LAZZARINGTON ¥ tout oublier.

Tu as arrêté ton traitement. Tu as tout mis dans les toilettes de ta chambre. T’as besoin de laisser s’exprimer tes émotions, besoin de tout laisser sortir. T’as juste envie d’aller au conflit, de pouvoir hurler, crier sur quelqu’un. Que tout ce que t’as garder au fond de toi puisse sortir. Tu veux frapper, hurler et pleurer. Mais Maeve tu es bloquée. T’as pas encore réussi à lâcher prise. Tu veux boire, la dernière chose qui t’es encore accessible ce soir. Tu veux prendre l’air. Tu attrapes ton sac et tu descends par les escaliers. Pas la patience d’attendre après un ascenseur. Tu quittes l’hôtel et laisse l’air caresser ton visage. Tu prends une grande inspiration. Tu penses a trop de chose. T’as essayer de prétendre que tu étais assez forte, mais à quoi bon. Ce soir, tu baisses les armes et admet que t’as un problème. Alors tu vas aller cuver. Boire jusqu’à ce que tes pensées s’éteignent. Dix minutes plus tard, tu es assise dans ce bar et tu attends ton premier verre. T’as prit le premier qui s’est pointé sous tes yeux. Du moment que y a de l’alcool après tout. Et il s’assoit à tes côtés avec ce sourire qui ne le quitte jamais et tu te dis que ça va pas t’empêcher de te mettre minable. — Braden. Qu’est ce que tu fais la ? Il avait fallu qu’il tombe sur toi et tu savais déjà qu’il te laisserait pas faire. Tant pis tu allais le faire quand même.

le voyage ce poursuit en Tunisie et malgré la fatigue tu es bien heureux de participer à ce summer camp cette année. Tu as fais de belles rencontres et au delà de ça passé de très bons moments avec tes amis. Pour l'heure, tu profite de cette soirée de libre pour rejoindre quelques nouvelles connaissances de ton équipe dans un bar. Tubas le temps de boire ton premier verre avant de remarquer la silhouette si familière de Maeve assise un peu plus loin. Un sourire se dessine sur tes lèvres, heureux de constater qu'elle se trouve rarement loin de toi. Un plis soucieux vient néanmoins marqué ton front. Tu connais assez ton ex petite amie maintenant pour savoir qu'elle n'est pas au mieux de sa forme en ce moment et que c'est rarement bon de la laisser seule face à de l'alcool. Comme ce soir là en boîte de nuit où tu l'avais empêché de se fourrer dans de sacré ennuies, permettant ainsi de reprendre contact avec elle après votre séparation. C'est légitimement qu'elle te demande ce que tu fais là alors que tu vient t'asseoir juste à côté d'elle. "- je viens veiller sur toi" petit sourire narquois aux lèvres, tu tiens à ce qu'elle sache que tu as compris ses attentions. Mais tu le sais, ça risque de la mettre très en colère. "- je suis là avec un groupe de copains, en faite. Je me suis dit que c'était sympa de venir te saluer" tu rajoutes en désignant le groupe de jeunes de la tête.

Tu es en train de te rendre folle à cause de ton amour pour deux hommes. Tu essaies de chercher la meilleure fin possible à tout ça. Seulement, il n’y en a pas. Ce soir, tu veux juste laisser toutes tes émotions remontées. Celle qui tu refoules depuis trop longtemps à cause de ton traitement. Tu peux enfin ressentir de vraies émotions et même si ça fait mal c’est ce qui te rend humaine dans le fond. Alors tu t’assois dans ce bar, tu prends le verre abandonné sur le comptoir et tu l’avales d’une traite. Le liquide glisse dans ta gorge et tu te sens prête à les enchainer. Tu commandes un double whisky, quand c’est Braden qui s’installe près de toi. Tu te demandes comment il fait pour toujours apparaitre dans ces moments-là. La dernière fois il t’a empêché de te battre. Et en même temps, est-ce que tu peux le laisser faire alors qu‘il est l’une des causes de ton mal être. Parce que tu ne sais pas aimer avec facilité. Aimé sans crever de peur à l’idée de mal faire. Tu es consciente que tu lui fais du mal et ça te détruit. Le manque de ton frère est aussi plus présent que jamais. — Je ne crois pas que ça t’a vraiment réussi jusque-là. Tu sais qu'il mérite tellement mieux que toi. Que d’une nana qui ne sait même pas ce qu’elle veut. Qui ne peut le laisser s’en aller et en même temps qui ne sait pas rester si proche. Tu vois ton verre arriver et tu bois une gorgée en grimaçant. C’est fort. — C'est gentil. Je ne veux pas non plus que tu te fasse fâché à cause de moi. Tu le regardes et tu grimaces. Ouais il est avec ces amis et toi tu es juste venue te bourrée la gueule.

tu connais bien assez Maeve pour savoir qu'elle n'as pas l'intention de s'arrêter sagement à un seul verre. Avant de passer le stade de petite amie, elle fut ta meilleure amie et tu l'a connais par cœur. Dire que tu pourrais anticiper ses réactions serait un peu trop presemptieux - parce que la brune est totalement imprévisible- mais tu connais assez de chose sur sa façon de fonctionner pour savoir que ce soit, elle ne doit pas rester seule. Entre des copains et elle, le choix est très vite fais. Malgré les tensions dans votre relation, malgré cette douleur que vous vous infligez continuellement et mutuellement tu est certains de toujours réussit à être là, présent, pour elle. Un frisson parcours ton corps à l'idée qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit si tu l'abandonne. Tu ne permettra pas ça. Alors, tu te pose sur le tabouret à côté du sien et commande à ton tour cinq shooters de vodka pomme. Sans un mots, tu en pose trois dedans toi et pousse les deux autres en direction de Maeve. Face à son regard, tu lève simplement les épaules avant de lancer un sourire espiègle au bord des lèvres : "- quoi ? T'as pris de l'avance !" et tu porte les deux premiers shooters à tes lèvres les avalant sans réfléchir. Tu grimace a peine quand le liquide coule dans ta gorge. T'es yeux se portent de nouveau sur Maeve. "- personne ne dira rien si je reste là. Je vais pas te laisser toute seule." hors de question en effet.