper de ton nez. Tu as envie de sortir, prendre l'air, fumer une clope, n'importe quoi. Avant, il fallait au moins que tu préviennes un de tes amis. Tant bien que mal, tu essayes de te frayer un chemin dans la marée humaine jusqu'au bar où tu trouverais sûrement un de tes potes en train de siroter beaucoup trop d'alcool pour son pauvre foie. Cependant, ta traversée est tout de suite stoppée par des mains se rattrapant à ta chemise. Tu es prêt à dégainer un poing mais te rends compte que ces mêmes mains ont l'air étrangement féminines, ces douces paroles étant là pour appuyer tes spéculations intérieures. Si au début tu croyais apercevoir un visage inconnu, tu fus bien surpris de découvrir à la place la fille que tu croises de temps en temps à la cage du People's Republik. Mais le fait qu'elle connaisse ta véritable identité te fait frissonner l'échine, et pas de la bonne manière. Si elle sourit, c'est loin d'être ton cas. Les sourcils froncés alors que tu te retournes vers elle, tu restes à l'affût. Tes sens en éveil. Trop de questions se bousculent dans ta tête alors que seule la personne en face de toi détient les réponses. Elle... Tu as même du mal à te souvenir si elle t'a déjà donné son prénom ou non. Toujours est-il qu'elle te tient un peu par les couilles là. Si elle sait ton identité, elle peut très bien le divulguer à certaines personnes qui gravitent autour de la cage et ça serait très mauvais pour toi et les affaires. Elle n'aurait aucune raison de le faire mais, comme on dit, y a des cons partout. Tu ravales ta fierté mal placée, sans pour autant te détendre. Les lèvres pincées, tu te contrains à accepter son offre tout en y mettant quelques conditions - Si tu veux, mais allons dans un endroit plus calme pour que je puisse fumer. Tu sais ce que tu veux. Il faut être consciencieux à partir de maintenant. Elle a réussi à te ferrer, mais ce n'est pas comme si tu n'avais aucune échappatoire. Enfin du moins tu l'espères... Parce qu'en y réfléchissant bien, tu ne sais ni qui elle est ni ce dont elle est capable. Il faut que tu prennes toute cette histoire avec des pincettes sinon tout allait te revenir dans la gueule. Et c'est vraiment la dernière chose dont tu as envie, surtout en vacances.


@Elvira S. Kaine
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C’est toujours les mêmes combats dans les nightclub, auxquels j’ai fini par m’habituer. Entre la foule qui me bouscule, les hommes un peu lourds qui ont tendances à se permettre tout et n’importe quoi, je ne suis pas vraiment surprise d’être percutée au point de m’écraser contre quelqu’un d’autre. Ces derniers temps, ça arrivait presque à chaque fois, et la seule réelle amertume sur le sujet résidait dans le fait que, outre Atlantique ou non, la politesse manquait toujours au rendez-vous. Un soupir expiré entre mes lèvres, je me redresse lentement sans pour autant lâcher l’inconnu que j’avais attrapé pour m’éviter un tête à tête avec le sol. Mes mains ne se desserrent qu’une fois sur mes deux pieds, le visage relevé vers le jeune homme, prête à le remercier et à m'excuser avant de découvrir son identité. La surprise est réelle de le voir ici et je pourrais avoir beaucoup de questions à lui poser sur le sujet, mais je suppose qu’il valait mieux y aller progressivement si je ne voulais pas lui faire peur. D’autant plus que je remarque bien qu’il se tend lorsque je murmure son prénom. Son vrai prénom, et pas celui du combattant que l’on annonce dans la cage. Contrairement à d’autres, j’avais fait mes devoirs avant de partir pour savoir avec qui j’allais potentiellement devoir faire affaire, ce qui ne semble pas être son cas. Surement qu’il s’inquiétait des ennuis que je pourrais lui attirer si je venais à ouvrir un peu trop ma bouche, mais au contraire, mon intérêt n’était pas de lui attirer des ennuis, mais bel et bien de lui proposer un marché. Mais avant cela, il fallait préparer le terrain.

Je le sens tendu malgré ma proposition amicale et commence à penser qu’il ne devait vraiment pas s’attendre à tomber sur quelqu’un comme moi ici, de l’autre côté de l’océan. Sûrement était-il venu avec des amis lui aussi profiter des vacances et oublier le boulot et ses tracas, comme j’en avais également l’intention avant de croiser sa route. Chaque chose en son temps, et le temps était définitivement enclin au repos, mais le croiser ici était bien plus arrangeant que de le croiser dans les sous-sols du PR, où l’euphorie de la fête était remplacé par l’excitation malsaine de ceux prêt à risquer leur vie pour quelques billets. Un business qui tenait à coeur à mon double mais qui, pour ma part, me répugnait toujours autant. Si seulement il pouvait se contenter du labo… Mais mon objectif ce soir n’est pas de me mêler du business de Jewell avec la cage, ni d’essayer de dissuader un de ses combattants d’y participer. Même si peut-être qu'à terme ça serait un des résultats de notre association. S’il acceptait mon offre. Un pas à la fois, Elvira. « Ca marche, on prend un verre et on sort de là. » J’accepte sa revendication. De toute façon, je n’aurais pas bien d'intérêt à refuser. Encore moins alors que l’ambiance commençait également à me paraître bien trop étouffante. Une bonne bouffée d’air frais me ferait le plus grand bien. D’un signe de tête, je l’invite à me suivre jusqu’au bar où je nous commande deux bières qui nous sont rapidement servies. L’avantage de mon sourire et de mes capacités à minauder. Une bière tendue à Corban, l’autre dans ma main, je lui fais signe de me suivre une seconde fois avec le sourire alors que nous nous dirigeons vers l’extérieur. La porte poussée et l’air à nouveau respirable, j’affiche un large sourire, le visage tourné vers le ciel. « Aaah ! Enfin ça fait du bien. » Entre la bière et l’air frais, y a pas, on était définitivement mieux dehors. Je me retourne alors vers Corban, qui semble décidé à ne pas desserrer la mâchoire. « Tu peux te détendre tu sais, je vais pas te bouffer, et je suis pas là pour t’attirer des ennuis. Au contraire, je viens en amie, te faire une proposition. » Lui offrir une possibilité de se faire plus d’argent et sans se faire casser la gueule pour ça. « On devrait juste s’éloigner un peu pour en discuter, au cas où tes potes, ou les miens sortent aussi prendre l’air. » J’étais pas vraiment là pour que mes amies apprennent ce que je faisais, et je pense que lui non plus.  

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