(shalix) let's fly to the stars

with @Shalimar Rothschild
Trois heures du matin, nuit d'été qui retrouve son calme, l'air plus apaisant, la foule endormie et les lumières qui s'éteignent. Soirée déchaînée dans l'hôtel, débauche qui l'imprègne face à cette réalité mise de côté. Les problèmes et les limite laissés à Boston, été qui risque d'être aussi bouillant que la température. Silhouette masculine qui décide de quitter l'hôtel avec l'envie de s'échapper, prendre l'air et découvrir les lieux dans son état naturel. Sans cette foule dégoutante et désabusée. Air frai qui s'échappe, les pieds qui s'avancent dans le sable de la plage seulement éclairés par quelques flambeaux. Cigarette au coin des lèvres, les azurs qui observent les étoiles, la vision pourtant obstrué par les substances et l'alcool ingéré. Le corps qui se laisse tomber sur le sable de façon à être allongé, les pensées bercés par le ciel et cette solitude apaisante qui l'entoure.

feat. @Félix Boehringer — L'odeur de cette eau vibrante et sa sensation qui m'apaise, le bruit de la nuit qui prétend que le monde est inhabité. Le corps à la dérive sans pour autant bouger, je me repose sur cette eau comme un matelas gonflé et vivant. Une fine brise me chatouille, assez chaude pour ne pas me menacer d'un coup de froid. Les yeux sont clos et n'attendent aucune surprise jusqu'à ce qu'une odeur de fumée ne vienne titiller mes narines. Je rouvre mes paupières et me mets en positon debout, rejoignant pas à pas le bord de la plage. Juste devant, je discerne une silhouette illuminée par les quelques lumières nocturnes. Ce paysage de rêve m'apporte mon doux enfer en ta présence. Le blond de tes cheveux brille, ton corps modelé à la perfection en est presque délicieux à admirer. Quelle belle coïncidence que celle-ci. Ton regard est dirigé vers moi, surement les bruits de mes membres s'agitant dans l'eau alors que je revenais sur la terre ferme t'ont alerté. ❝ On est venu chercher la tranquillité ? ❞ Je me retrouve debout, face à toi, les cheveux trempés, plaquée sur mon dos et mes épaules, ce simple maillot qui couvre ce que tu connais déjà. Je mentirais si je disais que ta présence ne m'était pas désagréable. Après tout, tu es le démon que j'apprécie avoir sur mon épaule droite.

with @Shalimar Rothschild
Les pensées qui s'embrument, l'air marin et l'écume qui traverse l'épiderme, les paupières presque trop lourde pour restés ouverte. L'homme au dessus des étoiles qui se retrouve finalement au sol, drapé de sable dont son corps se délecte. Cigarette qui boullionne au bout des doigts, épaisse fumée qui s'élance dans cette nuit céleste. Gouttes d'eaux qui atteint ses jambes, voix cristalline qui se mélange aux paroles du vent, sourire qui se dessine. Parce qu'il reconnaîtra toujours ta voix, parce qu'il suffira d'une note qui s'élance pour que son coeur se réveille. Silhouette masculine qui se redresse, les yeux observateur face à la nymphe de ses nuits, lumière de la lune qui pétille sur ses courbes hâlées. Parce que tu vois, maintenant que t'es là, on est seuls au monde sur cette plage, y'a personne qui peut nous toucher. On s'erferme dans cette bulle dorée dont on est les rois. Non je t'attendais, je voulais que cette soirée se termine de la meilleure des façons. Éternel sourire de charmeur qui s'affiche, peut-être que c'était faux et que cette rencontre n'était qu'un hasard, mais il aimait se dire que ce n'était qu'une normalité. Parce que c'était une évidence, qu'ils se retrouvent ici. Mademoiselle ? Dit-il alors qu'il lui tendait sa main, air de malice qui s'affiche, l'esprit impatient qui n'attend pas une seconde pour la tirer avec lui, prenant les reines de la situation en se retrouvant au dessus d'elle, la silhouette féminine collée contre le sable. Sourire qui reste accroché, les azurs plongés dans les siens, ses mains tendus de chaque côté de son visage. Désolé, j'crois que t'es pleine de sable maintenant. Sourire faussement innocent, les frissons qui s'installent dans le corps à cette proximité qu'il n'avait pas hésité à établir. Parce que ce corps le rend fou, tout comme cette femme, il avait besoin de retrouver ce contact ardent.

feat. @Félix Boehringer — Les bras se croisent, les yeux se figent sur la silhouette de plus en plus perceptible visuellement devant moi. ❝ Charmeur. ❞ Le regard indifférent, la nonchalance pour calmer les émois auxquels tu t'adonnes régulièrement. Bien vite, de ta main qui se tend, tu m'offres un délicat piège. Tes yeux te trahissent aussi rapidement que ton sourire mais tes intentions profondes sont aussi délicates que cachées. La scène s'enchaine brusquement ; à peine mes doigts touchent les tiens, tu empoignes ma main et me fais chuter. Ta réactivité te transforme en prison se renfermant au dessus de moi au moment où s'échappe un rire de surprise m'échappe. Ta cigarette vole au passage, s'écrase sur le côté, et tes mains encerclent ma tête. ❝ Monsieur sait toujours se montrer brusque. ❞ Sourires qui se répondent, luxure qui nous surplombe ans arriver à nous toucher. ❝ Et à qui la faute ? ❞ Sans cesse, nous nous cherchons et sans cesse, nous nous trouvons. Là où tout nous aurait opposé, notre nature profonde trouve réconfort l'une avec l'autre. Sans quitter tes azurs de mes noisettes, je laisse glisser mes doigts sur les opposés de ton cou, entrouvrant mes cuisses pour faire se faufiler mes jambes le long des tiennes. Tu demeures calme malgré l'écart entre nos corps se réduisant à néant. Tu peux être singulier, démontrant une douceur qui t'est rare. Elle est mienne, privilège des plus grandes, cadeau du roi pour celle qui est déjà reine. ❝ À quoi penses-tu là ? ❞ demande-je en sensuellement ramenant le bout de mes cuticules jusqu'à ta nuque, m'accrochant à toi. Cet instant est notre, loin des autres, me laissant en proie à une faille que je ne saurai localiser. Peut-être que de nos forces germent des murs qui nous empêchent de réaliser ce que nous avons en face l'un de l'autre. Je rapproche mon visage, soufflant délicatement sur tes lèvres tout en lâchant une main pour attraper du sable au creux de paume que j'écrase et rape sans violence sur ton torse. ❝ À quel point tu as du sable sur toi aussi ? ❞ Les intonations jouisseuses se transforment en ricanement classieux. La bouche à quelques centimètres de la tienne, murmurante, s'éloigne à nouveau. Mes sourcils font quelques pompes pour te narguer alors que du sable tombe également sur ma peau avant qu'il n'y ait plus rien. Et cette main, maintenant libre, reprend place auprès de ton cou.

with @Shalimar Rothschild Nuit qui décide de prendre une nouvelle tournure dès que la brune est apparue, tel une sirène qui retrouve le monde des humains, pendant rien qu'une nuit, la seule qu'il lui est autorisé. Sourire qui accroche les lèvres, il le voyait bien qu'il était différent lorsqu'elle était là. La plupart de ses défauts mis de côté pour être celui qui lui arrive à la cheville, peut-être qu'un jour, il ouvrira les yeux et il comprendra que ça ne lui ressemble pas de changer pour une femme. Un jour il comprendra que ça doit s'arrêter. Mais pour le moment, il se trouvait sur ce petit nuage, ce monde un peu trop parfait  qu'ils se donnaient plaisir à gouverner. Malice dans le regard, geste habile pour se retrouver sur elle, peut-être parce que les pulsions ont parlés à sa place et que ce soir, la délicatesse est mise de côté. Ne dis pas que tu n'aimes pas ça. Sourire dans le coin des lèvres, brusque, mais irrésistible, n'est c'pas Shalimar ? Sa langue qui passe contre ses lèvres, sensation électrisante lorsqu'elle attrape son torse de ses jambes, la température qui monte, cette proximité qu'il est incapable d'ignorer. Elle lui faisait de l'effet, un effet qu'il était incapable de contrôler. A ton corps, à toi.. T'es entrain de me faire vriller, t'imagines pas. Léger rire qui s'échappe, visage de surprise qui s'affiche lorsqu'il recevait du sable, la tête qui se secoue, sourire amusé qui se transforme rapidement en malice.  Ah tu veux jouer Rothschild ?  Mots qui se murmurent contre ses lèvres, la lèvre inférieur de la brune qu'il attrape du bout de ses dents, cet air sensuel qui s'émane de cette étreinte. Il n'attentait pas une seconde de plus pour se relever tout en gardant la belle autour de lui, tel un koala accroché à son arbre. Faut qu'on aille rincer tout ça. Amusé, les pas fiers qui s'avancent vers l'eau pour y entrer jusque la moitié de son corps. J'avais justement besoin de me rafraîchir. Allusion à son corps encore en ébullition il y a peu, sourire qui reste accroché, les bras qui décident de rejeter la belle à l'eau, parce qu'il était taquin et qu'il avait envie de jouer avec elle, parce que sinon, ça serait tomber dans ses bras et ça, bien trop vite.

feat. @Félix Boehringer — Rire retenu dans ma gorge, sourire inspirant tentation, bouche expirant la réserve. Le plaisir de te torturer n'est rien comparé à celui de voir l'effet que cela te procure. ❝ Venant de toi, je serai incapable de le dire. ❞ Car malgré ta réputation, malgré ce que tu commets, il n'est rien de plus chaleureux que de retrouver une autre facette de qui tu es en ma présence. Nos corps se rapprochent et s'entremêlent tous les deux, entourés du noir de la nuit elle-même parsemée de failles où la lumière de la lune et des attractions autour font se distinguer les traits de l'autre à nos yeux. ❝ Est-ce la vérité ? Tu devrais craquer, ça doit être si... Dur de résister. ❞ Il y a cette électricité qui nous parcourt, quelque chose d'irréel qu'il nous plaît de vivre mais jamais de questionner car y réfléchir nous mettrait en danger. Qu'est-ce que les coeurs soupirent lorsque nous les mettons en scène ? Le risque est gros, celui de s'avouer des monstres d'attirances que nous ne devrions pas ressentir. J'en brise le moment comme pour échapper à ton charme avant de me rendre compte rapidement de ma bêtise en décelant le sadisme de ton regard. Mes yeux s'écarquillent aussitôt. ❝ Boehringer, ne fais pas de conneries ❞ murmure-je alors que tu t'empares de ma lèvre, gloussant avec subtilité avant de te voler un baiser. Tu te redresses et te relèves, et m'empêches de me défaire de ton emprise sauf si la violence pouvait être invoquée. Le jeu est bien trop amusant pour que je ne puisse me disqualifier. Alors je hurle à moitié, entre rire et supplication. Tu es un démon, Félix, un sublime et si dangereux démon. Tu ne fais pas les choses à moitié, me jetant à la mer comme une bouteille que tu voudrais voir revenir vers toi et ô grand jamais arriver entre les mains d'un autre prétendant. De l'eau où je me suis enfoncée, j'en sors la tête la première, me dressant telle une sirène en arrivant vers toi. Mes mains attrapent les tiennes et t'attirent dans l'eau alors que le bruit des vagues se couvrent de nos rires de gosses. Les forces se déstabilisent et tu tombes avec moi, l'eau nous recouvrant entièrement comme d'un lit le drap. Je retrouve ton visage en retrouvant l'équilibre, posant mes mains sur tes épaules alors que nous nous éloignions du bord. ❝ La coupe mouillée te va à merveille ❞ te taquine-je avant de lever une main et placer tes cheveux en arrière. Quelques secondes de silence me prenne alors que je détaille ton faciès, ta chevelure, la façon que tu as de me regarder, de me désirer. C'est différent. ❝ Tu es beau comme ça. ❞ Les jambes se rapprochent des tiennes à nouveau, et sur ton cou je dépose mes doigts pour appui tout en venant déposer un baiser sur tes lèvres. Les fluctuations aquatiques tentent de nous noyer, l'eau frappant nos visages à vouloir être accroupis pour jouer. J'en profite pour tirer également sur ta lèvre, te faire subir le même châtiment avant d'arborer cette fierté, tête relevée. ❝ Alors, quel est ton plan, Félix, maintenant que nous sommes complètement mouillés ? J'espère que tu as quelque chose en réserve autre que me noyer. ❞ J'espère même que nous sécher est la première option dans tête, nous isoler là où personne ne pourra nous trouver, et où nous pourrions nous retrouver sans eux, sans effets, sans rien.

with @Shalimar Rothschild Nuit qui semble nous appartenir, nuit dans laquelle on s'engouffre sans même se retourner. Parce que c'est la première fois que nos routes se croisent pendant cet été, c'est donc notre manière de se rattraper. Les corps qui s'emmêlent, le sourire qui reste accroché. Il était subjugué par sa beauté et sa personne, elle était la représentation de la femme dont il rêvait lorsqu'il pensait pouvoir tomber amoureux. Ils étaient si différent sur certains aspect, mais tellement égaux lorsqu'ils se retrouvent. Ah ouais ? Tu veux vraiment pas que je résiste ? Tu vas pas me le dire deux fois tu sais. Sourire qui veut en dire beaucoup, les sourcils qui s'haussent d'haut en bas. La passion et l'excitation montent, jusqu'à retrouver ce beau plaisir encore attendu. Les mains qui se serrent contre sa peau, le corps qui mets peu de temps à réagir à cette étreinte. Rire qui résonne au vent marin lorsque la déesse l'accabla de son premier coup accompagnée de sa poignée de sable. Envie de jouer ou réflexe de protection, il portait sans attendre la brune pour s'approcher de l'eau, divine prison où il comptait l'enfermer. Les corps qui retrouvent l'eau, la belle ensevelie, les rires d'enfant qui résonnent entre les vagues. Fier de son coup bien trop facile, les yeux qui rivent dans les siens lorsqu'elle reprend sa place, dans ses bras, là où les démons pourront continuer de crier et de les torturer. Mouillé de la tête aux pieds à son tour, à présent sous le signe de l'égalité. Sourire de charmeur lorsqu'elle décale ses cheveux en arrière tout en lui offrant un compliment. Il craquait, mais faut croire qu'il n'était clairement pas le seul. Tous les deux envahies par ce bain d'envie. Si j'avais su que ça te plaisais, j'aurai fais cette coupe bien avant. Sourire amusé qui s'échappe, les doigts qui se posent doucement dans le bas de son dos pour la maintenir contre lui, l'esprit qui tente de prendre sur lui pour ne pas descendre ses mains plus bas. C'était un exploit d'être aussi calme pour lui et comme il avait pourtant envie de la dévorer. Ouais j'ai peut-être quelques idées, j'sais pas si elles vont te plaire. Dit-il d'un murmure qui s'écrase contre sa peau, ses lèvres retrouvant son cou dont il embrassait chaque centimètre, l'une de ses mains libres remontait à sa chevelure afin de tirer sa tête en arrière et explorer chaque passerelle de son épiderme jusqu'à remonter pour retrouver ses lèvres. Il l'avait senti ce baiser qu'elle lui avait volé, mais il avait besoin de beaucoup plus. Passion débordante, sa langue qui vient se mêler à la sienne dans une danse endiablée. Le lion à présent réveillé, les pulsions qui ont du mal à s'arrêter. J'sais que ma chambre d'hotel est plutôt confort, mais j'sais pas si j'ai envie d'attendre.. Tu me rends fou. Comment pouvait-elle résister à présent ?