(mikkhan) there's no way that we could rewind

There's no way that we could rewind | @Mikke Fitzgerald
J'ai un peu de temps pour faire une balade du côté de la plage avant la soirée avec toute la bande, alors j'en profite pour prendre Pixie avec moi afin de profiter de l'air marin. Le mois de juin est plutôt beau cette année, alors ça fait du bien. Nous avons notre petit tour habituel et après avoir un peu joué à la balle dans le sable, nous nous mettons en route pour rentrer, jusqu'à ce que quelque chose n'attire mon oeil dans la maison de Mikke, qui devrait être inhabitée puisqu'il est en plein tour du monde. Sourcils froncés, je prends mon téléphone, hésite à lui envoyer un message mais décide de ne pas l'inquiéter et d'aller voir moi même. La porte d'entrée à l'air déverrouillée, ce qui n'est vraiment pas normal. Je laisse Pixie devant la porte, au cas où et en entrant discrètement dans l'entrée, j'attrape le premier objet un peu lourd que je trouve. J'entends du bruit qui vient du salon et sur la pointe des pieds, je m'approche, décidant enfin à crier, "j'ai appelé les flics, j'vous conseille de vous barrer très vite d'ici" Inconsciente, clairement, j'aurais dû appeler le flics mais la Meaghan aime bien se mettre en danger, n'est-ce pas. Je tourne pour entrer dans le salon, prête à frapper le cambrioleur quand je tombe nez à nez avec.. "Mikke ?", que je demande, surprise. Parce que je m'attendais à tout sauf à lui. Qu'est-ce qu'il fait ici ?

:copyright: lumos solem.

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THERE'S NO WAY THAT WE COULD REWIND

@meaghan flores

quasi un an plus tard, jour pour jour, te revoilà dans cette maison. dès lors le pas de la porte franchie, t'as le sourire aux lèvres. michi avait déjà retrouvé ses marques. après tout, personne n'avait habité ta maison depuis des mois. sauf jay, ton pote de san francisco. qui n'est pas resté longtemps d'ailleurs. ce dernier a quitté boston pour venir faire un bout de voyage avec toi finalement. alors c'est sans aucun doute, que michi avait encore senti vos odeurs à vous deux. et d'autres odeurs laissées par tes amis. ceux qu'il connait bien d'ailleurs. mickey, marla, hope, meaghan, jay, gaia.. il les connaissaient tous. il se sentait donc toujours chez lui ― faut que j'te remette ton plaid... que tu dis en le voyant grimper sur le canapé. tu te tiens droit, sur le pas de la porte, puis la referme derrière toi. il est temps de faire un peu de rangement. dépoussiérer aussi. mais flemme, vraiment. tu viens te poser aux côtés de michi sur le canapé, et apprécie pendant quelques heures l'agréable sensation d'être de nouveau à la maison. une bonne heure plus tard, t'émerges, t'étant assoupi. dans une bonne heure, tu dois te rendre à la soirée prévue par mickey et gaia pour ton retour. personne d'autre n'est au courant. sauf eux. tu te lèves d'un coup, puis commence à te rendre jusqu' à la salle de bain, encore en bordel. michi quant à lui, a trouvé refuge sur le lit de la chambre pendant que tu dormais. et là, au moment de te rendre dans la salle de bain, t'entend la porte d'entrée s'ouvrir. wtf. et michi qui dort paisiblement encore. il a prit sa retraite le pauvre. un an à te suivre dans tes aventures toutes aussi folles les unes que les autres, maintenant, fuck. il veut du repos. tu te rends rapidement vers l'entrée histoire de voir qui s'est permit d'entrer comme ça. la voix familière qui retentit te donnes un grand indice. t'as le temps de rien de plus que tu te retrouves face à meaghan ― wow, flores, on se calme ! c'est moi. que tu dis en la stoppant d'un signe de main. vous vous figez, t'hausses les sourcils, puis grognes ― attend, je rêve ou t'as failli m'assommer là ? évidemment, t'étais moins surprit qu'elle. normal, tu savais qu'elle était toujours dans le coin elle. au contraire d'elle par rapport à toi.

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There's no way that we could rewind | @Mikke Fitzgerald
Je ne regrette vraiment pas d'être venue vivre par ici il y a un peu plus d'un an : loin de Boston de son agitation, je me sens vraiment bien ici. Pixie elle, est beaucoup plus sociable que quand je l'ai adoptée il y a un an : lors des balades, elle va dire bonjour aux autres chiens et joue même parfois avec eux. La petite chienne peureuse à cause des maltraitances qu'elle avait subit dans son passé a bien changé et ça me fait plaisir de la voir comme ça. Je suis alors forcément surprise quand je vois de la lumière chez Mikke, parce qu'on a pas l'habitude d'avoir des cambrioleurs dans le quartier, mais il y a une première fois à tout. Sa maison n'a pas été habitée depuis un petit moment et il suffit qu'une personne mal attentionnée s'en rende compte pour qu'elle veuille aller y faire un tour. J'attrape le premier élément de déco assez solide pour pouvoir assommer quelqu'un et je suis prête à me lancer dans un duel au corps à corps avec celui qui s'était introduit ici illégalement jusqu'à ce que.. ça soit Mikke qui me stoppe. Les bras en l'air, prête à donner le coup que Mikke a arrêté (d'une facilité déconcertante), je le regarde totalement.. surprise. Y'a le coeur qui tambourine dans ma poitrine, à cause de l'adrénaline de la situation et.. oui, mettons juste ça que sur l'adrénaline du moment. Je baisse les bras pour faire tomber l'objet à terre et je me penche en avant, les mains sur les cuisses en fermant les yeux, "attends attends, laisse moi me remettre de mes émotions là", que je dis en reprenant mon souffle : il y a deux secondes, je pensais que j'allais me battre contre un gars, faut le temps que ça redescende. Je me redresse, "bah oui j'ai faillis t'assommer, j'pensais que quelqu'un te cambriolait !" Pixie se met à aboyer et je lève le petit doigt pour lui dire d'attendre, allant à l'entrée pour la laisser pénétrer les lieux qu'elle ne connait que trop bien. La chienne va dire bonjour à Mikke et je la suis, un peu paumée, "qu'est-ce que tu fais là ?" Je ne savais pas qu'il était dans le coin, à moins qu'il vienne juste chercher des affaires pour ensuite repartir ?

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@meaghan flores

évidemment, ton retour ne pouvait pas ne pas étonner ceux qui n'étaient pas au courant. c'est pas comme ci t'avais laissé imaginer un jour que t'allais revenir à boston. toi qui étouffait ici il y a un an. c'est pour cette raison que tu diras à tout le monde que ta présence ici n'est que passagère. t'as toujours ton pied à terre à boston, alors peu importe, si tu pars, t'auras toujours moyen de revenir et d'avoir un toit sur la tête. de toute manière, avec toi ce sera comme ça dorénavant. tu sais jamais combien de temps tu resteras aux endroits où tu te trouves ― au moins, je peux pas dire que t'es pas une bonne gardienne. que tu lâches en grimaçant lorsque tu regardes ce qu'elle tient en main. elle est quand même plus efficace que michi qui est toujours entrain de dormir sur le lit ― mais t'es aussi inconsciente. et au moment où pixie se met à aboyer, michi déboule dans le salon, ayant surement reconnu sa pote de toujours. sourire qui se dessine sur tes lèvres, tu te baisses à la hauteur de la chienne pour venir la caresser avant de répondre à meg ― mickey m'a dit pour marla. pas besoin d'en dire plus. c'est évident que tu veux donc être là pour elle. tu te relèves, puis fourres tes mains dans les poches ― mais sinon, ça fait plaisir de te revoir. je m'en sors sans aucune blessure, c'est cool. regard qui se porte sur les deux chiens, qui sont beaucoup plus démonstratifs entre eux. la joie de se revoir, elle se ressent bien. vous, vous êtes plus en retrait, comme à votre habitude hein.

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There's no way that we could rewind | @Mikke Fitzgerald
On s'est vus, au début où il est parti. Quand il est allé à la Nouvelle-Orléans, je suis allé lui rendre visite une fois. Mais ça fait des mois et des mois qu'on se parlait juste au téléphone. Je ne vais pas mentir, ça a été un peu difficile au début, même si je ne l'ai bien évidemment admis à personne. Je galère tellement à m'attacher aux gens, à leur faire une place dans ma vie que quand ils s'en vont, c'est compliqué. Je ne m'attendais donc pas à me retrouver nez à nez avec lui et encore moins à manquer de l'assommer dans sa propre maison. Je reprends mes esprits et je ris quand il dit que je suis une bonne gardienne, mais que je suis inconsciente. Je sais, que j'le suis. J'aurais dû appeler les flics au lieu de jouer à l'héroïne, mais il est bien placé pour savoir que je suis une experte en la matière pour me mettre en danger inutilement. Je souris en voyant Pixie faire la fête à Mikke et je me mets à croupie à mon tour pour caresser Michi qui vient de débouler comme une furie en entendant sa copine, "heeey salut toi", que je dis au chien qui porte rapidement son attention sur Pixie pour lui dire bonjour. Je me redresse à mon tour et je grimace quand Mikke évoque Marla. "ah.. ouais" Ça me parait logique qu'il soit revenu pour sa meilleure amie. Ça a été compliqué, cette tentative de Marla, pour nous tous. On essaie d'être là, mais perso je me sens naze pour être un soutiens moral, je sais pas faire. Je relève la tête vers lui quand il dit qu'il est content de me voir et gosh, qu'est-ce que j'aimerais pouvoir le dire aussi. J'suis sincèrement contente de le voir, mais après des mois et des mois sans l'avoir vu physiquement, y'a cette espèce de barrière qui s'est hissée à nouveau entre nous et je sais même pas comment me comporter. Je me sens comme une étrangère dans mon propre corps. "j'suis contente de pas t'avoir assommé", que j'arrive finalement à dire avant de sourire légèrement en regardant Pixie et Michi qui se tournent autour, se reniflent et je présume, se disent bonjour à leur manière. C'est vraiment pas un automatisme, mais après ce qu'il est arrivé à Marla, j'essaie de me dire qu'il faut que je me fasse violence pour surpasser ma genence maladive envers les gens. Petite inspiration, je m'approche de lui pour le prendre dans mes bras, juste une simple étreinte parce que.. ça fait longtemps qu'on s'est pas vus et que même si on se parlait assez régulièrement bah.. ça fait plaisir qu'il soit là. "et j'suis contente de te voir", que je lui dis avant de lancer un : "et là c'est très gênant", me reculant en grimaçant avant d'éclater de rire. La dernière fois que j'avais fait ça j'étais défoncée j'crois et là je le suis même pas. La gêne encore plus grande.

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@meaghan flores

t'es là pour marla, en priorité et tant qu'elle n'ira pas mieux, elle passera en priorité sur n'importe quelle personne ici. alors peut-être qu'elle n'aura pas besoin de toi. peut-être qu'avec ton absence elle a juste apprit à faire sa vie toute seule avec d'autres potes et que ton retour ne lui sera aucunement utile pour sa reconstruction, mais tu connais marla, tu sais que votre amitié compte autant pour elle que pour toi et que ce ne seront nullement les années ou les kilomètres qui vont remettre en doute ce que vous ressentez l'un pour l'autre. un peu comme ça l'est avec mickey. ou encore hope. et peut-être aussi avec meaghan ? bien que vous n'avez jamais réussi à vraiment mettre un mot sur ce que vous êtes l'un pour l'autre. quoi qu'il en soit, vous ne vous êtes pas perdus de vue longtemps vous deux. elle t'as rejoins quelques fois pendant l'année, pendant ses vacances quand t'étais encore pas trop loin. puis après tu t'es perdu dans divers continents et là, vous avez coupé contact. comme ça a été le cas avec tout le monde d'ailleurs. alors oui, c'est toujours 'bizarre' de revoir une personne après de longs mois. une personne avec qui il y a toujours plus ou moins d'ambiguïté. surtout vous connaissant à tous les deux. lorsqu'elle t'avoues être contente de ne pas t'avoir assommé, t'arques un sourcil ― et crois moi, t'en aurais entendu parlé longtemps. elle aurait eut l'obligation de se faire pardonner à vie. et connaissant le chieur que tu peux être, t'aurais pas laissé ça comme ça. t'en aurais pas démordu. tenace pour ce qui t'arranges c'est certain. elle vient enfin t'enlacer rapidement, tu tapotes son dos, puis vous mettez rapidement fin à l'étreinte. meaghan qui dit tout haut ce que t'étais entrain de penser tout bas. gênanceeee. passes une main dans tes cheveux, histoire de bien les plaquer en arrière. ouais, maintenant que t'as les cheveux longs, les mèches frisées se rebellent ― ça va, ça va; on a vécu plus gênant.. tu te racles la gorge, puis pour mettre fin à tout ça, tu claques des mains fermement d'un coup puis te rends vers le bar ― tu veux boire un truc avant d'aller à la soirée ? j'ai ramené de l'alcool d'un peu partout. tu prends deux verres, puis les posent sur la table.

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There's no way that we could rewind | @Mikke Fitzgerald
Les yeux roulent vers le ciel à la seconde même où il dit que j'en aurais entendu parler pendant très longtemps si je l'avais assommé. Je lève les yeux au ciel parce que je sais qu'il a raison et que ça aurait été un véritable calvaire. Heureusement pour moi, il a réussi à me stopper à temps et tout est bien qui fini bien. Quand je vois à quel point nos deux chiens sont expressifs l'un envers l'autre, on a l'air de deux tombes à côté. Mais j'pense qu'on a pas besoin de le dire, n'est-ce pas ? Bien sûr qu'il m'a manqué. On s'était quand même beaucoup rapprochés avant qu'il ne parte, on passait beaucoup de temps ensemble et ça a forcément fait bizarre, d'avoir cet espèce d'absence. Mais son départ m'a aussi laissé un goût amer ; le genre qui m'a apprit que vivre avec des regrets, c'est pas facile tous les jours. Alors la "nouvelle Meg" essaie de faire mieux dans ce domaine et j'me dis que le prendre dans mes bras est probablement la chose la plus "normale" à faire. Sauf qu'au bout de deux secondes, je regrette déjà cette décision et je sais qu'on pense tous les deux la même chose : nope, c'est pas pour nous. J'hoche la tête quand il me propose de boire un truc et j'essaie de ne pas me laisser distraire par le genre de petit détail dont n'importe quelle meuf aurait profité pour lui balancer un compliment. Du genre 'dis donc, ça te va vraiment bien les cheveux comme ça'. Je m'approche du canapé pour enlever ma veste et la poser dessus, grimaçant en murmurant à moi même dans ma barbe un 'meg, focus' avant de faire le tour de ce dernier pour m'approcher du bar, "attends, comment ça on a vécu plus gênant ?", que je finis par demander, réagissant seulement maintenant à sa phrase de tout à l'heure. Je pointe le doigt vers lui en lui faisant les gros yeux, "si tu fais référence au câlin sur le toit à New-York, j'étais défoncée pour la première fois de ma vie, ça compte pas" Et c'était très clairement un moment ultra gênant. Je lui souris, cette fois de manière sincère, parce que ça reste un bon souvenir et je prends le verre qu'il vient de me servir, "allez raconte, c'est quoi et ça vient d'où ?", que je demande en m'accoudant sur le bar, le regard rivé sur lui.

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