{ @Shay Halliwell }- I DON’T NEED A BABYSITTER.E
zekiel était en train d’étudier chaque recoin de son nouveau bureau de professeur à Harvard lorsque l’on est venu frapper à sa porte afin de lui proposer de participer au Summer Camp. Il comptait objecter promptement, mais en y réfléchissant durant une fraction de seconde de plus, il a aisément compris que ce serait un bon moyen de se familiariser avec les coutumes de l’université dans laquelle il allait enseigner à la rentrée prochaine. De plus, son père exécrerait l’idée. C’était une pierre deux coups et évidemment, ce n’était négligeable à ses yeux.
À présent, au vu de son état physique, il le regretterait presque. Nonobstant, il se trouvait sur place, alors il allait tout faire afin de pouvoir profiter de ses deux mois sur le continent africain. Son envie première, est de s’abreuver et après avoir laissé ses prunelles saphir détaillées une femme -
ce qu’il regrette déjà - le voici s’approchant de cette dernière, étant donné qu’il la connaît et pour cause : il s’agit de la jeune sœur de sa meilleure amie ou amie la plus proche. Le deuil les a rapprochés et ce fut une évidence qu’ils étaient fais pour s’entendre ainsi que se soutenir, durant le reste de leur existence. Pour cela, il s’était fait la promesse solennelle de ne jamais, ô grand jamais, s’approcher de Shay, sa cadette, puisqu’il ne se servirait d’elle comme des autres femmes, ou plutôt des amantes de passage à qui il ne promet rien. Dans la plupart des cas, il ne demande le prénom de celles qui partagent son lit et il est bien entendu hors de question qu’il agisse ainsi, tel le goujat qu’il est, avec la très jolie Shay Halliwell. Lui faisant malgré tout comprendre sa déception quant au fait de sa présence,
puisqu’il n’en était informé, Ezekiel lui adresse un regard à sa réplique pour s’autoriser une nouvelle gorgée de son whisky.
- "Je fais partie du corps professoral d’Harvard. Je commence à allouer mes cours lors de la rentrée prochaine." Haussement d’épaules afin de signifier que c’est sans importance.
"On m’a proposé de participer aux festivités de l’université et j’avais envie de découvrir ce que j’avais manqué en préférant Oxford." Ses prunelles saphir ne peuvent se dérober au désir ardent de la détailler encore, alors, de biais, il la jauge une nouvelle fois pour la complimenter tout en finesse, Shay sachant -
de toute manière - que cette robe épouse parfaitement ses superbes courbes.
- "En effet." Il commence donc, afin de répondre à ses dires pour continuer :
"Elle semble avoir été dessinée pour toi." Ses mots s’extirpent de ses lèvres charnues sans même qu’il n’y réfléchisse quand il esquisse un semblant de sourire à son clin d’œil. Cependant, il ne perdure à ses interrogations qui le rendent quelque peu amer.
"Ça va." Il se contente de souffler, laconiquement tout en déposant son regard au fin fond de son verre à présent vide.
"Remettez m’en un, je vous prie." Il dit au barman, sans même prendre le temps de le fixer pour se concentrer sur Shay, se positionnant de côté afin de lui faire face.
"Je n’ai encore pu profiter du Caire." Ses billes scrutent l’intérieur de l’hôtel.
"Je n’ai atterri qu’hier. J’avais des obligations à Boston." Son regard azur, intense, profond, s’attarde à présent dans le sien.
"Mais toi, que fais-tu ici ?" Inutile de l’interroger sur son état puisqu’elle rayonne, comme de coutume, ce qui l'a toujours étonné, dans le bon sens du terme, s'entend.