07/07/2022 06:48pm
Le Summer Camp prenait une tournure dont je ne m'attendais pas au départ. A la base, ce qui était prévu c'était de profiter de ces vacances, se reposer un peu, et découvrir une culture qui avait beaucoup à offrir. Seulement ça faisait déjà deux semaines que nous étions là. Et le repos n'étais pas vraiment là. J'avais l'impression de courir de partout, de ne pas profiter comme il faut et de rater tellement de choses. Courir: Parce que je ne pouvais pas ne rien faire, ne m'impliquer dans rien et juste me poser, c'était juste impossible, alors j'avais pris le parti de rejoindre une équipe, mais non je ne pouvais pas être simplement membre de cette équipe il avait fallu que je propose d'être président d'une association ... Des charges qui me plaisaient bien sûr, mais des charges qui me donnaient des obligations. Etre présent pour l'association et la représenter, participer aux épreuves et aux soirées avec les membres de l'équipe. Les seuls moment où j'arrivais à me poser c’est quand je retrouvais tes bras et pourtant même là j’avais l’impression de courir pour rattraper le temps perdu que nous n’avions pas eu ensemble.
Ne pas profiter: Parce que justement je passe mon temps à courir, à réfléchir à trois millions de truc en même temps, est ce qu’au final on fait bien de soutenir cette asso? Est ce qu’au final on a bien vérifié que cette asso ne détourne pas d’argent? Quelle va être la prochaine tuile qui va nous tomber dessus? Est ce qu’un séjour à l’hôpital va nous être imposé? Est ce que tu vas devoir partir pour je ne sais quelle mission? Est ce que ce sentiment d’insécurité va disparaître pendant qu’on est en Egypte où est ce qu’il va nous poursuivre tout l’été? Est ce qu’on va se faire coincer par des homophobes locaux? Ou est-ce que je serai tout seul à ce moment-là? J’avais jamais ressenti ça jusqu’à maintenant, j’avais jamais eu l’impression qu’on nous regardait de travers, comme si on avait rien à faire ici. Comme si nous n’étions pas à notre place. Non, notre place n'était pas ici. Elle devait être auprès d’Aurore. Nous aurions dus être auprès d’Aurore cet été, pour la voir grandir encore, être à ses côtés cet été et ne pas être de l’autre côté de l’océan. Ou alors être là avec elle, ce n’aurai pas été si bête, lui faire découvrir le monde et ce qu’il a offrir. Partir en vacances avec elle peut être loin de toute cette agitation. Ou prendre simplement des vacances juste pour nous. Juste nous et s'enfermer dans notre bulle, être heureux comme on sait le faire quand on est ensemble …
Et ce soir après une longue journée à visiter la ville, je m’échouais sur le lit le temps que tu ailles te changer dans la salle de bain. Laissant les questions reprendre le dessus dans mon esprit, je n’étais pas du tout là, et quand bien même ça ne datait pas de notre arrivée en Egypte, ça faisait plusieurs semaines que ça durait. Probablement même avant que la mafia ne vienne te remettre le grappin dessus. Coachela? La mort de Nonna. Bordel j’en sais rien. Je ne sais plus, j’arrivais plus à suivre. Et je sentais le courant chaud monter en moi, et mon ventre se tordre. Essayant alors de respirer profondément avant qu’une quelconque crise n’arrive. Fallait que je parle, fallait que je te dises que les choses n’allaient pas qu’il fallait faire quelque chose. Peut être juste me rassurer j’en sais rien. Ou peut-être juste tes bras, juste oublier un instant et te retrouver. Je venais me redresser sur le lit, avant de me lever totalement, pour te rejoindre dans la salle de bain. Murmurant Moya Lyubov? … Te cherchant un instant avant de percevoir ton dos, tu as pour habitude de te retourner dans ces cas mais pas cette façon, j’approchais lentement avant de glisser ma main sur tes hanches. Ca va pas?! Questionnais je, à moins que ce ne soit une affirmation.
Le Summer Camp prenait une tournure dont je ne m'attendais pas au départ. A la base, ce qui était prévu c'était de profiter de ces vacances, se reposer un peu, et découvrir une culture qui avait beaucoup à offrir. Seulement ça faisait déjà deux semaines que nous étions là. Et le repos n'étais pas vraiment là. J'avais l'impression de courir de partout, de ne pas profiter comme il faut et de rater tellement de choses. Courir: Parce que je ne pouvais pas ne rien faire, ne m'impliquer dans rien et juste me poser, c'était juste impossible, alors j'avais pris le parti de rejoindre une équipe, mais non je ne pouvais pas être simplement membre de cette équipe il avait fallu que je propose d'être président d'une association ... Des charges qui me plaisaient bien sûr, mais des charges qui me donnaient des obligations. Etre présent pour l'association et la représenter, participer aux épreuves et aux soirées avec les membres de l'équipe. Les seuls moment où j'arrivais à me poser c’est quand je retrouvais tes bras et pourtant même là j’avais l’impression de courir pour rattraper le temps perdu que nous n’avions pas eu ensemble.
Ne pas profiter: Parce que justement je passe mon temps à courir, à réfléchir à trois millions de truc en même temps, est ce qu’au final on fait bien de soutenir cette asso? Est ce qu’au final on a bien vérifié que cette asso ne détourne pas d’argent? Quelle va être la prochaine tuile qui va nous tomber dessus? Est ce qu’un séjour à l’hôpital va nous être imposé? Est ce que tu vas devoir partir pour je ne sais quelle mission? Est ce que ce sentiment d’insécurité va disparaître pendant qu’on est en Egypte où est ce qu’il va nous poursuivre tout l’été? Est ce qu’on va se faire coincer par des homophobes locaux? Ou est-ce que je serai tout seul à ce moment-là? J’avais jamais ressenti ça jusqu’à maintenant, j’avais jamais eu l’impression qu’on nous regardait de travers, comme si on avait rien à faire ici. Comme si nous n’étions pas à notre place. Non, notre place n'était pas ici. Elle devait être auprès d’Aurore. Nous aurions dus être auprès d’Aurore cet été, pour la voir grandir encore, être à ses côtés cet été et ne pas être de l’autre côté de l’océan. Ou alors être là avec elle, ce n’aurai pas été si bête, lui faire découvrir le monde et ce qu’il a offrir. Partir en vacances avec elle peut être loin de toute cette agitation. Ou prendre simplement des vacances juste pour nous. Juste nous et s'enfermer dans notre bulle, être heureux comme on sait le faire quand on est ensemble …
Et ce soir après une longue journée à visiter la ville, je m’échouais sur le lit le temps que tu ailles te changer dans la salle de bain. Laissant les questions reprendre le dessus dans mon esprit, je n’étais pas du tout là, et quand bien même ça ne datait pas de notre arrivée en Egypte, ça faisait plusieurs semaines que ça durait. Probablement même avant que la mafia ne vienne te remettre le grappin dessus. Coachela? La mort de Nonna. Bordel j’en sais rien. Je ne sais plus, j’arrivais plus à suivre. Et je sentais le courant chaud monter en moi, et mon ventre se tordre. Essayant alors de respirer profondément avant qu’une quelconque crise n’arrive. Fallait que je parle, fallait que je te dises que les choses n’allaient pas qu’il fallait faire quelque chose. Peut être juste me rassurer j’en sais rien. Ou peut-être juste tes bras, juste oublier un instant et te retrouver. Je venais me redresser sur le lit, avant de me lever totalement, pour te rejoindre dans la salle de bain. Murmurant Moya Lyubov? … Te cherchant un instant avant de percevoir ton dos, tu as pour habitude de te retourner dans ces cas mais pas cette façon, j’approchais lentement avant de glisser ma main sur tes hanches. Ca va pas?! Questionnais je, à moins que ce ne soit une affirmation.
(Lukas O. Spritz-Hood)
You can go the distance, you can run the mile, You can walk straight through hell with a smile, You can be a hero, you can get the gold, Breakin' all the records they thought never could be broke, Do it for your people, do it for your pride
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