omment ? Pourquoi ? Qui ? Où ? Je sais pas … Gabriel m’avait un jour appelé, il voulait qu’on se voit, c’était urgent. J’ai flippé. Et puis … il m’annonça de but en blanc : « j’te quitte ». La raison ? « J’ai peur de te tromper et de te blesser ». Mon cœur venait d’exploser dans ma poitrine, je me suis littéralement enfuie après cette terrible annonce. Je voulais mourir. Crever au bord d’une route, me faire écraser. Mais au lieu de ça, je suis allée voir mes pères pour exploser en sanglots dans leurs bras. June a été la première au courant. Blessée, meurtrie, je voulais mes amis auprès de moi. Ceux dont je faisais confiance à 100%. J’ai pleuré dans les bras de June. Elle si silencieuse, si tendre, elle m’a juste laissé pleurer, laissé pester, avant de me regarder, enlever une mèche de cheveux de mes yeux et alors que je tremblais, d’un « chuuuut » apaisant, d’un sourire chaleureux, d’un œil doux, elle m’a calmé. Je suis restée dans son lit, comme une petite enfant. Elle m’a câliné. Je ne voulais pas parlé de peur de déclencher un torrent de larmes. Nous avons regardé un film, moi dans ses bras, et puis, après la tristesse, la fatigue survient et doucement, je me suis mise à dormir dans ses bras. Depuis ce jour où Gabriel m’a lâché, je ne suis plus la même. Mon sourire s’est effacé, mon cœur est froid. Je ne pense qu’à danser, qu’à bosser mes cours, qu’à ma famille et mes amis. Je m’efface et fais tout mon possible pour réussir mes années. Sortant peu, allant aux soirées qu’accompagnée, j’évitais les Mather comme la peste. Aujourd’hui, j’avais une soirée prévue avec June. Je n’étais toujours pas dans mon assiette. Lentement, je quittais mes pères pour partir chez les Lowell et discrètement, je me faisais toute petite en marchant devant les fraternités, courant devant celle des Mathers et me refugiant chez les Lowell. Je regardais les personnes résidents dans le Lowell sans trop les regarder et m’en allais vers la chambre de June. Je toque, et dès qu’elle m’autorise à rentrer, je rentre. Je pose mes affaires doucement et lui fais la bise. Là, je m’assois sur le lit
« J’ai pris des nouveaux DVD’s si jamais t’as envie de voir des trucs que t’as pas encore vu »
Je levais ma tête pour regarder Juny. J’étais certainement méconnaissable. Mais voila, j’ai passé des mois de folies et en une seconde, Gaby m’avait juste détruite. Depuis ? Je ne l’ai plus revu, ni même entendu. Je ne sais plus si June l’avait eu au téléphone la fois où j’ai pleuré comme une madeleine. Mais en tout cas, c’est d’un rare que je sois aussi abattue après une rupture. Ouais bon ok … Avant Gab ya eu Conrad qui m’a limite tué m’enfin … après je m’en suis vite remise quoi, j’ai couché à droite à gauche, ma bonne humeur est revenue au galop. M’enfin … que voulez vous ? Je trouve juste ça dingue qu’en peu de temps, je me suis mise à m’attacher à Gab pour finir dans un état aussi lamentable après rupture. En attendant, je ne pleurais plus. J’avais du mal à accepter ce qu’il m’arrivait, je n’y croyais pas au début, aujourd’hui, je n’avais juste plus envie d’y penser, enfin faut dire que tout était confus dans ma tête. En tout cas, j’étais contente de revoir June. J’avais réellement confiance en elle et j’étais réellement contente qu’elle soit là pour moi. Comme quoi, aucune de nous deux ne pouvais lâcher l’autre. C’était juste impossible à concevoir.
Une soirée entre amie, rien de plus feat Blueberry P. Sanders
J’avais vécut des périodes difficiles de mon côté ces derniers temps. La première étape de ma longue descente au enfer avait été la mort d’Ethan et puis j’étais tombée enceinte une grossesse non prévue ! J’avais eu énormément peur de l’avenir à cause de celle-ci puis j’avais compris que je devrais faire avec et j’aurais aimé vivre une belle histoire avec River. River cet homme que j’avais suivit ici aux Etats-Unis…Lorsque je lui avais annoncé que j’étais enceinte il m’avait regardé comme si je lui avais annoncé la tragédie du siècle, en effet, il venait de m’annoncer qu’il me quitter pour un homme. Il m’avait d’ailleurs accusé de mentir pour le garder. Puis il était parti déménageant pour une autre université avec son nouveau mec, j’avais ensuite découvert que je n’étais pas réellement enceinte, à ma première grossesse on m’avait annoncé que j’avais un kyste, un kyste mais pas d’enfant…Même si au départ je n’avais pas voulu ce bébé j’avais découvert lorsque j’avais l’impression de le porter un grand amour envers celui-ci et me dire qu’il n’avait jamais existé me mettait pas un état fou…J’avais plus que jamais l’impression d’être seule au monde. Plus aucun soutien. Je devais me faire opérer et cela me faisait très peur, demain je partais pour l’hôpital mais certains de mes proches n’étaient pas encore au courant…C’était si dur de dire que je n’étais pas enceinte alors que tout le monde le voyait. Et puis Ethan qui était réapparu, ça m’avait foutu un sacré coup ! Je ne comprenais pas ce qui c’était passé…Il était censé être mort mais je l’avais revu, bien vivant. J’avais même pas pu en savoir plus, la chose que j’avais fait c’était coucher avec lui, comme si c’était la solution. Néanmoins ce qui c’était passé pendant l’acte m’avais donné une bonne résolution : je ne coucherais plus avec le premier venu. Non pas pour que le garçon avec qui je couche me donne le prénom de son ex en pleine action…Je crois que cette péripétie m’avait donné une douche bien froide et Ethan avait eu raison, je méritais une belle histoire d’amour et pas une juste une histoire de sexe avec un mec qui se barre dès qu’il a fini sa petite affaire. C’était bien facile de dire cela mais plongée dans une grande déstresse et une grande solitude il est assez évidant de sombrer dans des pratiques auxquelles on n’aurait pas osés penser dans des moments heureux…J’essayais de tromper mon ennuie en lisant des livres et préparant mes affaires pour partir à l’hôpital, malheureusement cela ne passait pas beaucoup le temps. Je finis par entendre toquer, Blueberry m’avait prévenue qu’elle passerait certainement. Pas pour me remonter le moral car elle aussi était dans un état lamentable depuis sa rupture mais au moins, on discuterait, peut être que ça nous ferait du bien. Je lui répondis avec un sourire : « Merci beaucoup, c’est très gentil d’être venue ! ». Contrairement à elle je laissais rarement paraitre ce que je ressentais aux autres, ainsi on pouvait penser que tout allait très bien dans ma vie alors que ce n’était pas du tout le cas. Je m’assis alors sur mon lit en laissant une place à Blueberry avant d’allumer le lecteur de DVD, je la questionnais : « Tu ne vas toujours pas mieux je suppose…. ». Comme d’habitude j’affichais un petit sourire et parlait avec la voix la plus douce possible, j’étais toujours la pour réconforter mes amies.
e suis entrée dans la chambre de ma meilleure amie après y avoir toqué. Là, je déposais les DVD’s sortis de la maison et observait ma Juny d’amour. Mon regard était toujours triste et aussi inquiet pour elle. Je savais ses soucis de santés. Elle me remercia pour les films apportés, je souriais légèrement et hochais la tête tout en m’asseyant sur son lit moelleux. June me fait une remarque, j’hausse les épaules. Je m’en voulais d’être mal en point, c’était complètement idiot. J’étais d’une fragilité à couper le souffle, ça me rendait malade de me voir dans cet état
« Pardon de pas t’avoir écouté quand tu m’as demandé de faire attention et … pardon de tirer la tronche alor que toi … t’as pire que moi, que t’es malade et … j’me sens nulle »
Je tenais énormément à ma Juny. La voir malade et la savoir bientôt à l’hôpital me rendaient folle. J’avais terriblement peur de la perdre. Et ça alimentait ma dépression passagère. Je voulais passer du temps avec elle, être dans se s bras une fois encore et regarder un film, rire avec elle, manger des cochonneries … bref, je voulais une soirée entre copines avec elle pour oublier tous ces tracas quotidiens. J’observais donc ma poulette brunette avec ma mine de dépressive. Je m’en voulais de me présenter ainsi à elle, elle ne méritait pas d’avoir une amie qui fait la gueule toute la journée, si je pouvais m’en mettre une ou plusieurs paires de baffes, je le ferais, mais je n’en avais pas la force pour le moment de le faire
Je n’en voulais pas du tout à Blueberry, je comprenais sa peine, c’était juste inconcevable pour moi de lui apporter des réponses préçises et de la consoler comme j’aurais pu le faire si j’allais bien. Non, je ne pouvais pas faire cela, faire comme si de rien n’était, malgré tout j’essayais. Je prenais sur moi pour faire de mon mieux, faire comme si tout allait bien, j’y arrivais la plupart du temps mais parfois je craquais. Je craquais parce que certes son histoire avec Gabriel était très triste mais moi j’avais perdu en plus de River, mon bébé et puis River m’avait plaqué pour un homme, c’était vraiment horrible comme situation. J’avais perdu tant de confiance en moi à partir de ce jour et c’est certainement pour cela que j’avais essayé d’avoir plusieurs relations avec des garçons pas très fréquentables, juste pour prouver que j’étais encore désirable. C’était bête je le savais, combien de fois River m’avait dit que j’étais jolie mais je ne le croyais pas…Pour moi il avait toujours été gay et il ne m’avait jamais aimé, en plus il n’avait pas pris de mes nouvelles. Ni de moi, ni du bébé alors que j’étais enceinte, j’avais mal et j’avais peur. Enfin maintenant je n’avais plus peur pour le bébé puisque j’avais compris qu’il n’avait existé que dans ma tête car j’étais en réalité porteuse d’un kyste. Malade, ce n’était pas le terme approprié, je n’étais pas malade. J’étais mal c’est vrai mais je ne pouvais pas rejeter la faute sur Blueberry, elle avait toujours été d’une gentillesse à toute épreuve, elle traversait juste une mauvaise passe. Elle n’était pas nulle, il ne fallait pas qu’elle se dévalorise. Je lui répondis alors avec une voie douce : « Je n’ai pas pire que toi Blueberry, c’est juste que demain je rentre à l’hôpital …Je ne te trouve pas nulle ton attitude, c’est normal que tu sois triste Blueberry mais…je viens de perdre tout ce que j’avais réussit à avoir en quelques semaines alors je ne suis pas sûre d’être la personne la plus compréhensive et celle qui peut te donner les meilleurs conseils… ». C’est vrai que pour tout ce qui concernait l’amour j’étais vraiment quiche, j’avais jamais réussit à avoir une belle relation sans que ça se finisse en mélodrame, mes relations avec les hommes avaient toujours été construites sur de mauvaises bases sauf celle avec River que j’avais rejoint ici pour finalement me retrouver toute seule. Non franchement, j’étais nulle en matière de sentiment, j’essayais tout de même de lui dire : « Tu sais peut être que c’est juste une pause, que vous allez finir par vous remettre ensemble…Y a beaucoup de couples comme ça… ». Beaucoup je ne savais pas mais parfois les relations étaient tumultueuses. Je comprenais qu’elle avait mal car j’avais été comme elle mais j’avais finit par me dire que si ça n’avait pas marché avec un garçon c’était peut être parce que nous n’étions pas fait pour nous entendre. Je me demandais aussi si quelqu’un était fait pour moi, pour s’entendre avec moi car parmi les garçons que j’avais rencontrés je n’avais jamais trouvé une personne susceptible de me supporter durablement…
e venais d’entrer dans la chambre de June avec de quoi se faire une bonne soirée film. Je me trouvais réellement pathétique alors qu’elle souffrait certainement bien plus que moi. Je me trouvais nulle. Mais June me rassura. Son sourire et sa douceur me rassura en un instant. Je lui chuchote alors un petit « merci ». J’en avais besoin. Du réconfort. Mais j’étais aussi inquiète pour elle, j’avais peur de ne plus la revoir. Même si je flippais sans doute pour rien, June était tout pour moi. Je m’assois donc sur le lit et pose les affaires sur le lit. A la remarque de ma meilleure amie, je secoue la tête
« Je ne veux plus jamais le revoir. Je l’aime. Mais. Il m’a fait mal. Il … savait ce qu’il représentait pour moi. Il m’a présenté ses parents, m’a … présenté les tombes de mes parents. M’a … montré mes parents en photos. M’a offert l’opportunité de les connaitre par ses récits et PAF il me balance une excuse à la con … non … ce n’est pas une pause … c’est juste terminé. »
Je ferme les yeux et soupire. Non je n’allais pas pleurer encore. Je ne voulais plsu pleurer. J’avais assez versé de larmes pour cette ridicule rupture. Je crois que je suis habituée à sentir mon cœur se détruire en mille morceau dans ma poitrine
J’avais essayé de faire de mon mieux pour la réconforter mais franchement j’étais au fond du gouffre alors je prenais sur moi, j’essayais simplement de lui donner des conseils et de lui redonner un peu d’espoir. Cet espoir que j’avais perdu depuis quelques temps maintenant, quand j’avais perdu River puis le bébé. J’avais même perdu l’espoir de rencontrer quelqu’un et d’avoir une vraie relation et par la suite une vrai vie de famille, autant dire que la vie n’était pas évidente pour moi ces derniers temps. Pourtant j’écoutais Blueberry dans son récit, je hochais la tête, j’étais attentive, ce que Gabriel avait fait c’était vraiment nul. J’avais toujours dit que ce n’était pas quelqu’un de bien et maintenant j’en avais eu la preuve, je grimaçais…Je lui répondis quelques secondes plus tard : « Les garçons sont vraiment tous des idiots…c’est pas possible autrement…Mais essaie de positiver, de te dire que sans lui tu n’aurais jamais connu tes parents, que grâce à lui tu sais davantage de choses sur eux… ». Oui ce n’était pas très réconfortant mais je me voyais mal dire autre chose, c’était déjà dur de la réconforter sachant que je n’allais pas bien mais j’étais quelqu’un de forte et je faisais toujours tout pour mes amies. J’essayais de prendre mon exemple personnelle pour lui dire que je n’avais pas tord : « Tu vois River m’a brisé le cœur mais…mais il m’a aimé au moins un peu et je me concentre là-dessus. Je me dis qu’à une époque j’étais importante pour lui… ». Sauf que ça faisait plusieurs mois que c’était terminé et que maintenant il était dans une autre ville et avec un autre homme.
oirée DVD's chez June. Enfin, dans sa chambre, c'était le thème de la soirée avant que ma Juny parte pour l'hôpital. Situation qui me stressait pas mal soit dit en passant. Je regardais ma meilleure amie, m'en voulant d'être déprimée à cause d'une rupture à la noix, alors qu'elle avait ses propres soucis à gérer certainement plus grave que les miennes. Je broyais du noir et balança les moments magiques que j'avais connu grâce à Gabriel, surtout quand j'ai appris d'où je venais et qui j'étais réellement. June me regarda et m'a aussitôt dit quelque chose qui me fit chaud au coeur. Il est vrai que même s'il était con ... on pouvait lui accorder ce mérite. Je lui souris avec légèreté
« Oui ... tu as raison. Je sais maintenant qui je suis et d'où je viens. »
après la révélation de ma June, je lui pris doucement la main que je caressais
« Tu sais quoi ? On va se regarder un bon film toutes les deux, ça va nous faire un bien fou »
J’avais rappelé à Blueberry les bons moments qu’elle avait vécut avec son ex, c’était la seul chose que je pouvais faire et la seule chose que j’essayais de faire quand River me manquait trop et que je me mettais à le haïr. Je me disais qu’on avait vécut de bons moments tous les deux. Blueberry confirmait ce que je venais de lui dire, elle répondit qu’elle avait connu grâce à lui ses origines et rien que ça c’est vrai c’était bien. Elle qui était une enfant adopté avait peut être eu besoin de connaitre ses parents biologiques. Je lui fis un petit sourire avant de répondre : « Je me doute que ça doit être très important de connaitre ce genre de choses… ». Moi qui n’avais pas été adopté ne savais pas du tout si une famille biologique pouvait manquer à une personne lorsqu’on ne la connaissait même pas. Blueberry me proposa ensuite un dvd, ce n’était pas une mauvaise idée mais j’avais très peur quant au choix car beaucoup de choses me faisaient penser à l’opération et à ma rupture avec River. J’ajoutais quelques secondes après : « Il nous faut pas d’histoires romantiques, ni d’histoires où il y en a un qui est malade…Tu crois qu’on va arriver à trouver un film ? ». Pour moi ça me paraissait impossible, dans tout les films y avait des histoires d’amour, de sexe et de maladies. Je me mis à rire alors en réfléchissant : « Il faut un film juste…comique dans ce cas ! ».
étais vraiment chanceuse d'avoir June avec moi. Vraiment. C'était une meilleure amie comme on en voyait peu. Je la regarde et lui souris avec faiblesse. Désormais, il nous fallait trouver des films. J’acquiesçais à chaque types de films qu'il ne fallait pas regarder. j'étais d'accord, on allait encore pleurer comme deux madeleines en furie. Je regardais ma meilleure amie et rit à mon tour tout en hochant la tête
« Oui pourquoi pas, j'en ai plein dans mon disque dur. Very Bad Trip ... ou alors d'autres trucs funs. Je le cherche et te laisse choisir okey ? »
Il ne m'en fallait peu de temps pour récupérer mon disque dur externe. Il pouvait être directement relié à la TV et ça, c'est cool. je laissais les DVDs sur le lit de June et brancha le DD sur la télé. Là, avec la télécommande, June pouvait choisir le film qu'elle voulait. Moi, je ne ferais que manger des cochonneries et rire avec elle. Bon sang, ça va me faire du bien !
Je fis un petit sourire lorsqu’elle me proposa very bad trip, c’est vrai que c’était un très bon choix, j’avais déjà vu ce film mais cela me faisait plaisir de le revoir. Blueberry avait une très bonne idée mais en attendant le chargement du film je voulais préparer mon sac pour mon petit séjour à l’hôpital qui allait approcher. Je lui répondis alors : « Pendant que tu fais charger le film, je prépare quelques affaires… ». Je sortis alors mon sac de voyage afin de mettre quelques affaires dedans que j’avais plus balancé qu’autre chose, je n’avais pas envie d’aller à l’hôpital et de perdre le bébé que je m’étais inventé. Je lui demandais par la suite, voyant les hochets et les petits jouets que j’avais commencé à acheter quand j’avais su que j’étais enceinte : « Tu pourras m’aider à ranger les affaires du bébé… ». Je ne savais pas si j’allais y jeter ou y donner mais tout ce que je voulais pour l’instant c’était déjà les mettre dans un carton pour ne plus les voir. Je finis par m’installer à côté de Blueberry, en regardant l’écran : « Bon allons y, regardons ce film ». Je regardais ensuite ce qui se passait à l’écran mais j’étais à moitié attentionné, je pensais à beaucoup de choses en même temps. J’avais pris un peu de bonbons dans ma main que je mangeais, cela n’allait pas arranger mes formes déjà bien généreuses.