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Depuis quelques jours, on a programmé cette journée, enfin cette partie de journée avec la visite du temple d’Isis, et pour la beauté du lieu, un spectacle de son et lumières sur ce monument une fois le soleil couché. Un spectacle racontant l’histoire de la mythologie égyptienne autour d’Isis et d’Osiris, dans des scènes dramatiques. Autant dire que cette journée m’en a mis plein les yeux, et je suis heureuse d’avoir partager ce moment avec toi, renforçant qu’un peu plus la complicité et l’attirance mutuelle. Jusqu’à là, nous n’avons toujours rien partagé de sexuelle. Ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en a manqué entre la nuit où tu es resté après notre soirée le long de Charles Rivers ou encore la soirée dans le SPA de mon immeuble où je vis. Toutes les conditions ont toujours été réunis et pourtant. Le sourire ne quitte plus mon visage, mon bras enroule le tien, j’en profite même pour m’asseoir sur tes genoux lors de notre retour en bateau-taxi. Oui, ce summer camp me donne des ailes, sûrement l’aspect vacances et soleil, contaminé par l’euphorie des étudiants présents. Puis, j’aimerai être capable de me montrer plus sûr de moi, comme tu aimes - façon de parler -. Je prend ta main pour descendre du bateau-taxi, toujours gentleman avec la gente féminine. C’est les pieds sur la terre ferme que je veux voir avec toi pour la suite du programme. « Tu veux faire quoi maintenant ?» On n’a encore le choix de monter sur le bateau de croisière, notre lieu de résidence pour quelques jours, pour aller dîner avec tout le monde, où alors, une idée me traverse l’esprit. « Si tu veux, on peut se prendre un petit truc à manger et on mange dans ta cabine ou la mienne ?» Bon d’accord, pour une fois, j’ai envie de ne penser qu’à moi et te garder un peu plus longtemps seul avec moi. C’est mal ? Sûrement. On pourrait également aller sur le ponton, finir la soirée en extérieur, mais il y a très certainement d’autres étudiants qui auront la même envie après le dîner sur le bateau de croisière. « Ou alors, tu en as déjà assez de moi.» C’était une possibilité mine de rien. Et je profite de cette phrase pour imiter une fausse mine boudeuse et triste, me posant face à toi. On a passé une bonne partie de la journée ensemble, et peut être que sur ton agenda, tu as oublié de cocher la case soirée et nuit. Ça serait tellement dommage.
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