(daeston) let the beauty of sunrise keep your heart warm

@Daemin Beauregard Rappelle-toi, il y a un an. C'est ici que tout à commencé. Pas en Egypte, mais sur le bateau de croisière des Caraïbes. Un coeur perdu, un baiser volé et tout s'est enchainé. Pas rapidement, lentement, avec du temps. Du temps, tu m'en as énormément donné. T'as appris à m'apprivoiser, à m'aimer avant que je puisse m'aimer moi-même. T'as été le pilier, et nous voilà aujourd'hui. 365 jours plus tard, et des poussières. Ensemble, toi et moi, main dans la main. Je ne sais pas ce que ça va donner, je ne sais pas si je vais aimer ça, si je vais me lasser, si un jour, je vais aussi te sortir le même discours que j'ai donné à Alyssia et si un jour, quelqu'un d'autre séchera mes larmes avec un baiser. Je suis en totale improvisation. Je ne laisse jamais autant de place. Je ne contrôle plus rien, et même si c'est excitant, s'en est aussi effrayant. " réveille-toi ! " que je lui crie à l'oreille comme un gamin, couché sur son dos. J'ai tenté d'autres façons pour le faire émerger mais monsieur semble trop bien endormi dans son petit cocon. Moi je suis comme un gosse, quand je suis réveillé, j'ai envie que tout le monde soit réveillé. Quand je l'entends gémir, je glousse et je le libère, roule sur le côté du lit. " on est pas venu en vacances pour roupiller. je te rappelle que je suis dans une équipe et que ça me prendra beaucoup de temps donc si tu veux profiter de moi, va falloir se réveiller à l'aube. " pour ne pas trop le brusquer, je lui dépose un baiser sur son bras. On est pas l'aube, il doit être dix heures, mais si on veut profiter et visiter, c'est mieux de le faire au matin avant les grosses chaleurs.

feat. @Easton Argall — Quel vacarme me fait m'émerger de mon profond sommeil ? Je reconnais cette voix. C'est bien celle de mon petit-ami. Dire que lorsque nous étions au Summer Camp, il y a un an, c'est là que tout a commencé. Jamais je n'aurai imaginé que cet échange suivi de ce baiser nous aurait conduit à vivre la relation que nous avons. J'ai fini par tomber amoureux de toi à en briser des mâchoires et à en soulever des montagnes. Mais dans l'immédiat, alors que mes yeux s'ouvrent et que je gronde, c'est ton crâne que je veux dérouiller. ❝ Mmmm t'es un coq ou un humain, toi là... ❞ Oui, je suis bougon. Je peux me réveiller tôt sans problème, j'ai l'habitude avec mon rythme sportif mais c'était une occasion de pouvoir se la couler douce sans décéder d'un rythme effréné. Mais pour le coup, tu semblais avoir d'autres projets. J'ai envie de lever la voix et te dire d'aller te faire sodomiser sur la poignet de porte mais un simple baiser sur mon bras me fait ronronner au lieu de rugir. Tu es diaboliquement fin. Alors je me redresse d'un coup en te voyant au bord du lit, m'expliquant pourquoi il faut partir tôt et pourquoi tu s si enjoué. Laisse-moi rire. ❝ Chut deux secondes, bébé ❞ lance-je avant de t'attraper dans le dos et te tirer en arrière. Je tombe sur le lit et toi sur moi et alors que mes bras t'encerclent au niveau de la taille, ma bouche se met à baiser ton cou, le mordiller en toute légèreté. ❝ Mmmm tu sens si bon que j'ai envie de t'bouffer. ❞ Je grogne un peu, continue de t'embrasser avant de te sentir abandonner la bataille. C'est à ce moment que je déverrouille mes bras et viens murmurer près de ton oreille. ❝ Okay, on se met en branle. ❞ Ricanement soudain avant que je ne te fasse rouler sur le côté afin de me lever. Je m'extirpe des draps, me retrouvant fièrement nu devant toi. ❝ Laisse moi 5 minutes le temps de me passer un coup d'eau et de savon, je m'habille et j'suis à toi. ❞ Sans même attendre ta réponse, je me dirige vers la salle de bain et enchaîne les actions à une vitesse folle. J'en sors avec une chemise en coton, le torse à moitié apparent, un extra short serrant presque un peu trop mes cuisses et des sandales. Je suis détendu et sexy à la fois, et j'aime ça. ❝ Okay, okay, c'est quoi le planning, mon doux ? ❞ Je suis réactif certes, mais mon cerveau a encore besoin d'une petite demi-heure avant d'être totalement stable.

@Daemin Beauregard Je suis un petit gosse quand je veux. Parfois je me lève démotivé, d'autres fois, je suis une pile électrique. Je crois que pendant ces vacances, je vais plus fatiguer les autres au lieu de me fatiguer moi-même. Je me sens bien dans mes chaussures, pour le moment tout roule et c'est la façon pour moi de le montrer. Je réveille Daemin un peu trop brusquement et ma punition, c'est de me retrouver encercler dans ses gros bras musclés. Oh oui, ce genre de punition ça me va. Il m'appelle bébé, intérieurement je rougis mais je ne dis rien. Je n'ai pas encore l'habitude de recevoir des petits surnoms mais tout doucement, je commence à m'y faire. C'est qu'il me prend au dépourvu ce grand gaillard. Des bisous dans le coups et les frissons sont garantis. " tu me chatouilles. " que je lui dis en essayant de me débattre. Chose qu'il fait, il me lâche et le voilà en train de retirer ses vêtements. " cinq minutes, pas une de plus. " sourcil levé. J'essaye de me montrer faussement menaçant là. Je termine de m'habiller et j'enfile mes chaussures. Cette fois-ci, j'ai opté pour un short coloré. Ce sera encore plus beau si j'arrive à bronzer. Mais les premiers jours, je vais plus ressembler à une écrevisse qu'autre chose. Daemin sort de la salle de bain et je l'inspecte. J'aime l'été, car j'aime le voir porter ce genre de tenues. " on pourrait aller manger en ville ? puis se balader, voir les monuments et... se prélasser au bord de la piscine ? " malheureusement, il n'y a pas la plage au Caire. Mais on peut toujours se balader sur le Nil. Cela nous rappellera les bons moments en bateau, aux Caraïbes. En vrai, je prévois rien, je fais toujours de la totale impro.

feat. @Easton Argall — T'avoir en entier dans le creux de mes bras est l'un des plaisirs les plus agréables de ce monde. Jamais je n'aurai cru cela possible il y a encore un an, mais tu as tout chamboulé comme un torrent emportant tout sur son passage. Mais le plaisir supérieur est de t'embêter, te voir te débattre, jouant à celui qui résiste. Le réveil bien trop hâtif me pousse à agir avec plus d'impulsivité, me levant sans même hésiter. ❝ Ouais, ouais, cinq minutes, t'inquiète même pas. ❞ Il ne me faut que peu de temps pour être prêt, l'habitude de l'efficacité sur temps restreint. Aussitôt prêt, aussi près de toi. Je ronronne presque en t'attrapant par la hanche. ❝ Joli short mais marche pas devant moi, je vais avoir les yeux rivés sur ton cul. ❞ Aucune honte, aucune retenue, si tu dois rougir, tu le feras et je ne me priverai pas de te chercher jusqu'à ce que tu craques. ❝ Bon, on fera gaffe en public quand même, hein, deux mecs, voilà voilà ❞ murmure-je en approchant ma bouche de ton oreille avant d'embrasser ta tempe en redressant à nouveau la tête. ❝ J'suis chaud donc on y va, bébé. ❞ Et sans même te laisser le temps, je prends ta main et nous emmène à l'extérieur. Je sors mes lunettes de soleil pour les placer sur mon nez, avant de te lâcher ta main et te pousser à avancer en mettant ma main dans ton dos, au niveau de ta scapula. Au moins, cela ne fera pas ambigu. Je ne voudrais pas qu'il nous arrive quelque chose, qu'il t'arrive quelque chose. Le soleil tape déjà bien fort, et je me mets à ricaner en voyant quelques sueurs perler sur ton visage. ❝ Tu veux pas qu'on achète des fringues locales ? Ils ont des habits parfaits pour les fortes températures, et je voudrais pas qu'mon mec crève. ❞ Malgré tout, je me surprends, intérieurement, encore à être aussi direct avec toi. Comme si tout ceci était naturel, comme si tout ceci était parfait. Mais la frustration de ne pouvoir être plus tactile avec toi me tend doucement au fur et à mesure. Et je regrette presque de ne pouvoir te toucher, de ne pouvoir t'apporter l'attention que tu mérites et celle que je désire t'offrir.

@Daemin Beauregard Je regarde mon short et glousse. Qu'est-ce qu'il a ? Peut-être que je l'ai pris un peu trop serrant mais la couleur me plait tellement. Mes doigts entrelacés dans les siens, je le laisse s'approcher de mon oreille et un frisson me parcourt l'échine. Je fronce les sourcils. " quoi, deux mecs ? " que je dis en répétant ces mots. Je ne comprends pas tout de suite. On est dans un pays différent, dans un pays musulman où les gens locaux portent des tenues qui couvrent une bonne partie de leur corps. Pas tous, mais plus qu'en Amérique. Je crois qu'on est les seuls en short à l'extérieur de l'hôtel. Y compris en croisant les autres touristes. Sa main se sépare de la mienne et se retrouve dans mon dos. Oh, faire semblant ne m'a jamais dérangé. Je suis même plus à l'aise comme ça, que de m'afficher. Encore maintenant, même si j'essaye de faire des efforts. L'épisode du bal en a déçu certains. Surtout Alyssia. Je me sens presque coupable d'être sur un petit nuage avec Daemin alors que mon ex n'a toujours pas réussi à tourner la page. Beauregard me sort de mes pensées en me proposant d'acheter des vêtements locaux. Je me mets à éclater de rire. " tu crois que tu arriveras à rentrer tes muscles dans leurs vêtements ? il faudrait qu'ils fassent du sur-mesure et être sûr qu'ils ont assez de tissu. " je me permets un écart en venant palper ses biceps qui sont clairement monstrueux. Mais je les aime comme ça. Je tire la langue, la chaleur m'épuise déjà. " c'est pas une si mauvaise idée. les couleurs sont tellement belles ici. " un grand fana des couleurs. Etant un grand rêveur, j'aime quand ça envoie, quand ça pulse. Faut qu'on trouve un tailleur pour voir ce qu'il a à nous proposer. Me déguiser, me mettre dans la peau de quelqu'un d'autre, me fondre dans la masse, j'adore ça.

feat. @Easton Argall — Mes doigts quittant les tiens font office de pur torture. La simple pensée de ne pouvoir romantiquement te toucher me rendrait presque malade. J'ai tant envie de profiter de toi, de ne pas avoir à me retenir de t'aimer et te le montrer chaque jour. ❝ On est pas dans un coin très queer-friendly donc on peut pas s'afficher. ❞ Ton doux, compréhensif et murmuré alors que mon bras se place dans ton dos, comme si nous étions deux "bros". Ceci sont nos premières vacances avec nos camarades alors que nous sommes ensemble. Je me rappelle bien de notre premier baiser, dans un contexte similaire. J'aurai aimé pouvoir faire un rappel à ce moment et t'offrir la glorification de tes rêves. ❝ Pas faux, je risque d'avoir besoin de deux pantalons pour m'en faire un ❞ clame-je dans un rire grave. Mais ce n'est pas mes jambes que tu évoquais, et je le comprends alors que tu te rapproches me toucher le biceps. Surprise. Mes yeux te suivent du regard, te lancent des "tu es sérieux ?" avant que je ne sourisse, attendri par l'attention. ❝ De toute manière, profitons d'avoir du tissu sur nous la journée ❞ et là, je passe à côté de toi pour continuer le chemin, murmurant à ton oreille ❝ car ce soir, c'est à poil et je te fais ta fête. ❞ Sourire narquois en voyant que personne n'a attendu, sachant avec pertinence que tu risques d'être des plus gênés en entendant cela. Et il n'y a rien de plus beau que mettre à mal à l'aise mon doux idiot de petit-ami. Quelques boutiques s'enchainent avant que des habits colorés ne viennent titiller ma rétine. ❝ Parfait, ça, il y a des motifs colorés qui pètent sans faire clown, je suis fan. ❞ Et sans attendre, je m'engouffre dedans en t'emportant avec moi. Il fait frais dans ce lieu, et j'expulse un maximum d'air en signe de confort. ❝ Ça fait du bien. Bon, maintenant, prends quelques bails, j'vais fouiner de mon côté, on se retrouve aux cabines d'essayages et si tu trouves quelque chose, j'passe à la caisse, okay ? ❞ Les initiatives, j'avoue apprécier les prendre. Putain que je sais que je suis un cabot en toute circonstance. Si cela n'était que de moi, j'enlèverai mon haut pour tout essayer ici. Le respect est bien trop important pour que je ne puisse déshonorer l'âme du pays que nous visitons.

@Daemin Beauregard Son idée d'aller faire les boutiques me plait, ouais. On a jamais fait ça ensemble. Déjà, pour le bal, c'est Alyssia qui m'avait proposé de me rhabiller. Mais je n'ai aucune doute là-dessus, Daemin a du goût, et pas qu'un peu. Si seulement je pouvais lui voler quelques vêtements mais ils sont tous bien trop larges pour moi. Un jour peut-être, j'aurais sa carrure, qui sait ? Je me suis jamais autant entrainé depuis que je suis en couple. Sans doute que j'ai envie de lui ressembler, à mon modèle. Je veux qu'on fasse la paire, que tout le monde nous regarde comme étant les plus désirables. Petite grimace quand je comprends ce qu'il veut dire. Ici, on est pas bien vu. Mais se cacher, ça me rappelle nos touts débuts, ça a quelque chose de nostalgique. " chuut, arrête, tiens-toi un peu. " que je lui siffle quand il fait des allusions tendancieuses. On a dit quoi ? Discrétion. Dae trouve la première boutique et elle me plait aussi. Des couleurs vives, des couleurs chaudes. J'ai envie de m'acheter un nouveau maillot aussi, tiens. Je suis fan du jaune pour le moment, j'sais pas pourquoi. Il donne les directives et moi, je hoche la tête comme un petit enfant. Le gosse qui dit oui, je fais attention de ne pas me perdre dans le magasin, à sa maman. " okay, on se retrouve aux cabines... après avoir pris quelques trucs à essayer, bien sûr. " que je dis pour me rattraper. Cela ne sert à rien de jouer à ce jeu-là. Mais c'est lui qui a commencé à me dire qu'il allait me faire la fête ce soir. Bon, je l'abandonne et je vais voir de mon côté. Y'a de belles chemises en tissu, des pantalons larges style aladdin et ça me plait vraiment beaucoup. J'en prends quelques uns et fais la file jusqu'aux cabines. Pas de Daemin en vue. Il a déjà tout essayé ? Je suis vraiment lent. Lorsque c'est mon tour, je fais mine d'aller vers la cabine libre mais au lieu de ça, je me penche pour regarder les pieds des gens. Je peux reconnaitre les pieds de mon homme facilement. S'il est là, je vais pouvoir me faufiler dans la sienne hehe. Pourquoi ? Pour rien. Juste pour qu'il me donne son avis sur mes pantalons, voilà. Une fois trouvé, je pousse le rideau et me faufile dans la cabine de Dae en lui plaquant la main sur la bouche pour ne pas qu'il hurle. " quoi ? j'ai besoin de ton avis. " je lâche sa bouche et je lui montre les vêtements que j'ai choisi, tout innocemment. Gamin de merde que je suis, je sais qu'il le pense très fort dans sa tête.

feat. @Easton Argall — Malgré les restrictions émotionnelles dont nous devons faire preuve, cette visite ensemble a goût de plaisir coupable. Je n'ose attraper ta main mais c'est tout comme, ta présence détendue me ramenant à une paix que nous avons finalement trouvé après de nombreuses péripéties. Directives données, je m'empresse de faire le tour en étant d'une efficacité redoutable. Avec le temps, j'ai compris ce qui me plaisait, ce qui m'allait en un regard. Surement la touche Beauregard car, après tout, je demeure français dans l'âme. Quelques habits sous le coude, je me retrouve à essayer les quelques vêtements dans une des cabines d'essayage avant qu'une présence néfaste ne dérange ma concentration. Je veux réagir immédiatement mais ton odeur me parvient au moment même où ta main se plaque sur ma bouche. Le regard de lutte se transforme en regard blasé. De ma main, je prends ton poignet et abaisse ta main sans pour autant te lâcher. ❝ Et tu veux essayer ça dans une toute petite cabine comme celle-ci, pour "que je te donne mon avis", mmm mmm. ❞ Je te montre bien que je ne suis guère convaincu par ton argumentation mais je décide de jouer le jeu en ouvrant quelques boutons de ma chemise. ❝ Bon, tant qu'on y est, elle te plaît celle-ci ? ❞ Une sorte de lin couleur presque chair, quelques teintes plus claires que moi, presque transparent mais surtout moulant juste ce qu'il faut pour que je sois couvert tout en montrant bien que je ne suis pas un fainéant à la salle. J'en profite même pour retirer mon short, exposant ces cuisses que tu aimes tant embrasser, presque mordre. Je sais, j'ai envie de te faire chier. ❝ J'enfile ce short ❞ continue-je en pointant un vêtement que j'avais repéré, ❝ et toi, fais ton truc, je te dis dès que tu es prêt. ❞ Mes yeux ne peuvent s'empêcher de rester collé sur toi tandis que tu te déshabilles. Quel bel homme que celui avec qui je partage mon présent. Impossible de resister à attraper ton bras, t'attirer un peu pour déposer mes lèvres dans ton cou puis sur ta joue. ❝ T'es à croquer, toi... ❞ Ricanement alors que je te libère, enfilant mon short tout en me plaçant dos à la paroi comme si je me mettais en spectateur. ❝ Allez, montre moi comme t'es beau. ❞ Sourcil arqué, curiosité à son paroxysme, c'est le moment de défiler bébé. Tu auras peut-être double dose d'amour ce soir si tu es bluffant.

@Daemin Beauregard Je m'amuse à me faufiler dans sa cabine, car je ne peux pas rester sage bien longtemps. Car le gamin de nous deux, c'est moi. Celui qui doit être rappelé à l'ordre, celui qui n'a pas beaucoup de maturité, c'est moi. Je m'amuse de voir le regard de Daemin qui change. J'ai presque cru qu'il allait me repousser en dehors de la cabine. S'il avait fait ça, j'en aurais fait un scandale, croyez-moi. Daemin, faussement convaincu mais assez pour me laisser rester, enfile une chemise et un short. C'est fou comme tout lui va bien, autant le sombre que les couleurs. " j'aime bien, ça fait ressortir tes yeux... et pas que tes yeux. " taquin, je viens pincer sa fesse gauche. Petit ricanement. Il est très beau comme ça. Y'a juste un peu trop de vêtements sur lui. A mon tour d'essayer ce que j'ai choisi. Ce pantalon si léger et large. Je me déshabille complètement juste en laissant mon slip et Daemin m'attrape, me fait presque perdre l'équilibre alors que j'étais en train d'enfiler mon vêtement. Baisers dans le cou. Je rougis, il me lâche et j'arrive à m'habiller. Je me contemple dans le miroir, dubitatif. " ça ne me va pas. ça ne me va pas du tout. " je grimace et retire ce pantalon. Je préfère plutôt le look à Daemin. Soudain, illumination, une idée me traverse l'esprit. " et si on s'habillait pareil ? " histoire d'attirer encore plus les regards sur nous mais je m'en fiche totalement. Je parle fort et j'en oublie presque qu'on est sensé être caché dans cette cabine d'essayage.

feat. @Easton Argall — Qu'il est difficile de ne pas sourire bêtement quand tu me cherches tout en me complimentant. Tu as cette façon d'être enfantin et coquin à la fois qui me fait littéralement vriller quelques neurones à chaque fois. ❝ Hé ma fesse ? Profite-en, car c'est les tiennes que j'attrape ce soir. ❞ Désinvolture en te regardant tout du long, je profite de ton essayage pour t'embêter, te déstabiliser avant de simplement te laisser faire. Tu ne sembles pas convaincu par le pantalon que tu retires aussitôt en me regardant soudainement avec malice. Je me mets à pouffer tout en secouant la tête de haut en bas. ❝ Pourquoi pas écoute, attends là ❞ m'exclame-je sans faire attention, allant chercher les mêmes habits que moi à ta taille, revenant à la cabine nous isolant, te tendant ce que tu attendais. ❝ Enfile-moi ça mais lentement, que je puisse profiter de la vue. ❞ Les idées en tête sont loin d'être des plus sages mais j'ai surtout envie de te déshabiller du regard. T'avoir bloqué sur mes iris est le plus beau cadeau qui m'est possible d'avoir chaque jour que nous passons ensemble. Il n'y a aucun doute, je suis raide dingue de toi.